AFP le 20/11/2008 00h05 La Bourse de New York a plongé mercredi à ses plus bas niveaux depuis plus de cinq ans, après la publication d'un sombre diagnostic de la Réserve fédérale qui voit la crise économique se prolonger sur toute l'année 2009: le Dow Jones a perdu 5,07% et le Nasdaq 6,53%.
Selon des chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a lâché 427,47 points, à 7.997,28 points. Il a terminé sous la barre des 8.000 points pour la première fois depuis mars 2003.Le Nasdaq, à dominante technologique, a reculé pour sa part de 96,85 points, à 1.386,42 points, au plus bas depuis avril 2003 et l'indice élargi Standard & Poor's 500 de 6,12% (52,54 points), à 806,58 points.Les valeurs bancaires ont été une nouvelle fois massacrées, comme au plus fort de la crise de l'automne, et Citigroup, l'ancien numéro un mondial de la finance, a vu son cours s'effondrer de 23% sur la séance.(…)Selon Art Hogan, de Jefferies, le marché a été "surpris" par la publication des minutes de la Réserve fédérale, qui a révisé en forte baisse ses prévisions pour 2009 et n'exclut plus une baisse du Produit intérieur brut. "Ils ont changé leurs interprétations sur le chômage et la croissance à venir", a souligné M. Hogan.Autre élément qui a alourdi la chute de Wall Street, la dégringolade des institutions financières en Bourse.La décision du secrétaire au Trésor Henry Paulson de ne pas puiser davantage dans les 700 milliards de dollars mis à sa disposition par le Congrès jusqu'à la prise de fonction du prochain président Barack Obama, a mis la pression sur le secteur financier, a expliqué l'analyste de Jefferies.Citigroup, qui n'arrive plus à retrouver la confiance des investisseurs, s'est effondré dans un volume d'échange plus de deux fois supérieur à la normale: son action est tombée à 6,40 dollars, son plus bas niveau depuis treize ans. Sa capitalisation boursière a fondu à 35 milliards de dollars. "La seule explication pour une telle chute est que les opérateurs de marché pensent que Citigroup prend le même chemin que Lehman, AIG et Wachovia", a estimé Douglas McIntyre, de 247WallSt.com, en énumérant une liste d'institutions financières faillies ou reprises par des concurrents.(…)Troisième élément qui a miné le marché, la possibilité que le Congrès reste sourd au plaidoyer des dirigeants des constructeurs automobiles, venus à Washington réclamer les aides indispensables pour leur éviter la faillite."Cela ne semble pas se passer très bien", observait Anthony Conroy, de BNY ConvergEx Group.(…)
Le Dow Jones chute de 15 % et le Nasdaq de 18 % en 5 jours…
Depuis le 1er janvier le Dow Jones a perdu 43 %, le Nasdaq 50 %, le Nikkeï 50 % et le CAC40 : 46,91 %, c’est-à-dire que les indices ont été divisés par 2. Comme les fonds de placement et d’investissement font à 95 % moins bien que les indices boursiers, on peut estimer que 100 euros placés le 1er janvier 2008, valent moins de 50 euros (et parfois beaucoup moins)11 mois après, c’est aussi le cas des placements en assurance-vie qui sont investis en action…
La crise s’aggrave aux Etats-Unis et au Japon, les marchés dévissent
AFP le 20/11/2008 22h38
La propagation des effets de la crise financière mondiale a fait de nouveau s’effondrer jeudi les marchés mondiaux, démoralisés par les sombres perspectives américaines, un déficit commercial au Japon et l’extension de la crise dans l’automobile.
Wall Street est tombée à son plus bas niveau depuis cinq ans et demi, l’indice Dow Jones perdant 5,56% à 7.552,29 points.
« C’est très dangereux, le marché teste ses planchers », a jugé l’analyste Lindsey Piegza, de FTN Financial. « On ne reçoit que des indicateurs économiques calamiteux ».
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Le département américain du Travail a annoncé une hausse du nombre des nouveaux chômeurs indemnisés au cours de la semaine close le 15 novembre, avec 542.000 nouveaux dossiers déposés.
Cette augmentation, supérieure aux attentes des analystes, illustre la détérioration du marché de l’emploi aux Etats-Unis, alors que le taux chômage a atteint en octobre 6,5%, son plus haut niveau depuis 14 ans, et que la Réserve fédérale (Fed) estime qu’il pourrait monter jusqu’à 7,6% en 2009.
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Les Bourses européennes ont beaucoup souffert. La Bourse de Paris a replongé, le CAC 40 lâchant 3,48% et terminant sous la barre des 3.000 points pour la première fois depuis cinq ans et demi. Francfort a perdu 3,08% et Londres 3,26%. L’Amérique latine a décroché, Buenos Aires perdant 6,58%. Les marchés asiatiques avaient donné le ton, plombés par l’annonce rarissime d’un déficit commercial au Japon, déjà entré en récession au troisième trimestre. Tokyo a abandonné 6,89% et Hong Kong 4,04%.
Le Japon, qui subit l’effet conjugué du yen fort et du ralentissement brutal de la demande chez ses principaux clients, a enregistré en octobre la pire chute de ses exportations en sept ans.
Sur le terrain industriel, la crise automobile, partie des Etats-Unis, continue de s’étendre. Partout dans le monde, les constructeurs automobiles suppriment des emplois et réduisent la cadence de leurs usines.
A Washington, les « trois grands » constructeurs américains, Ford, GM et Chrysler, qui emploient à eux seuls quelque 564.000 personnes à travers le monde, essayent de convaincre le Congrès de les sauver de la faillite avec un plan de 25 milliards de dollars.
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Au Canada, la filiale de Chrysler demande une aide financière d’un milliard de dollars (781 millions USD) aux pouvoirs publics pour traverser la crise, selon la presse.
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En Europe, la situation n’est pas plus brillante. En France, PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi qu’il allait supprimer 3.550 emplois par des départs qu’il affirme volontaires.
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La Commission européenne prévoit un plan de relance de la croissance qui « représenterait 1% du Produit intérieur brut de chaque Etat membre », selon une porte-parole du ministre allemand de l’Economie Michael Glos. La France, qui préside l’UE, n’a pas confirmé « à ce stade » le montant de 130 milliards d’euros. L’UE a par ailleurs approuvé un prêt de 6,5 milliards d’euros à la Hongrie pour l’aider à surmonter les difficultés nées de la crise.
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En Russie, le chef du gouvernement Vladimir Poutine est monté en première ligne, promettant aux Russes de « tout faire » pour éviter une déroute financière, dix ans après le traumatisme de 1998 et l’effondrement du système bancaire.
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En Russie, le chef du gouvernement Vladimir Poutine est monté en première ligne, promettant aux Russes de « tout faire » pour éviter une déroute financière, dix ans après le traumatisme de 1998 et l’effondrement du système bancaire.
Ce qu il y a de bien c’est que la Russie a perdu de son agressivité.
C’est toujours cela de gagné.
Les seuls à plaindre dans cette histoire son les ouvriers qui vont perdre leur emploi ou le moyen de vivre correctement.
version corrigée
Les seuls à plaindre dans cette histoire sont les ouvriers qui vont perdre leur emploi ou le moyen de vivre correctement.