Le 20e sommet de la conférence de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC), l’organisation économique de la zone Asie-Pacifique s’est tenu à Vladivostok, en Russie, les 8 et 9 septembre 2012.

Cet évènement, co-organisé par le français Richard Attias, avait pour objectif de permettre « non seulement d’apporter des investissements dans le secteur éducatif et pour les infrastructures de Vladivostok, mais démontrer également la détermination de la Russie à être un acteur productif de la très productive région pacifique », comme l’a expliqué l’homme d’affaire dans une tribune publiée par le Huffington Post américain.

En effet, la ville hôte de l’événement, Vladivostok, n’a pas été choisie au hasard. Sa position géographique privilégiée (très proche de l’Asie) en fait un axe important de la stratégie d’investissement de l’état russe, qui y a déjà injecté plus de dix milliards de dollars.

Les déclarations des dirigeants russes, qui estiment que l’axe pacifique est « le facteur le plus important des succès futurs du pays », expliquent parfaitement ce choix.

Vladivostok a donc bénéficié, ces dernières années, de la construction d’un nouvel aéroport, d’une station d’épuration, d’un train express, de deux ponts et d’une usine de déchet.

La ville est surtout sur le point d’ouvrir un campus universitaire international d’élite, avec une capacité d’accueil de 25 000 étudiants et pour lequel l’état Russe investira, en tout, 20 milliards de dollars.

L’objectif de la Russie est de positionner  cette future université parmi les 300 meilleures universités mondiales.Ce projet a d’ailleurs été présenté à l’occasion du sommet de l’APEC.

Comme l’explique Richard Attias, le sommet de l’Apec aura été l’occasion de faire découvrir la ville de Vladivostok, « un symbole du visage en mutation de la Russie ».