Le 06 octobre 2009 à 22 heures précises, un phénomène inédit s’est produit, à l’échelle de la planète. En effet, durant 2 minutes et 17 secondes, l’ensemble de l’humanité s’est évanoui. Les causes de ce black-out mondial demeurent pour le moment indéterminées mais les conséquences sont dramatiques : des accidents partout sur la planète et des morts qui se comptent en millions. Les survivants, quant à eux, décrivent tous une expérience identique : durant ces 2 minutes 17, leur conscience a fait un bond en avant dans le temps, jusqu’à la date du 29 avril 2010. L’humanité entière a vu son futur, par bribes. Et chaque individu ne vit plus que pour comprendre les raisons qui vont le mener tel qu’il s’est vu six mois plus tard, essayant tantôt de recréer le contexte, tantôt de lutter contre ce destin.
Synopsis
Cette description n’est pas un fait divers que votre mémoire aurait occulté, rassurez-vous. C’est le point de départ de l’intrigue d’une série désormais terminée, FLASH FORWARD (littéralement, "aperçu du futur").
FLASH FORWARD est une série américaine diffusée à partir de septembre 2009 sur la chaîne ABC. D’abord imaginée pour remplacer LOST auprès du public, la série ne trouve pas d’audience, la saison passe d’une programmation de 24 épisodes à un nombre effectif de 22 épisodes, et les producteurs finissent par annoncer aux fans l’arrêt définitif.
Néanmoins, la première et unique saison possède une unité, une cohérence et une ambiance qui la rendent vraiment intéressante à regarder.
Ambiance
Nous sommes dès les premières secondes plongés dans un univers de science-fiction déroutant par son réalisme ainsi que par les question qu’il fait naître (le poids du destin face au libre-arbitre).
Le premier épisode, épisode d’exposition, présente toute une galerie de héros plutôt attachants, dont les visions vont nous être données à observer aussi. La série repose sur le questionnement attendu : comment leur existence peut-elle changer au point d’en arriver là six mois plus tard ?
Pour certains, l’intrigue est placée sous le signe de la romance. Pour d’autres, les héros se retrouvent impliqués dans un conflit militaire. Mais la plupart des visions sont directement reliées à l’affaire policière qui concerne le black-out mondial (en trouver les raisons, les responsables, éviter un second black-out…), affaire menée par le bureau du FBI de Los Angeles et l’équipe de Mark Benford.
Les personnages, justement, sont tous très bien brossés, leur psychologie très bien présentée, et le spectateur s’implique rapidement. Les acteurs, dont certains sont parachutés d’autres séries à succès (Sonya Walger et Dominic Monaghan de LOST, Alex Kingston de URGENCES ou John Cho de OFF CENTER) donnent une vraie profondeur à chaque héros. Mention spéciale à Joseph Fiennes dans le rôle principal de Mark Benford.
Les dernières minutes du dernier épisode de la série ouvrent sur une saison 2 qui ne verra jamais le jour, ce qui peut être légèrement frustrant. Mais ce même épisode conclut de façon satisfaisante les énigmes ouvertes tout au long de la saison, ce qui laisse une impression générale plus que positive : une nouvelle série, un synopsis très original, un rythme intense, peu d’épisodes, un grand attachement aux personnages et une résolution efficace.
Que demander de plus, amis sérivores ?
Ouah ! Tu m’as fait peur !
je me suis dit, « je ne m’en souviens pas, je devais dormir ! »
Je suis rassurée, ce n’est qu’une série…ouf !!
Belle entrée en matière !