Pas moins de 935 mensonges ! C'est ce qui a été recensé par deux instituts américains de journalisme : the center for public integrity (le Centre pour l'intégrité publique) et le Fonds pour l'indépendance du journalisme. Ainsi, entre 2001 et 2003, l'Administration Bush s'est-elle adonnée à une féroce propagande pour délivrer au monde le message qui lui tenait tant à coeur : l'Irak est un pays terroriste à anéantir.

Du moins son régime dirigé par Saddam Hussein : il est bien évident que toute démarche de la Maison Blanche se base sur une profonde philanthropie, et que le bonheur des Irakiens faisait partie des grandes priorités de Georges Bush et ses conseillers. Malgré cela, le rapport (consultable sur le site www.publicintegrity.org) est sévère, et dénonce une volonté délibérée de déformer la réalité.

 

 



Le grand gagnant du concours de mensonges est le Président Bush en personne : 259 fausses déclarations ; Colin Powell, qui était alors son secrétaire d'Etat, arrive en deuxième position, avec 244 mensonges. Puis viennent porte-paroles, secrétaire et vice-secrétaire d'Etat à la défense (Donald Rumsfeld et Paul Wolfowitz, qui ont depuis lors démissionné)

La Maison Blanche a jugé utile de réagir : la porte-parole du Président a ainsi estimé que l'étude, intitulée "Faux prétextes", ne valait pas "la peine qu'on s'arrête dessus", qu'elle était "pleine d'erreurs" et qu'elle sortait des choses de leur contexte.

Puisque vous le dites !