21 décembre 2012, le business de la fin du monde.

Selon le calendrier Maya, il doit y avoir un grand cataclysme le 21 décembre 2012 censé provoquer la fin du monde. Hors, rien de prévu pour cette date…

La fin du monde semble être devenu depuis de nombreuses années un business lucratif, intéressons-nous à ce sujet.

Ca y est ! Le 21 décembre 2012, nous sommes tous censés mourir si nous en croyons le calendrier Maya. Pourtant, à l’horizon, dans l’espace, partout où nous avons des connaissances, les scientifiques, astrologues, ufologues, et je ne sais quels autres savants ne remarquent rien d’anormal. Aucun alignement des planètes, aucune tension sous terre, aucune météorite risquant de s’abattre sur nous, aucune invasion extra-terrestre prévue… Les plus crédules seront fortement déçus ! Eux qui ont souvent déboursé tant d’argent pour être sauvés, eux qui vont s’agglutiner dans des coins où ils seront censés être épargnés, que ce soit un bunker anti-atomique, un endroit où les extra-terrestres devraient atterrir pour sauver des humains, ou bien tout autre endroit devant être sécurisé le jour de la fin du monde…

Depuis les 21 mars 1843 et 23 mars 1844, la fin du monde ne cesse d’être annoncée régulièrement par divers groupes ( généralement des sectes ou des sortes de  gourous ). Evidemment, leurs prédictions ne se sont jamais réalisées ! Ce n’est que fumisterie, mais hélas, cela leur sert à soutirer de l’argent à des gens manipulables ou crédules, sans compter qu’ils les mettent dans un état de terreur, ce qui est néfaste. En effet, on se rend compte que la fin du monde est devenu un business lucratif car ceux qui le croient sont prêts à tout pour ne pas mourir, et se font donc aussi bien arnaquer par ceux qui ont diffusé ces prédictions que par ceux qui contribuent à l’entretien de ces dernières ( en vendant du matériel ou des biens pour sauver les gens d’une mort certaine ). Ils en sont même arrivés à créer une sorte de « tourisme » d’apocalypse, proposant aux crédules de visiter des sites où ils devraient être en sécurité, leur expliquant les gestes qu’ils devront effectuer, les consignes qu’ils devront respecter… Cela crée pas mal de remue-ménage, certaines municipalités sont envahies par des centaines voire des milliers de personnes terrorisées souhaitant sauver leur peau à tout prix, quitte à braver les interdits pour atteindre le lieu si convoité !

On pourrait donc attribuer le nom de « Commerce de la peur » au business de la fin du monde, mais hélas, cela ne s’arrête pas ici. En effet, il y a souvent plus néfaste : parfois il y a eu des vagues de suicides, collectifs ou non. D’ailleurs, le jour de la supposée fin du monde, des personnes, mentalement fragiles ou non, peuvent décompenser et se mettre à faire n’importe quoi sous prétexte que c’est la fin du monde et que nous serons soi-disant tous bientôt morts. Cela implique donc une insécurité temporaire durant les quelques jours précédents et suivant la fin du monde présumée. Sans compter que cela peut donner une bonne raison à des terroristes pour passer à l’acte, ces derniers étant friands de dates importantes…

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année, et surtout, n’oubliez pas que passé le 21 décembre, vous serez officiellement survivant de la fin du monde prédite par les Mayas ! 😉