110 euros c’est le prix que j’ai payé pour un aller-retour Paris-Limoges, en tout et pour tout 6h de train passé debout alors qu’il était stipulé sur le billet "places assises". 110euros pour un mal des transports à son paroxisme. La grève de la SNCF c’est ça ! Un voyage semblable aux transports de vulgaires animaux, entassés et sujets à l’expression la plus animale de la nature humaine : "pousse toi de là que je m’y mette", "cours", "pousse" et "prends la place des autres"

A qui veulent s’en prendre les fonctionnaires ? A l’Etat.

 

Qui handicapent-t-ils : les citoyens qui payent pour des clopinettes et qui sont dans la même situation qu’eux : l’énervement.

L’énervement contre qui ? L’état qui comme d’habitude promet des monts et merveilles et nous donne finalement des montagnes de faux espoirs. L’éducation, les transports, mais à quand le jour où le système fonctionnera correctement ?

 

Les problèmes de trains sont bien loin pour notre chef d’Etat ! Le jour où la grève touchera les jets privées, là il bougera. Le pauvre homme n’a jamais mis les pieds dans un train hormis les rares fois où il devait faire une illusion d’intrusion dans la vie réelle, la vie où les gens travaillent plus qu’ils ne prennent de vacances, la vie où les gens font attention aux autres !

 

 

Tout ça pour dire qu’on fait plus de pas en arrière qu’en avant, bientôt la digne école et les dignes transports ne seront accessibles que pour les dignes riches !

Il rame, il rame : c’est son petit train-train.

Et nous on galère, on galère dans nos rames de train !