Le jour du report de la libération des otages (Clara Rojas, son fils Emmanuel et l’ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez), un membre important des FARC a été tué lors de violents combats, a annoncé l’armée colombienne. L’homme assassiné été une « émissaire et homme de confiance du secrétariat » des FARC. L’homme a été abattu, avec l’un de ses compagnons, à la frontière du Venezuela dans le département d’Arauca.

Non loin de là , dans l’Etat vénézuelien d’Apure, se trouvait l’aéroport destiné à accueillir la mission de sauvetage après la récupération des otages.

D’après un communiqué de l’armée, le guérillero tué « était chargé de planifier et mettre en œuvre les enlèvements politiques et les rackets au niveau national et international ».

Ce décès survient juste après l’annonce du report de libération des trois otages, dont le jeune Emmanuel, le fils de Clara Rojas, dont aujourd’hui tout le monde doute qu’il soit encore aux mains des FARC. Cause de ce report pour les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie : des opérations militaires se déroulant à proximité du lieu de libération. Y aurait-il un lien avec ce meurtre ? Voilà un mystère de plus autour de l’opération Emmanuel.