Le désir de beauté ne date pas d’hier

 En matière de mode et de beauté, les goûts des anciens Égyptiens valaient leur pesant d’or.

Dans la société égyptienne, les soins de beauté ne sont pas qu’une affaire de femmes. Les hommes aussi font un copieux usage des cosmétiques.

 

  

Le parfum

Les Égyptiens sont réputés dans le monde antique pour la qualité de leurs parfums. Ces derniers se composaient d’huiles essentielles obtenues à partir de plantes, de fleurs (le lys ou le lotus, par exemple) et de fruits. Ces ingrédients étaient mélangés à d’autres huiles et épices. Leur fragrance était de celles qui imprègnent longtemps la peau.

Lors des banquets, les cônes de graisse parfumée aux herbes et aux épices s’ajoutaient aux parfums traditionnels.

Dès l’époque prédynastique et l’époque thinite, les Égyptiens ont conçu de ravissants petits vases en pierre, souvent très dure, afin de conserver les onguents. Certains d’entre eux sont exposés au Louvre.

Les flacons de parfums pouvaient être en albâtre et pourvus d’une panse arrondie ainsi que d’un col étroit, le tout fermé par un couvercle.

Le maquillage

Les yeux étaient maquillés avec du fard à paupière vert, réalisé à partir de malachite broyée et de khôl. Ces produits jouaient sans doute un rôle prophylactique en prévenant des maladies oculaires.

On les préparait soi-même sur des palettes à fards jusqu’à la fin de l’Ancien Empire. Par la suite, on se les procura tout prêts et les conservait dans de simples sachets ou dans des boîtes.

On faisait usage de double étui à khôl, en bois et en ivoire, constitué de deux compartiments fermés par des couvercles pivotants, l’un réservé au khôl et l’autre au stylet.

Il existait le même modèle d’étui mais simple, dont l’un est exposé au musée du Louvre (le couvercle manque malheureusement).

Les femmes se coloraient aussi les lèvres de rouge et de rose.

Dieux, cosmétiques et rituels

Les cosmétiques étaient très appréciés des dieux et servaient d’offrandes.

Au cours du culte journalier, la statue divine était parfumée pendant sa toilette.

Les embaumeurs consommaient aussi beaucoup d’huiles odorantes afin d’enduire les corps desséchés par le natron et assouplir la peau. Sept sortes d’huiles étaient utilisées pour les momies (et autant en l’honneur des dieux).

 

D’une manière générale, les Égyptiens ne manquaient pas de ressources en matière de cosmétiques. Les barbiers connaissaient de nombreux traitements pour boucler les cheveux, les fortifier. Il existait un onguent spécial pour éliminer les odeurs de transpiration, un autre pour raffermir la peau ou pour en supprimer les défauts, rougeurs, boutons.

Il arrivait que les ingrédients fussent importés de l’étranger, comme la Libye.

5 réflexions sur « Le désir de beauté ne date pas d’hier »

  1. Se faire une cure de beauté est nécessaire pour se sentir bien.
    Il faut croire que à l’époque de l’empire égyptienne, les femmes mettaient beaucoup de temps à préparer leur potion de beauté.

  2. les années passent par centaines – le monde change – évolue – régresse mais une chose reste imperturbablement: la coquetterie des femmes, pour le bonheur des hommes – JP

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