Le 8 mai 1945, c'était la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. La capitulation de l'Allemagne avait été signée la veille, le 7 mai à Reims. En revanche, la guerre n'était pas finie en Asie, les USA ou le Royaume-Uni ne fêtent pas le 8 mai. Le 15 août, Hirohito, l’empereur du Japon, capitule et le 2 septembre 1945, la capitulation du Japon est signée à bord du Missouri: C'est la fin de la Seconde Guerre Mondiale, mais il a fallu deux bombes atomique, Hiroshima et Nagasaki (1). Valéry Giscard d'Estaing avait supprimé le 8 mai, François Mitterrand l'a rétabli en 1981. Quel rapport avec Noutnoute ? Aucun… Le Réveil des Marmottes avait chargé le Mage Elland de faire un exposé sur cette date mais il est reparti dans ses prophéties à dormir debout. Noutnoute l'a donc remplacé au pied levé. C'est un peu tordu mais si on gratte, on peut, à condition de faire un [gros] effort, trouver des corrélations entre le 8 mai et ses trouvailles concernant Nicolas Sarkozy, l'Europe et une autre guerre, celle de Daniel Cohn-Bendit, venu terminer le travail de ses aïeux.
En 1938, l'Europe signe les accords de Munich. 70 ans plus tard, en 2008, elle signe ceux de Lisbonne. En 1939, l'Europe entre dans la guerre. 70 plus tard, en 2009, l'UE ratifiera officiellement le traité sans aucune consultation des peuples, le précédent traité ayant été rejeté par les Français et par les Néerlandais. En 1968, Daniel Cohn-Bendit et ses troupes démolissent Paris. En 2008, Nicolas Sarkozy veut rayer 1968 du bottin. Pourquoi ? À cause des chiffres ! Nicolas Sarkozy mesure 1,68 mètre de haut. Sarko est l'ami de George Bush et de John Mc Cain. Si Mc Cain gagne en 2008, ils auront 4 ans pour déclencher une nouvelle guerre, les prochaines élections présidentielles auront lieu en France et aux États-Unis la même année en 2012. C'est bien sûr un texte absurde de Noutnoute (2), il ne veut rien dire, il met simplement en évidence les bizarrerie du hasard (70 ans étant une génération biblique, 12 un nombre clé et 2 x 12 donne un nombre figurant dans l'Apocalypse). Bon… Noutnoute a trop lu les paraboles du Mage Elland.
1) Hiroshima
2) Noutnoute
MOSCOU, 7 mai – RIA Novosti. Il est impossible d’accorder du crédit aux promesses des dirigeants américains, a confié le dernier président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev dans une interview publiée mercredi par le journal britannique Daily Telegraph.
« Les Américains avaient promis que l’OTAN ne s’étendrait pas au-delà des frontières de l’Allemagne après la Guerre froide. Résultat, la moitié des Etats d’Europe centrale et orientale sont désormais membres de l’Alliance, et l’on se demande bien ce que sont devenues ces promesses. Cela prouve qu’on ne peut pas leur faire confiance », a déclaré M. Gorbatchev au cours d’un séjour à Paris.
« Les Etats-Unis ne supportent aucun Etat agissant de manière indépendante. Chaque président américain souhaite la guerre », estime le père de la Perestroïka, qui a adopté à la fin des années 1980 différentes mesures destinées à améliorer les relations russo-américaines.
« Nous disposions de dix ans, après la fin de la Guerre froide, afin d’édifier un nouvel ordre mondial, et nous les avons gaspillés, sans aucun résultat », a-t-il fait remarquer.
M. Gorbatchev a dénoncé le caractère « infondé » des déclarations de dirigeants américains qui accusent Moscou d’entretenir une rhétorique agressive entraînant dernièrement une dégradation des relations avec l’Occident, Washington étant responsable de l’augmentation de la tension dans le monde.
« Le problème, ce n’est pas la Russie. La Russie n’a pas d’ennemis, et n’a pas l’intention d’entrer en guerre contre les Etats-Unis ou contre qui que ce soit. On a parfois l’impression que Washington souhaite guerroyer avec la Terre entière », a déclaré l’ancien président de l’URSS, en référence aux déclarations du chef du Pentagone Robert Gates, qui a mentionné la menace présentée « par le cheminement incertain de la Chine et de la Russie ».
M. Gorbatchev a qualifié l’éventuel déploiement en Europe orientale d’éléments du bouclier antimissile (ABM) américain de « démarche dangereuse », qui « relance à un niveau inédit la course aux armements ».
C’est que l’on peut se poser quelques questions sur la paranoïa des Etats Unis et sur les risques que cela engendre pour le reste de la planête.