Vingt six fabricants de pâtes italiens viennent d’être sanctionnés pour entente sur les prix pour la période s’étalant d’octobre 2006 à mars 2008 par l’autorité de la concurrence.
L’amende s’élève à 12.5 millions d’Euros.
Sur fond de flambée des cours des matières premières, certains fournisseurs peu scrupuleux ont crû bon de consolider leur marge voire de les améliorer.
Ainsi, l’argument évoqué par les Ténors volubiles de la Grande Distribution tels que Michel Edouard Leclerc quant à l’envolée du coût des denrées alimentaires dans les linéaires serait viable ?
Au banc des accusés de cette affaire se trouvent des noms prestigieux tels que Barilla, Nestlé ou encore Cecco.
Le scénario est simple :
Concertation générale des fournisseurs de pâtes à propos des prix d’achat puis soumission aux structures amont des acteurs de la distribution.
Là, les centrales d’achat, dernier échelon avant la commercialisation publique, ont dû connaître des fortunes diverses en fonction des volumes brassés par leur réseau et du talent de leurs négociateurs. Quoi qu’il en soit, à la marge fournisseur s’ajoute la marge distributeur.
Les prix de vente consommateur ont donc été impactés avec plus au moins de force.
Ainsi, dans le cycle de commercialisation, les autorités de concurrence ont un rôle aussi important sur la régulation des prix d’achat que sur le respect des indices de prix dans les différentes zones de chalandise.
Le pouvoir d’achat évoluera positivement si chacun contribue à son niveau mais, une chose est sûre, il n’est jamais opportun d’être le dernier maillon d’une chaine.
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Quid du prix du blé qui augmentait ? Spéculation surla nourriture… on est mal parti
Merci
merci et oui effectivement, à une hausse réelle du prix des matières premières, il est aisé de faire passer quelques pourcentages de marges supplémentaires.
Visiblement il n’y a pas de petits profits… au détriment du consommateur cette fois encore.
Les autorités de contrôle ont du pain sur la planche.