A deux mois du premier tour de la présidentielle, la mobilisation des jeunes était nettement supérieure à celle de 2002, 81% des 18-35 ans contre 63% il y a cinq ans se disant en février tout à fait certains d'aller voter, selon un sondage IPSOS rendu public mercredi.
D'après l'enquête réalisée, c'est le problème du logement qui incite le plus les jeunes à aller voter (82%), devant les émeutes dans les banlieues de novembre 2005 (76%).
Suivent de la présence de Le PEN au second tour de 2002 (75%) et l' écologie (73%).
La crise du CPE les incite à aller voter dans des proportions moins importantes (60%), de même que la victoire du non au référendum de 2005 sur l'Europe (59%)