Ce que l’on qualifie communément de "beau" est souvent à notre échelle : la mer, les fleurs, un coucher de soleil… Mais est-ce que le beau n’est pas au contraire en toute chose même celles auxquelles nous n’avons pas accès ? Depuis l’invention relativement récente du microscope électronique, l’homme a pu désormais avoir accès à l’infiniment petit, je vous laisse découvrir cette beauté imperceptible.

 

 Qui a dit qu’une moisissure ne pouvait être belle, cela soulève un paradoxe : l’aspect repoussant cache peut être un intérieur empli de beauté, comme on dit : "L’habit ne fait pas le moine", l’illustration parfaite de ce paradoxe est dans ces photographies (1) et (2) qui sont toutes deux des moisissures : strachybotrys atra (1) et spergillus ustrus (2). La photographie (3) montre des cristaux de vitamine C, leurs structures en feuilles de fougères est remarquable.

 

La photographie (1) représente une diatomée d’eau de mer, c’est une algue, sa structure ressemble beaucoup à un coeur d’artichaut mais bien sur en miniature puisque ceci est une observation au microscope électronique on peut alors penser en observant la structure des diatomée et de la vitamine C, que la nature semble avoir une "base de structure" qu’elle pourrait réutiliser à différente échelles et sur différents organismes.La photographie (2) est une observation de cristaux de vitamine E apparemment les tableaux abstraits ne sera pas si abstrait que ça, la nature aurait elle inventée l’art avant l’homme ? La photographie (3) montre une partie de l’oeil et la trompe d’un papillon faisant partie de la famille des Ochlodes. L’enroulement de la trompe est également très impressionnant à voir en microscopie.  Vous pouvez retrouver l’ensemble de ces photographies et bien plus sur le site suivant : http://www.denniskunkel.com/index.phpPetit inconvénient : il est en anglais mais je suis sure que vous irez y faire un tour pour le plaisir des yeux et de la curiosité !