Le concept de l’immigration choisie commence à prendre corps en France. Les préfectures peuvent désormais délivrer des autorisations de travail aux étrangers pour une liste très restreinte de 6 à 30 emplois pour les ressortissants non européens, et de 150 pour les Européens de l’Est. Les Algériens et les Tunisiens en sont exclus alors qu’ils représentent près de 30% des entrées permanentes en France.

Cette circulaire de 33 pages stipule l’inapplicabilité de cette liste aux Algériens et aux Tunisiens car « Le droit au séjour des ressortissants de ces deux pays est régi par des accords bilatéraux spécifiques et en raison des dérogations prévues au titre du regroupement familial. », explique-t-on au cabinet du ministre. Pour les Tunisiens, « des négociations sont prévues dans les prochaines semaines en vue de la signature d’un accord de gestion concertée des flux migratoires et de co-développement» et « de nouvelles instructions seront données », précise la circulaire.

Le journal « les Echos » écrivait vendredi 28 décembre que toutes les préfectures peuvent désormais délivrer des autorisations de travail aux étrangers, sauf pour les Algériens et Tunisiens, pour certains emplois. Le quotidien s’appuie sur une circulaire de 33 pages adressée le 20 décembre aux préfets et paraphée par le ministère de l’Immigration (Brice Hortefeux), et celui de l’Economie et de l’Emploi (Christine Lagarde).

Cette exclusion des Tunisiens du droit à l’autorisation de travail en France intervient paradoxalement en même temps que le démantèlement douanier face à l’entrée des produits européens en Tunisie prend effet par l’entrée en vigueur des accords attachant la Tunisie dans la zone de libre-échange avec l’Europe à partir du 1er janvier 2008.

                                                                   TUNISIA Watch – 01 01 2008 

Le concept de l’immigration choisie commence à prendre corps en France. Les préfectures peuvent désormais délivrer des autorisations de travail aux étrangers pour une liste très restreinte de 6 à 30 emplois pour les ressortissants non européens, et de 150 pour les Européens de l’Est. Les Algériens et les Tunisiens en sont exclus alors qu’ils représentent près de 30% des entrées permanentes en France.

Cette circulaire de 33 pages stipule l’inapplicabilité de cette liste aux Algériens et aux Tunisiens car « Le droit au séjour des ressortissants de ces deux pays est régi par des accords bilatéraux spécifiques et en raison des dérogations prévues au titre du regroupement familial. », explique-t-on au cabinet du ministre. Pour les Tunisiens, « des négociations sont prévues dans les prochaines semaines en vue de la signature d’un accord de gestion concertée des flux migratoires et de co-développement» et « de nouvelles instructions seront données », précise la circulaire.

Le journal « les Echos » écrivait vendredi 28 décembre que toutes les préfectures peuvent désormais délivrer des autorisations de travail aux étrangers, sauf pour les Algériens et Tunisiens, pour certains emplois. Le quotidien s’appuie sur une circulaire de 33 pages adressée le 20 décembre aux préfets et paraphée par le ministère de l’Immigration (Brice Hortefeux), et celui de l’Economie et de l’Emploi (Christine Lagarde).

Cette exclusion des Tunisiens du droit à l’autorisation de travail en France intervient paradoxalement en même temps que le démantèlement douanier face à l’entrée des produits européens en Tunisie prend effet par l’entrée en vigueur des accords attachant la Tunisie dans la zone de libre-échange avec l’Europe à partir du 1er janvier 2008.

                                                                   TUNISIA Watch – 01 01 2008 

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