Ce mercredi, sept soldats pakistanais et environs 50 combattants islamistes ont perdu la vie lors de combats dans les zones tribales à la frontière de l’Afghanistan, et ce après que 400 de ces proches d’Al-Qaïda aient pris le contrôle d’un fort militaire. Ces combats ont éclatés mardi soir à la suite d’une attaque d’un fort de Sararogha par les islamistes.

"Nous avons des informations selon lesquelles entre 40 et 50 mécréants (combattants islamistes, Ndlr) sont morts, ainsi que sept membres" des forces de sécurité, a déclaré le porte-parole de l’armée, le général Athar Abbas. "Les militants se sont emparés du fort et nous sommes en train d'évaluer la situation", a-t-il ajouté, la situation est d’autant plus délicate que les assaillants sont équipés de lance-roquettes, grenades et fusils d’assaut.

À l’heure actuelle des dizaines de soldats sont toujours portés disparus. "C'était une offensive majeure et nous sommes toujours en quête d'informations sur les pertes et les dégâts", a déclaré un responsable militaire. Plusieurs dizaines de soldats se trouvaient aussi dans le fort au moment de l’attaque, « nous ne savons pas s’ils sont vivants, kidnappés ou morts », a avoué une personnes des forces de sécurité.

D’après des responsables américains ce serait l’œuvre des mouvements d’Oussama ben Laden et des talibans. Ils seraient parvenus à reconstituer leurs troupes dans ces régions tribales.