A ce jour, sur presque 80 pays qui condamnent l’homosexualité dans le monde, 30 sont en Afrique, dont le Cameroun. Depuis quelque temps, trois jeunes camerounais croupissent en prison, pour « pratique de l’homosexualité » ; et ils risquent une peine d’emprisonnement considérable. Car, la loi camerounaise punit et très sévèrement cette pratique. Malgré toutes les pressions des organismes luttant pour la dépénalisation de l’homosexualité, elle reste encore formellement interdite au Cameroun, et constitue même un sujet tabou au sein de la société.  Car, les camerounais la trouve presque animale et ne trouve aucun intérêt à faire un quelconque débat là-dessus. Au jour d’aujourd’hui, seule l’avocate Me Alice Nkom s’est régulièrement et à mainte reprises positionner en défenseur de la cause des homosexuels camerounais. Pour de nombreux camerounais, l’homosexualité n’est ni plus ni moins qu’une pratique diabolique vide de tout sens d’humanité.

Malgré cette marginalisation et cette stigmatisation de l’homosexuel camerounais, certains pensent qu’on arrivera un  jour à autoriser l’homosexualité au Cameroun. Sans toute fois conseillé à ces gens de cesser de rêver, il convient de leur dire que tout est réuni pour cette pratique ne soit jamais autorisée au pays. Du moins dans un futur proche. Car, de nombreux camerounais restent encore  fortement attachés aux valeurs fondamentales africaines, qui voient en la sexualité un acte de procréation et non de plaisir. Aussi, ils sont confortés dans leur position par les Eglises qui dans leur quasi-totalité présentent  cet acte comme une pratique purement démoniaque.

Ce mercredi 02 novembre 2011 sur les antennes de la Radio France Internationale, l’ancien garde des sceaux Français Robert Barentin  s’est dit surpris de cette position camerounaise. « Entre deux adultes consentent, chacun est libre de disposer son corps… » a marteler celui qui a dépénaliser l’homosexualité en France en 1980 avant d’ajouter qu’il soutiendra personnellement ces trois camerounais qui sont actuellement poursuivis à cause de leur orientation sexuelle. Seulement, ce grand juriste français oublie que c’est son pays qui veut nous imposer la démocratie ; une démocratie qui promeut la souveraineté  du peuple. Pourquoi veut – il  refuser le choix du peuple camerounais qui refuse l’homosexualité. D’ailleurs, ce combat qu’il veut mener est perdu d’avance car aucun camerounais de souche ne peut en l’état actuel,  accepter que l’homosexualité soit autorisée au pays.  Si oui, l’homosexualité sera autorisée au Cameroun quand la polygamie le sera aussi en France !