A l’instar des Voici, Closer, et autres magazines people, voici un site qui risque de mettre à mal,  non pas la réputation des sex girls et boys  ayant pour tout objectif , de faire parler de leurs frasques, mais Wikileaks s’applique a divulguer des renseignements qui risquent de mettre le feu à toute la Diplomatie Mondiale.

C’est le webzine OWNI, qui fut le premier à faire des révélations sur  le site qui fait trembler le Monde entier.

Le site crée en 2006, par Julian Assange, tient la vedette cette semaine.

Les fuites (Leaks) sont telles que le jeune Australien et sa bande de dissidents qui lui donne le grain à moudre pour ses révélations sulfureuses, a réussi à affoler la Planète toute entière :

De Washington à Paris en passant par Rome, Londres, Israël, et l’Iran, les révélations  indiscrètes, qui s’accumulent ont fait réagir les gouvernants et les élus des différents Pays ciblés par  cette hémorragie de  vérités qui font parties de celles que l’on aimerait bien voir à tout jamais  rester dans l’ombre.

Un petit résumé des inquiétudes des Grands de ce Monde :

De lourds soupçons ou des petites phrases assassines ?  Voyez plutôt

La diplomatie américaine est chahutée par les Documents que Wikileaks a révélé ce dimanche.

La plupart des partenaires de Washington ont affirmé leur soutien à la Maison Blanche, critiquant plutôt la démarche de Wikileaks, jugée "irresponsable et dangereuse". 

Pour Juppé, Wikileaks se "fait mousser" (c’est bien français çà, crédule, et minimisant les effets secondaires)

La France s’est refusée à confirmer aucun des propos attribués à des autorités et des diplomates français".

 Elle a déploré la divulgation "délibérée et irresponsable" des documents, "susceptible de nuire à la résolution de questions essentielles". 

Le numéro deux du gouvernement Alain Juppé a jugé "scandaleuses" les méthodes de Wikileaks.

"Il est irresponsable pour "se faire mousser" de porter sur la place publique de telles révélations. Ce n’est pas de la transparence", a-t-il ajouté. 

Inquiétude à Londres

Londres a condamné les fuites qui pourraient "mettre à mal la sécurité nationale".

Interrogé sur les conséquences possibles pour David Cameron du contenu des câbles, son porte-parole a répondu: "L’ambassade américaine nous a informés du contenu de ces câbles. Nous n’allons pas commenter tous les détails". 

Le quotidien britannique Guardian, qui a eu un accès préférentiel aux documents et s’est engagé lundi à publier prochainement des documents secrets américains contenant des jugements "embarrassants" sur le Premier ministre conservateur David Cameron et son prédécesseur travailliste Gordon Brown. 

De "piètres ragots", pour l’Italie

En Italie, le ministre de la Défense, Ignazio La Russa, a qualifié lundi les fuites de "piètres ragots". 

Les câbles évoquent certains dirigeants étrangers en des termes crus, et le président du Conseil italien Silvio Berlusconi n’y échappe pas. Il est décrit comme un dirigeant "incapable et inefficace".  

Pas de dommages sérieux, juge l’Allemagne

L’Allemagne a jugé que ses relations avec les Etats-Unis "ne devraient pas être endommagées sérieusement" malgré les critiques à l’égard d’Angéla Merkel

Néanmoins, on "ne peut pas exclure" que la publication de ces documents" puisse compromettre les intérêts sécuritaires de notre pays et de nos alliés", a déclaré le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Andreas Peschke. 

Pour la Russie, ce n’est pas une "tragédie"

La Russie – qualifiée d’ "Etat mafieux virtuel" – éprouve du "regret" et de la "gêne" après ces fuites, mais n’en fait pas une "tragédie". 

Le Kremlin et le gouvernement ont réagi avec prudence, alors que les câbles donnent l’image peu flatteuse d’un pays où le président Dmitri Medvedev "falot et hésitant", est dominé par le Premier ministre Vladimir Poutine, un "mâle dominant" qui reste en charge des dossiers cruciaux dont le nucléaire iranien. 

L’ONU pointe la "confusion" entre diplomatie et espionnage

L’ONU n’a pas voulu commenter directement la collecte d’informations par les diplomates américains sur ses fonctionnaires.

Le chef de la diplomatie belge, Steven Vanackere, a toutefois critiqué une "confusion entre le travail diplomatique et l’espionnage". 

"L’ONU est de par sa nature même une organisation transparente qui met un point d’honneur à informer les citoyens et les pays membres de ses activités", affirme le communiqué de l’organisation des Nations unies.  

Israël s’en tire bien !!

Au Proche-Orient, un haut responsable israélien estime qu’Israël "s’en tire à très bon compte", alors que les fuites confirment la position officielle d’Israël en faveur d’une grande fermeté à l’égard de Téhéran.

Ces révélations "démontrent qu’Israël n’a pas un double langage et dit en privé ce qu’il dit en public" à propos de la nécessité d’agir contre la menace d’un armement nucléaire iranien, a-t-il précisé.  

« Il s’avère que tout le Moyen-Orient est terrifié par la perspective d’un Iran nucléaire ».

Les pays arabes poussent les Etats Unis à une action militaire de manière bien plus effrénée qu’Israël", a-t-il estimé. 

Une publication "malheureuse", selon l’Afghanistan

L’Afghanistan déclare aussi que ces révélations ne devraient pas ternir ses relations avec les Etats-Unis, en dépit de documents décrivant le président Hamid Karzaï comme "faible" et son frère Ahmed Wali, comme un baron de la drogue corrompu. 

Le porte-parole de la présidence Waheed Omer a jugé "malheureuse" la publication de ces documents.

Il a précisé que ses services continuaient à étudier les dossiers. "Nous n’avons jusqu’ici pas trouvé de choses vraiment importantes, et nous réagirons si nous en trouvons", a-t-il ajouté.

Ahmadinejad accuse les Etats-Unis

Si le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que les documents relatifs à l’Iran étaient "sans valeur", il accuse Washington d’être à l’origine de la publication.

"Ces documents ont été préparés et diffusés par le gouvernement américain selon un plan et dans un objectif précis. Ils font partie d’une campagne de guerre de l’information (contre l’Iran), mais n’auront pas l’impact politique désiré".

(Dans une de ces notes, Mahmoud Ahmadinejad, était vu "comme Hitler".) 

 

Julian Assange , le James Bond  Internet, et sa « bande d’espions », risquent-ils la Prison ?

Il ne sera pas facile de les faire taire.

Ses correspondants étant éparpillés aux quatre coins du Monde, et en « Guerre », avec leur pays d’origine.

Où se situe la limite entre la Liberté d’Expression, et les lancements de roquettes verbales qui risquent de faire plus de dégâts, qu’une Bombe Atomique ?

Allez j’exagère juste un peu.

Un accident malheureux, ne suffira pas à éteindre la mèche allumée d’un contre-espionnage où les secrets d’État, se consomment comme de vulgaires « nouvelles » !

Sources : OWNI, le Monde.fr, Le Figaro, etc, etc….

Vidéo : du 30 Novembre 2010 :

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