Cette semaine mettra sur le devant de la scène politique le sujet pointilleux qu'est le pouvoir d'achat en France. Quelles solutions va proposer Nicolas Sarkozy ? Répondront-elles aux exigences de chacun ?
Selon les sondages, le pouvoir d'achat serait la préoccupation numéro un des Français ! Pour cette raison, donc, elle devrait occuper le devant de la scène politique cette semaine, assurait Nicolas Sarkozy, avant de s'envoler pour la Chine où il entamait ce dimanche sa première visite en tant que chef d'État. Lui qui avait fait du pouvoir d'achat l'un des sujets majeurs de sa campagne, il ajoute : "Je ne prends pas ces attentes à la légère". Enfin, si les articles de presse déclarent que Sarkozy s'exprimera jeudi soir à la télévision, l'Elysée n'a rien confirmé.
Selon les sondages, 65% des Français estiment que leur pouvoir d'achat a diminué depuis un an, contre 59% en janvier. L'ancien Premier ministre socialiste, Lauent fabius, déclare : "Beaucoup commencent à se dire qu'on leur a raconté des sornettes ! Tout augmente, sauf les salaires", en remémorant le fameux slogan de Nicolas Sarkozy, "Travailler plus pour gagner plus". Et Benoît Hamon, député européen, d'ajouter : "Sarkozy doit cesser de gesticuler et maintenant agir".
Le Parti Socialiste (PS), lui, réclame un "Grenelle" sur le pouvoir d'achat des fonctionnaires et des salariés privés ainsi que l'encadrement des loyers et la mise en place effective du chèque transports. Alors, qu'allez-vous faire Mr. Sarkozy : augmenter le SMIC ou la durée du travail ?
Très intéressant comme débat pour l’avenir de la France et de l’Occident en général, mais peut-être que le gouvernement n’est pas le seul à blâmer dans cette situation?
Les entreprises françaises devraient être, en grande partie, tenues responsables de cette impression d’une réduction du pouvoir d’achat. Le phénomène d’arrondissement au prix supérieur lors du passage du franc à l’euro a profité à bien des vendeurs sans scrupules.
D’autant plus que les bénéfices des entreprises en France ne sont que très partiellement réinvestis dans le système, puisqu’ils sont distribués sous forme de dividendes qui appartiennent en grande majorité à des intérêts étrangers. Plutôt que de racheter leurs propres actions, réinvestir à l’étranger et ainsi détruire du capital pour faire monter artificiellement la valeur de leurs titres à la bourse (en créant une rareté), pourquoi ces entreprises n’augmentent-elles pas plutôt le salaire de leurs travailleurs ? Elles en ont amplement les moyens…
J’ai l’impression que nous assistons, impuissants, aux débuts d’une crise du capitalisme occidental, tant bien en Amérique qu’en Europe et ce, au profit des pays émergents comme la Chine…
Quelques idées…
Augmenter les taxes (TVA, matières premières -eau, gaz électricité, carburants, baguette…), passer aux 35 1 heure symbolique (alzheimer, recherche de pointe, déficit sécu, etc…-), forfait sécurité sociale (mêmes prestations mais meilleures si participation), nouvelle taxe audiovisuelle pour lutter contre le piratage, majoration supérieur d’une amende au cas supérieur si même cas dans le même semestre, passport et carte d’identité chères (timbres fiscaux), timbre classique à 0.55€, délocaliser les « mauvaises » entreprises (normes, objectifs…), augementer péages…