Près d'un mois après le dernier attentat du 12 décembre qui avait coûté la vie à François El Hadj, un candidat à la présidentielle dans un Liban qui n'a depuis toujours pas élu de président, l'explosion de Mardi a cette fois visé un véhicule de l'ambassade américaine à Beyrouth, tuant trois civils et en blessant 26.
Le porte-parole du département américain Sean McCormack a annoncé l'envoi d'agents du FBI (police fédérale) et de la sécurité diplomatique pour participer à l'enquête. L'attentat a été unanimement condamné. Il n'a pas été revendiqué. Un attentat-mystère de plus au pays du Cèdre…
Du côté politique, Amr Moussa, secrétaire de la Ligue arabe, est arrivé aujourd'hui même au Liban pour tenter une nouvelle fois de mettre un terme à la grave crise qui affecte le pays depuis près d'un an ; c'est principalement sur le partage du pouvoir entre les différents courants politiques que s'exacerbent les passions, dans un petit pays multiconfessionnel, où alliances se lient et se délient au gré des années… et des intérêts.