Le scandale des visiteurs médicaux

Ces messieurs qui vantent les mérites des laboratoires qu'ils représentent, seraient à l'origine d'un gigantesque gâchis des ressources de la Santé…

l'UFC- Que Choisir pointe du doigt un nouveau gaspillage monstre. Le coupable a pour nom "Plavix". C'est un antiagrégant plaquettaire préventif que l'on donne aux victimes d'infarctus afin d'éviter un nouvel accident. La molécule à la base de ses effets est le "clopidogrel".

Distribué par les laboratoires Sanofi et Bristol-Myers, le Plavix serait l'un des médicaments les plus prescrits, surtout de manière totalement abusive et inutile. l'UFC annonce un gâchis de 93 millions d'euros pour l'année 2002 ! Ainsi "l'aspirine protect", aux effets équivalents mais quasiment 30 fois moins chère, n'a pas été prescrite mais aurait permis des économies énormes. Pourquoi les médecins prescrivent ou surprescrivent donc ainsi ? (suite)

En cause, les visiteurs médicaux, ces "hommes en noir" de la publicité pharmaceutique proposent cadeaux et autres avantages aux médecins acceptant de placer leurs médicaments. On entre ainsi dans un système purement commercial ou les dépenses et la santé du patient ne sont plus qu'un jeu dans lequel chacun tente de se tailler la part du lion et de s'en mettre plein les poches.

Ainsi, entre 2002 et 2006, les économies auraient pu s'élever à… 1 milliard d'euros ! Si et seulement si les médicaments nécessaires avaient été prescrits. La France possède le nombre records de visiteurs médicaux : 1 pour 9 médecins ! La pression qu'exerce les lobbys pharmaceutiques est mise en cause et l'UFC a sa solution. Remplacer ces publicitaires pharmaceutiques par 1700 fonctionnaires au service de la Haute Autorité de Santé, que l'on financerait grâce à une taxe sur le marketing pharmaceutique…

Une réflexion sur « Le scandale des visiteurs médicaux »

  1. Depuis ce matin PFIZER réunit ses troupes à BARCELONE 450 délégués pour pouvoir mettre la pression sur les médecins . 5 jours de ‘seminaire’ à quel prix ?? qui paie l’addition ?
    Aurat-on le courage un jour de mettre un terme au plus gros scandake de la santé

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