Vulgum pecus et dura lex. Qui d’entre nous oserait dénigrer la compétence d’un énarque doublé d’HEC appartenant au corps de l’Inspection des Finances ? Et de plus Secrétaire Général Adjoint de l’Elysée. Personne. Le problème n’est donc pas là. Ce ne serait que basse polémique.
La compétence (ter) nous a été scandée avec une réminiscence gaullienne dépourvue toutefois de son cabri par notre Président d’humeur capitolienne.
Il serait malvenu de s’apercevoir quand même que cette compétences s’appliquait, il y a peu, à encenser le système qui s’effondre en nous encourageant à l’endettement.
Que les mêmes soient nos sauveurs laisse à penser… A moins que leur agilité ne soit aussi forte que leur zèle d’antan.
Mais plus grave paraît le regard que notre élite porte à la législation.
Contre le pantouflage, une bande de va-nu pieds a voté des lois pénales précises et rigoureuses. Il s’avère que notre Président en est dispensé. L’exemple vient de haut. On ne peut plus haut. Certes, il s’agit d’une urgence bancaire. Encore quelques actionnaires à sauver de la noyade.
Pour interpréter la loi, est adjoint un comité d’éthique qui, en ayant la bonne idée de se réunir, statuera sur son application. Il faut une bonne dose de naïveté pour croire que fric et éthique riment. Argent et morale sont incompatibles depuis la nuit des temps.
Et nous, basse-cour de la ferme de La Fontaine, sommes intimés de respecter la Loi. Pour une urgence médicale, outrepassez la vitesse limite devant un radar. Oh ! de 5 km/h, et essayez de vous affranchir de la verbalisation, vous finirez au tribunal à vos dépens, vulgum pecus ! O
n peut craindre qu’avec un tel exemple, nombre de citoyens croient désormais appartenir à l’élite de notre pays.
Beaucoup de nos dirigeants sont mauvais. (Ils sortent tous des mêmes écoles)
C’est ce que pense la plupart des français.
Mais pour autant ils ne le sont sans doute pas tous.
Concernant le cas de la Caisse d’Epargne et des Banques Populaires, ne croyez vous pas qu’il vaudrait peut être aussi se poser des question sur la responsabilité des anciens dirigeants qui pendant des années se sont alloués de gros salaires, des primes, des indemnités, des avantages divers.
Ils ont été mauvais et ont vécu comme des princes et personne ne leur reproche rien.
Se rappelle-t-on que lors de la création de leur filiale commune, les dirigeants s’étaient alloués une super prime alors qu’il ne faisait que leur boulot. Et mal de surcroit.
La vache « qui rit » et les gens qui pleurent….
Vulgum Pecus l’expression est savoureuse, d’autant que se tient actuellement le Salon de l’Agriculture….
Pendant le salon ces pauvres vaches se font traire 40.000 litres de lait(sic)!
Fusion des Banques ?
Bonjour Nicanor je suis très étonné du peu d’articles sur ce sujet les Français sont-ils
déjà tous robotisés ? moi j’ai ma souris qui dérape quand je voie ce qui se passe a la
tête de cet état Français !
« Notre » président il fût un temps a crée pour tout les problèmes a chaque fois une commission ,soit ses ministre sont incapables soit toutes ses commissions sont orienté et maintenant cela ne va plus assez vite , »Il » nous présente leurs conclusions avant qu’ils ne se sont réunie ????
La nomination de ce super directeur est donc bien le vœu du Roi? s’est d’autant plus troublent que s’est le même qui a crée la filiale qui a un fond du sac percé ???
J’espère simplement qu’il vont enlever l’emblème de l’écureuil il ont complètement déshonoré cette animal qui n’a plus au qu’un rapport avec ce qu’ont fait les dirigeants de cette banque! Honte a ses directeurs et a l’état du laissé faire! :'(
Que Sarkozy nomme quelqu’un de confiance à la tete de ces 2 banques , pourquoi pas puisque l’argent de l’Etat est engagé. Le problème réside surtout dans le CV de l’élu qui bien qu’Enarque et HEC et commis de l’ETAT, n’a pas exercé de fonctions vitales au sein d’une banque.
Si on regarde de plus pres son CV:
Diplômé de HEC et de l’IEP Paris, il est ancien élève de l’École nationale d’administration (promotion Jean Monnet) ; il en est sorti major en 1990, ce qui lui a permis d’intégrer l’Inspection générale des finances.
En 1994, il est nommé rapporteur puis secrétaire général adjoint du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri). Chef du bureau des marchés financiers à la direction du Trésor, de 1996 à 1999, puis secrétaire général du Club de Paris, il est promu, en 2001, sous-directeur du financement et du développement des entreprises au Trésor.
En 2002, il devient directeur adjoint du cabinet de Francis Mer, puis de Nicolas Sarkozy, au Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. De 2005 à 2007, il est associé-gérant de Rothschild & Cie Banque. C’est d’ailleurs à cette période qu’il participera à la création de Natixis (qui entraînera dans la tourmente la Banque populaire puis de la Caisse d’Epargne en 2008).
c’est lui qui par ses fonctions chez Rotschild accompagne une fusion en créant NAtexis et plonge indirectement ces 2 banques dans la tourmente!!!!
De juin 2005 à février 2009, il est secrétaire-général adjoint de la présidence de la République française.
Il est récompensé de ses bons et loyaux services et du désastre Natexis en en devent le président.
CONCLUSION: Si vous voulez gravir les échelons du pouvoir, faites des « co…. » énormes.
non sans rappeler La Fontaine
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Chère Agnèsb, sans doute aussi belle que son modèle. Je ne me suis pas permis de détailler le CV du plus compétent de nos banquiers (qui ne l’a jamais été). Mais je souscris à votre point de vue et retourne me délecter des sournoises bestioles de La Fontaine entre 2 chapitres de la princesse de Clèves.
. C’est d’ailleurs à cette période qu’il participera à la création de Natixis (qui entraînera dans la tourmente la Banque populaire puis de la Caisse d’Epargne en 2009
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Oui mais ce n’est pas la création de cette société qui pose problème, c’est sa gestion.[/b]
je trouve honnetement que cette fusion est une absurdité totale; on voit trop à l’étranger que ces fusions créent des collosses aux pieds d’argile incapables de se relever à la moindre crise (Citigroup, AIG, RBS, sont des exemples récents)
Ce n’est pas la taille qui est à remettre en cause c’est le mode de gouvernance.
peut etre mais la taille compte aussi. Les entreprises ont tellement eu peur de se faire manger les dernières 10 années qu’elles ont fusionné ou acheté; elles sont devenues moins liquides et plus vulnérables à une crise. Citigroup et Merryl Linch sont l’exemple de mastondontes avalant dans tous les pays, créant des structures ingérables, licenciant une main d’oeuvre en appauvrissant le service aux clients lambda, servis en cela par l’apparition de la banque en ligne. Il fallait un compte en banque de 500 k€ pour avoir un vrai conseiller attittré ; mais les consortium automobiles s’y sont brulés comme Mercèdes, Renault et BMW.
Porsche a su tirer les marrons du feu tant q’il a gardé une taille d’entreprise familiale mais il joue sur un registre luxe peu touc par la crise
small is beautiful dans certains
Les fusions sont surtout ennuyeuses pour leurs conséquences sur l’emploi et sur la concurrence donc pour les clients que nous sommes.
En grandissant, elles se mettent à l’abri de certains dangers mais en cas de chute les conséquences sont plus importantes.