Souvenirs et portraits de PPDA

 Sa statue de cire trône au musée Grévin et il est la "star télé du siècle", d’après un sondage. Mais il est aussi écrivain. Lui, c’est : Patrick poivre d’Arvor, surnommé PPDA et ancien présentateur vedette du journal de vingt heure pendant 29 ans.

Son nouveau livre vient de sortir , un pavé de 368 pages, un roman qui navigue entre souvenirs et portraits.

 

PPDA : « Pour moi, tout est né à Reims »
"Il était au sommet de son art, à la tête du 20 heures de TF1, quand il a été écarté par Nicolas Sarkozy. Patrick Poivre d’Arvor revient dans son nouveau livre sur cet épisode et plus généralement sur les grandes rencontres qui ont émaillé sa carrière. Un ouvrage où il est également question de Reims, sa ville natale." (Publié le dimanche 14 avril 2013 dans le journal l’Union l’Ardennais)

 

 

Ici, entre les lignes qui défilent au rythme des yeux qui les lisent, on découvre des confidences sur son enfance, son penchant précoce pour l’écriture, ses nombreuses admirations pour ST-Exupéry, Piaf et la Callas, pour ne citer qu’eux.

On rentre aussi dans son intimité puisqu’il nous confie avec une certaine humilité ses deuils personnels.

 PPDA est aussi un passionné de sport et de musique. Son dévouement pour les causes humanitaires n’est pas en reste avec de beaux portraits de Soeur Emmanuelle et de Mère Thérésa. Mais pas seulement !

 

On se délecte ensuite de ses relations avec les Présidents de la République, François Mitterrand, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkosy. Ce dernier serait d’ailleurs responsable ou du moins à l’origine de son éviction soudaine de TF1, en 2008, à cause de son insolence contre le chef de l’état.

 

Il faut dire que l’homme n’a jamais fait dans le mièvre dans son métier de journaliste. N’hésitant pas à courir le monde, il a toujours fait son job en faisant preuve d’une relative bonne foi.

Souvent imprudent, il se montre parfois cabotin mais toujours malin, libertin et un tantinet naïf, sincère, honnête et sensible. Une chose est sûre, il n’est jamais loin de cultiver les contradictions, au risque d’en faire trop.

Malgré-tout, il apparaît attachant et c’est avec un plaisir non boudé que l’on lit son livre.

 

Seules les traces font rêver, souvenirs et portraits, Patrick Poivre d’Arvor, éditions Robert Laffont, 374 pages.