Vous avez tous vu l’info, nous avons tous été outrés par la violence du geste !

 

En tant que maman de 6 enfants, j’ai été confrontée à plusieurs caractères d’enfants, et comme je ne me suis que consacrée à mes enfants, quelquefois ça dépassait les bornes !

Je me souviens qu’avec ma première tout n’était pas tout rose !

Déjà, je désirais de toutes mes forces un garçon, moi qui n’avait vécu qu’avec des êtres du sexe féminin depuis mes 18 mois !

Ma première déception je l’ai eu à la naissance de ma fille, mais, le fait que mon bébé était en bonne santé et qu’elle était si belle a tout de suite fait évaporer cette déception !

 

Mais, 2 mois plus tard, de nuits  pratiquement blanches, de reproches de mon mari, de ma mère, les conseils à côté de la plaque, je me suis mise à avoir par instants des pulsions d’énervement extrêmes, difficiles à gérer !

Il m’est arriver d’empêcher ma fille de s’endormir pour qu’elle dorme la nuit, il m’est arrivé une nuit de la sortir de son berceau et de la secouer en lui hurlant de se taire !

 

Le manque de sommeil pousse à la folie !

Mon mari de l’époque s’est levé cette nuit-là, exceptionnellement, et a pu me traîter avec délectation de tous les noms, m’insulter, me montrer sa supériorité, lui il était calme !

 

J’avais 18 ans, j’avais été maltraitée, mon père m’a jetée à terre à 18 mois, j’ai eu un autre accident domestique toujours à 18 mois pour lequel j’ai fait 3 mois d’hosto…ce jour-là, j’aurai pu reproduire ce que j’avais subi !

Mais ça a été la seule fois !

Quand on s’imagine la chance qu’on a eu que le bébé soit sain et sauf, on remercie le ciel pour cette seconde chance !

Je ne veux pas excuser le geste de cette toulousaine qui a  laissé tomber, qui a jeté, son bébé, une petite fille de 15 jours, Zoé,  par la fenêtre du 8ème étage !

Je veux juste expliquer qu’il y a quelque fois des circonstances pour lesquelles la réalité nous échappe !

J’ai attendu avant de pouvoir vous transmettre mon sentiment sur ce drame !

L’histoire, comme elle a pu se passer :

Une jeune femme enceinte, dont le compagnon est médecin, a quelques problèmes de dépression, ou neurologiques, peut-être est-ce lié à la grossesse !

Cette jeune femme est resplendissante, la grossesse lui va si bien !

Le couple ne fait pas de vagues dans l’immeuble, il y a  deux ans qu’ils ont acheté un appartement au 8ème étage de cet immeuble dans lequel un problème d’ascenseur fatigue beaucoup cette jeune femme qui ne pouvait plus sortir de chez elle les derniers temps !

Est-ce de là qu venait le problème de traitement psychiatrique devant être mis en place ?

Est-ce ceci qui a poussé les médecins à déclencher l’accouchement  15 jours plus tôt ?

Cette femme s’est retrouvée  dans l’obligation de mettre fin à cette grossesse, écourter celle-ci, on lui a volé 15 jours ! Etait-elle prête ?

Une médication s’en est suivie, pour des problèmes psychiatriques, elle n’a donc pas eu le droit non plus d’allaiter ! Etait-ce son souhait ?

Cet enfant, elle ne le gérait pas, ce sont les médecins qui le géraient jusqu’au jour où elle est rentrée chez elle !

Le bébé pleurait beaucoup, mais comment le calmer ?

Avait-elle des conseils ? De l’aide ? Ou juste des reproches, des remontrances, des insultes ?

On la savait fragile, mais le jour où son compagnon reprend le travail, elle se retrouve seule pendant 6 heures !

De 13h à 19h !

 

La belle-mère était restée avec elle le matin, que lui a-t-elle dit ?

Comment l’a-t-elle aidée ?

Une voisine a entendu le bébé pleurer quand elle est partie faire ses courses, puis quand elle est revenue le SAMU était sur place, elle a compris de suite ce qui s’était passé !

Sa propre sœur est arrivée à 19 h sur le palier et a frappé une demie heure sans réponse ! Elle a du appeler la belle-mère pour ouvrir la porte, et se rendre compte du drame !

 

Que s’est-il passé exactement ?

Le trouble psychiatrique, le fait de se retrouver seule avec le bébé qui pleurait ne pouvait guère trouver d’autre issue !

N’oubliez pas que les paroles que l’on peut dire à une jeune maman qui doute déjà de sa capacité à être une bonne mère peuvent être lourdes de conséquences !

Elle peut délaisser son enfant, faire une dépression, lui faire du mal !

L’entourage a une grande responsabilité sur l’état général et le bonheur d’une maman et de son bébé !

Là, en l’occurrence, le compagnon est aussi coupable que la maman, il y a non assistance à personne en danger !

Cette jeune femme est maintenant hospitalisée, mais dès sa sortie elle sera jugée.

Est-ce qu’elle bénéficiera de circonstances atténuantes ? Aggravantes ?

Son compagnon sera t-il sermonné publiquement ?

VOILA CE QUI A ETE RAPPORTE DANS DIFFERENTS JOURNAUX

 

Janvier 2002 : à l’issue d’une dispute avec sa compagne, un homme de 31 ans défenestre leur bébé d’un mois qui meurt dans sa chute du 4e étage de leur immeuble à Montmorency (Val-d’Oise). Le père se jette ensuite lui-même dans le vide, mais n’est que blessé.

Janvier 2003 : une femme de 19 ans défenestre son bébé depuis le 3e étage d’un immeuble d’un quartier populaire de Montpellier (Hérault) après avoir accouché seule dans sa baignoire. L’enfant est retrouvé au bas de l’immeuble par un voisin, dans la neige et en état d’hypothermie. Il décède ensuite de ses blessures.

Septembre 2005 : une mère de 20 ans défenestre sa petite fille âgée de quelques heures d’un immeuble de six étages à Persan (Val-d’Oise). La jeune femme, qui avait caché sa grossesse à ses proches, venait d’accoucher dans les toilettes.

Mai 2006 : un bébé de neuf mois est retrouvé mort au pied d’un immeuble à Narbonne (Aude), après avoir été défenestré par sa mère, âgée 27 ans, qui reconnaît les faits sans pouvoir donner d’explication à son geste.

Juin 2007 : une femme de 29 ans défenestre son nouveau-né du 8e étage de l’immeuble de ses parents à Chambéry (Savoie), où elle vit. Cette femme, déjà mère d’un enfant de 3 ans qu’elle élevait normalement, avait caché sa grossesse à ses proches et accouché seule dans sa chambre.

Mai 2008 : une mère de deux enfants précipite son fils de 14 mois, dont elle avait perdu la garde, du 5e étage d’un hôtel payé par l’aide sociale à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Cette femme de 43 ans, en instance de divorce, essaye ensuite sans succès de tuer sa fille de 11 ans avec des médicaments.