Un concours en vue ou juste une envie d’avoir une monture au top de ses possibilités? Voici quelques conseils
1 – A quoi sert l’entrainement?
Le cheval qui travail est un sportif et il a donc besoin d’une adaptation à l’effort progressivement : c’Est-ce qu’on appelle l’entrainement. Un cheval ne doit jamais se lancer dans un travail inhabituel ou excessif sans y être préparé. En fait, il y a deux sortes d’entrainement : l’entrainement générale (physique et psychique) qui vise à mettre le cheval en pleine possession de ses moyens, sans risque pour sa santé, et l’entrainement spécifique, qui développe le savoir faire dans la discipline concernée. Les deux doivent se combiner.
2- L’alimentation : primordiale
S’il s’agit d’un cheval de club, sa ration est certainement fixée par le moniteur. Mais il faut savoir que si le cheval subit un entrainement un peu plus intensif, il faut peut être revoir son alimentation en augmentant légèrement la ration énergétique.
3- Bon poids, bonne forme
Avant de commencer un quelconque entrainement, le cheval doit être en bonne santé, sans aucun problème respiratoire ou locomoteur. Il doit être ni trop maigre, ni trop gros. Un cheval maigre doit être préalablement « retapé », un cheval trop gros serait essoufflé à l’excès et risquerait de sérieux ennuis de santé. Il lui faut suivre un régime avant de demander trop d’efforts.
4- Attention à la transpiration
Si le cheval est amené à travailler plus dur, il est indispensable de bien gérer le problème de sueur. En hiver, un cheval qu’on veux entrainer doit être tondu. Les effort engendrent inévitablement une certaine transpiration, mais il faut rester dans les limites de la normale et ne pas mettre le cheval « en nage ». Après une suée il ne doit pas rester immobile. Il faut opter pour une allure lente avant de le rentrer à l’écurie: il doit être quasiment sec. S’il est encore humide, il faut le bouchonner avec de la paille.
5- Cultiver son moral
Le moral d’un sportif joue un grand rôle dans sa réussite, le cheval ne doit jamais se lasser ou se démoraliser. S’il fait toujours le même travail, il s’ennuie. S’il se retrouve perclus de courbatures, il n’a plus envie de donner son maximum. S’il ne reçoit aucunes récompenses, il n’est plus motivé. N’oublie pas que le cheval est un animal de troupeau qui adore la compagnie de ses congénères. Son entrainement sera facilité s’il est accompagné par un autre cheval dont la présence le rassure et le motive.
6- Evalue les progrès
Les progrès de la condition physique se voient à des signes qui ne trompent pas : les cheval transpire et s’essouffle moins vite. Quand il est essoufflé le rythme respiratoire redevient normal plus rapidement.
7- De la variété
La variété dans l’entrainement est indispensable d’un point de vue psychologique et physique. Si tu fais faire la même chose tous les jours, l’entrainement sera incomplet, car il sollicitera toujours les mêmes muscles et les mêmes fonctions.
8- Le souffle
Le souffle se travail par des temps de galop courts, mais aussi rapide. Ne galopez jamais dans une descente ni sur le chemin du retour. Choisissez un chemin plat, ou en légère montée, ce qui évite au cheval de trébucher, limite son éventuelle tendance à tirer et augment l’efficacité de la mise en souffle. Démarrez le galop progressivement, avec un cheval bien échauffé au trot. Fait quelques dizaine de mètres au petit galop, puis augmente le train sans aller jusqu’à des vitesses folles. Soutenez ce train pendant 300 mètres si vous avez la place et la visibilité voulues. Puis repassez au trot et au pas, et laissez le cheval souffler calmement rênes longues.
9 – Choisis les allures
Le pas est une allures très utile : il développe la musculature sans fatiguer les membre et sans énerver le cheval. Une bonne promenade au pas est bénéfique, surtout si tu effectues de longues montées en pente douce, en laissant le cheval rênes longues pour qu’il étende son encolure. Le trot est également très important : il permet d’augmenter l’endurance du cheval. Le galop est surtout utile pour développer le souffle, il ne faut pas en abuser.
10 – Aller lentement, c’est aller vite
En aucun cas, il ne faut aller trop vite en besogne. Ce serait le meilleur moyen de tout rater. En matière d’entrainement ce qui compte, c’est la régularité. Si vous ne pouvez pas sortir votre cheval pendant 3 jours, inutile de vouloir rattraper le temps perdu en lui faisant quatre heures de travail. Cela ne compenserait rien du tout.