L'ethnie diola ou plus exactement les ethnies diola vivent au sud du Sénégal, entre la Gambie et la Guinée Bissau.
La maison Diola était traditionnellement en terre. Construite selon la technique du banchage, on construit par couches d'une trentaine de centimètres de hauteur sur le périmètre de la maison. Elle est couverte de paille avec une charpente en palmier.
Les murs de la maison en construction ci-dessus sont fissurés, cela est du au retrait de la terre au séchage par manque d'argile et excès de sable.
La charpente que vous voyez ci-dessous est légère car la case est de taille modeste. La charpente d'une grande case familiale sera faite sur le même modèle, à peu près, les poutres seront simplement plus grosses et les renforts plus nombreux.
On utilise en priorité les palmiers males pour faire les poteaux de charpente. Le bois des palmiers males résiste aux attaques des insectes et est plus tolérant à l'humidité que le bois des palmiers femelles. Les palmiers femelles sont néanmoins utilisés pour les parties de la charpente qui sont facilement remplacables. Le propriétaire de la maison en construction débite ses palmiers pour confectionner ses poteaux.
Ceci est un plafond Diola. Les poutres sont en palmier et les petites lattes en racines de palétivier. Au dessus de ce "coffrage" on dépose une couche de terre. C'est une méthode très efficace pour lutter contre la chaleur. Ces plafonds sont de plus en plus rares au moins dans les cases de village du fait du coût de la construction.
Une partie de la paille pour couvrir la maison. De plus en plus de maisons sont couvertes en tôles. La paille étant de plus en plus chère parce que de plus en plus rare.
Il n'y a pas de cuisine à proprement parler. A côté de la maison il existe une case cuisine. La pièce sert à ranger les ustenciles de cuisine, seaux, bassines… La cuisine se fait sur un feu ouvert sous le auvent de la case.
C'est la grosse chaleur, les gamins sont réfugiés à l'ombre de l'avancée de la case cuisine, on distingue au fond le boubou de la mère qui prépare le repas.
que de souvenirs me donnez-vous ici ?
J’aime beaucoup cette Région de la Casamance, où je me suis souvent rendu…
Le Sénégal, comme on le voit, est pluriel, ce, malgré l’absence de tribalisme : et c’est un bien !