En 1950, cinq ans après la fin de la seconde guerre mondiale, éclata la guerre de Corée. Aujourd’hui, la zone est au cœur de tensions, déterminées par les prochaines manœuvres  militaires  prévues pour la semaine prochaine et pour les sanctions des Américains.  Hillary Clinton donne ses « recettes » pour résoudre le problème.

M.me Clinton a dit que les nouvelles sanctions limiteront l’acquisition et la vente d’armes, et  gèleront les avoirs des  dirigeants  de Pyongyang, qui sont accusés de permettre que des millions de personnes du pays  meurent de faim. 

La secrétaire d’État a aussi déclaré que les sanctions ont été conçues pour arrêter la vente de la technologie des armes de  Pyongyang  en échange de devises fortes, qui sont ensuite utilisées pour développer surtout des armes de destruction massive. Elle a ajouté que les sanctions n’étaient pas dirigées contre le peuple nord-coréen, mais contre leur gouvernement.

Selon la Secrétaire d’Etat américaine, les sanctions servent surtout à prévenir la prolifération des armes de la Corée du Nord,  et à  faire cesser les activités illicites, qui aident à financer leurs programmes d’armement et à décourager d’autres actes de provocation.  Le Secrétaire d’État a dit, enfin, que la Corée du Nord pourrait avoir un traité de paix, des relations normales avec les États-Unis et la fin des sanctions, si elle  terminait sa belligérance et  prenait des mesures irréversibles contre la création des armes atomiques.

 

En attendant, la Chine, alliée à la Corée du Nord dans la région, s’est inquiétée  des manœuvres navales au large de la péninsule coréenne, qui doivent débuter le dimanche prochain  et dureront quatre jours. Un total de 20 navires de guerre et sous-marins, y compris la porte-avions à  propulsion nucléaire  « George Washington », ainsi que 100 avions et 8.000 personnels de service y prendront part.

Le Pentagone aurait tenté de communiquer avec les responsables militaires en Corée du Nord, pour les avertir de l’imminence des manœuvres, mais les appels téléphoniques à Pyongyang n’ont donné aucun effet. Qin Gang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré: «Nous exhortons les parties intéressées à rester calmes et faire preuve de retenue et de ne pas faire quelque chose pour exacerber les tensions régionales ». L’appel de Quin Gang à la « prudence » est raisonnable, parce qu’il faut aussi penser que la Corée du Nord et la Corée du Sud sont encore « techniquement » en guerre, car aucun traité de paix n’a été signé à la fin de leurs trois années de conflit.