Vous aurez peut-être des bronchites. Mais pas de branchies.
En tout cas, pas tout de suite…

Souvenez-vous : la propagande catastrophiste nous racontait que l’archipel Kiribati serait englouti avant l’an 2000, puis dans les 10 années suivantes, ce serait le tour des Maldives et des rivages laguno-insulaires du  Bangladesh de disparaître. Avec des centaines de millions de réfugiés climatiques…
Généreux donateurs dégainez vos chéquiers !
Or que voit-on en réalité?

Les Kiribati sont toujours là, on a compris que les effondrements partiels de terrain observés étaient dûs un pompage excessif de la nappe aquifère pour répondre aux besoins du tourisme.
Quelques unités de dessalement d’eau de mer ont réglé le problème.

Aux Maldives, les seules îles qui ont perdu un peu de surface sont des atolls déserts dans lesquels on a pioché des blocs de corail pour les empiler sur des platiers affleurants afin de construire des îles artificielles. Ou agrandir les atolls existants. Pour pouvoir héberger encore plus de touristes, principale ressource économique  de ce pays insulaire.
D’ailleurs, lors du tsunami de 2004, alors que cet archipel était en plein dans la trajectoire de l’onde de choc, sans rien pour le protéger, aucune île n’a été submergée.
Et c’est compréhensible. Si les îles dites basses existent toujours, c’est parce qu’elles ont été assez hautes pour résister aux cyclones et aux ras-de-marée depuis des millénaires. Et que l’activité madréporique ne cesse de les rehausser.

 

Quant au Bangla Desh, le rivage est en perpétuelle reconstruction du fait des marées, des moussons et des alluvions du Gange et du Brahmapoutre.
Si les "savants" du GIEC & Co avaient eu la curiosité de regarder les cartes et Instructions Nautiques de l’amirauté britannique établies au temps de l’empire des Indes, ils auraient constaté qu’au cours du XXème siècle la terre a gagné sur la mer et non l’inverse.
Mais quand la science s’efface devant l’idéologie, si la réalité n’est pas conforme à l’idée qu’on s’en fait, c’est la réalité qui se trompe !

La lente remontée des eaux qui a commencé il y a 18.000 ans n’est pas un phénomène nouveau. Pas plus que les variations climatiques liées aux cycles solaires.
Et la terre n’est pas sur le point d’être submergée car l’eau apportée par les rivières amène des sédiments renfonçant des rivages, de même que les courant marins érodent un endroit pour en reconstruire un autre. Notre planète continue de vivre sa vie, comme elle le fait depuis des millions d’années, et les humains sont bien prétentieux de s’en croire les maîtres d’oeuvre.

Reste la fonte des glaciers qui serait la cause déterminante du déluge annoncé. Parlons-en !

 

D’abord en ce qui concerne les glaciers de type alpin.
Leur pérennité dépend moins d’une température globale (ou moyenne au choix) que des précipitations de printemps. L’albedo de la neige récente ayant un pouvoir réfrigérant plus important que celui de la vieille neige "grise".

En outre, le temps de réaction d’un glacier alpin est de l’ordre de 40 à 50 ans.
Ainsi, s’il a reculé sur les cartes postales entre 1950 et 1970, c’est à cause de vagues de chaleur ou de chutes de neige insuffisantes aux alentours de la première guerre mondiale.
Et que dire des glaciers de l’Himalaya où le temps de réaction observable est au minimum d’un siècle. Si réchauffement climatique il y a eu, il est terminé depuis la Belle Epoque !
Par ailleurs, les glaciers de Nouvelle Zélande de type alpin continuent d’avancer…

 

Quant aux glaciers polaires… Ceux du Groënland ont reculé de façon significative il y a 4.000 ans  rendant ses côtes habitables (culture paléosibérienne des Saqqaq, chasseurs de grands mammifères) avant de regagner du terrain lors du petit âge glaciaire du XVème siècle chassant les Vikings.
La fonte actuelle, si elle se poursuit, ne serait qu’un retour au status quo ante.

Reste l’Antarctique dont les glaciers n’ont cessé de gonfler globalement, en masse et en volume. C’est visible au moins depuis que des satellites d’observation existent. Et les carottages profonds confirment autant l’évolution à la hausse que les cycles climatiques chauds et froids.

Même si le vélage (dislocation d’icebergs en périphérie) suit des cycles aléatoires sur certaines côtes, donnant l’impression d’augmenter ici en oubliant qu’il est stoppé là, ses causes réelles
remontent à plus de 10.000 ans !
Le réchauffement survenu au début de l’holocène commence à peine à se faire sentir en périphérie, mais n’a pas encore atteint les régions continentales de l’Antarctique !

Au fait, savez-vous qu’après les savants-astrologues du réchauffisme, d’autres savants tout aussi péremptoires, avides d’honneurs et de subventions, nous prédisent un nouvel âge de glace inéluctable ?
Vous rêviez du trimaran ? Ce sera le traineau aussi marrant.
http://iceagenow.info/2011/11/russian-scientists-predict-100-years-cooling/