Wikileaks : Vous ne passez pas par la case départ, vous ne touchez pas 20 000 francs

Les avocats de Julian Assange, Fondateur de Wikileaks, redoutent désormais que leur client finisse par être condamné à mort ou bien détenu à Guantanamo. Celui-ci doit être extradé vers la Suède ou il est accusé d’agressions sexuelles.

Selon un Document publié le 11 Janvier 2010, la défense juridique du « Hacker » Australien fait valoir que les Etats Unis tentent d’extrader l’homme sur le sol Américain plutôt que dans les pays nordiques.

Si c’est le cas « Assange risque d’être détenu à Guantanamo ou ailleurs » Guantanamo est actuellement utilisé par les USA comme un regroupement de prisonniers considérés comme très nuisibles pour la société, comme des terroristes et fondamentalistes.  Les défenseurs d’Assange et lui-même sont persuadés que les USA ont un plan pour l’accuser d’espionnage envers cette nation, étant donné qu’il est considéré comme responsable de la fuite sur internet de plus de 250000 documents confidentiels concernant la diplomatie Américaine. Le bras droit d’Obama, Joe Biden est allé jusqu’à le traiter dans la presse de « Cyber Terroriste »

Selon les avocats, si les Etats Unis mettent la main sur Assange sans que celui-ci ait la garantie de ne pas être condamné à mort, il y aurait un risque majeur pour sa vie. Tous les indices indiqueraient clairement que cette sentence serait appliquée.

Assange est actuellement en liberté surveillée, étant resté emprisonné durant neuf jours à Londres sous un mandat d’arrêt international délivré par Stockholm; il a finalement été relâché en payant la bagatelle de 410000 euros de caution. Celui-ci est actuellement contraint de séjourner chez l’un de ses amis dans le Nord-Est de l’Angleterre où il doit se soumettre à un couvre feu stricte, l’accusé est en réalité sous surveillance maximale.

Assange nie catégoriquement les faits « d’ordre sexuel » qui lui sont reprochés et affirme que ces accusations sont suggestives et que les femmes au cœur de l’affaire sont uniquement motivées par la vengeance, l’influence des autorités cherchant à l’emprisonner et par l’argent qu’il lui serait possible de soutirer dans ce genre d’affaire.