Viva la Revolucion.

Il y a un moment déjà, j’ai commencé la rédaction d’une nouvelle, étant donné l’actualité révolutionnaire de ces derniers mois je me suis dit : pourquoi ne pas proposer le début pour avoir des avis ? C’est donc ce que je fais à 5h du matin après une nuit blanche, je vous propose ce prologue de ma nouvelle à la lecture. C’est loin d’être du grand art, certes, mais l’important est de prendre plaisir à écrire non ?

 

 

 

Une explosion secoua la ville. Les fenêtres de centaines de bâtiments explosèrent dans un ensemble parfait, une suite de notes aiguës. Des cris hystériques s’élevèrent dans les rues sombres de la ville. La poussière s’élevait dans les airs et recouvrait peu à peu les bâtiments alentours. Des blocs furent arrachés et vinrent percuter les immeubles, les endommageant et les marquant. Un feu infernal ravageait le bâtiment touché, achevant de détruire le peu de choses encore intactes. Il ne resterait bientôt plus rien du symbole d’un monde dirigé dans ses moindres détails par un gouvernement autoritaire. Cela marquera le début du réveil des peuples. Les masses se rendront bientôt compte qu’elles étaient esclaves d’un monde instable et injuste. Cette prise de conscience marquerait le début d’une nouvelle ère ; la troisième. Nous sommes en l’an de grâce 2150, la première ère avait pris fin en 2130, à la suite d’une guerre mondiale qui avait dévastée une grande partie de la planète bleue; la seconde ère avait vu l’avènement d’un super pouvoir mondial, supranational, de normes s’appliquant à tous, d’avancées technologiques, du contrôle des peuples. La liberté n’était plus qu’une illusion à laquelle tout le monde voulait croire. Personne n’avait osé s’élever contre une telle parodie de vie, et, peu à peu, l’habitude s’était installé, et le bonheur avait été offert de manière artificiel, reprenant les effets des anciennes drogues, les mêmes conséquences, la même dépendance. Cela offrait au pouvoir un contrôle toujours croissant sur la population, et personne n’avait pu réagir, tous se laissaient dominer et les gouvernants avaient tout mis en place pour qu’aucun humain ne veuille retrouver le monde passé. Histoire reformatée, pliée aux desseins d’une élite dominatrice. La religion elle même avait été revue et corrigée pour ne plus mener à la rébellion. Les élites ecclésiastiques étaient nommées par le gouvernement, qui, pour éviter les vagues, le cachait particulièrement bien à une population qui préférait différencier religion et pouvoir politique. Cette religion n’était qu’une parodie, basé sur les religions millénaires passées.. Tout ça, tout, était fait au nom du Salut Public, du bien commun et de la rédemption de l’humanité dans son ensemble. Foutaises.

 

La lumière du feu illuminait le ciel, se reflétant sur les panneaux photovoltaïques et les façades métalliques des bâtiments s’élevant dans toutes les directions, donnant l’impression de dévorer la ville entière et non quelques bâtiments. Un sourire satisfait se dessinait sur le visage fin d’un homme observant la scène. Aucun doute, il était à l’origine de cet attentat envers le pouvoir en place. Rien ne pouvait le perturber, pas même la fenêtre éclatant en milliers d’éclats, à deux mètres de lui, lui entaillant les joues et déchirant son costume. Partant d’un rire joyeux, il laissa couler le long de sa peau le liquide écarlate, écartant les bras comme pour donner une accolade à un vieil ami. Sa voix s’éleva, résonant dans la pièce quasiment vide, tandis qu’il soignait sa blessure.

 

« Mes chers amis. Le moment que nous attendions tous est enfin arrivé. Nous allons maintenant pouvoir lancer la deuxième phase de notre plan. Nous aiderons les peuples à discerner le mensonge de la vérité, nous aiderons nos concitoyens à ouvrir les yeux, à comprendre le monde réactionnaire dans lequel nous vivons. C’est à nous de les mener vers un meilleur univers, de détruire leurs entraves. Vous vous êtes engagés à mes côtés pour que les humains aient les pieds sur terre et pour élever leurs esprits. Nous sommes les Yeux d’un monde détruit, les Artisans d’une utopie, les Sauveurs d’une humanité perdue. Préparez vous, le chemin sera long.»

 

Les autres personnes présentes dans la pièce se tournèrent vers l’orateur. Elles étaient graves. Tous se taisaient, ils n’osaient pas rompre le silence qui s’était installé lorsque leur chef avait cessé de parler. Ils entraient maintenant dans le danger et l’inconnu du monde. Car c’était bien l’inconnu qui se dressait devant eux, ils ne pouvaient prévoir combien se rallieraient à leur cause une fois leurs revendications faites. La seule chose dont ils étaient sûrs, c’était qu’ils allaient être des proies et qu’ils devaient renverser la situation à leur avantage. Il allait leur falloir beaucoup d’ingéniosité pour détruire le système et en reconstruire.

 

Spectateurs, ils regardèrent le bâtiment finir de s’effondrer lentement. Les flammes affaiblissaient le cœur de la structure déjà touché de plein fouet par les explosions, les étages s’effondraient un à un, la vitesse de la chute augmentant au fur et à mesure. L’atmosphère se chargeait progressivement en poussière, étouffant plus ou moins légèrement toutes les personnes dans un cercle de 500 mètres. Les terroristes toussèrent un peu puis, lorsque tout fut finit, que les pompiers se furent mit au travail , que la poussière fut retombée totalement au sol, ils installèrent le matériel.. Quel matériel ? Celui qui allait leur permettre de lancer la nouvelle phase de leur plan.

 

« Richard, nous serons prêt dans quelques minutes. »

« Très bien, il est temps de parler. »

 

Un écran s’alluma dans un coin de la pièce sombre. Les doigts habiles d’un des hommes pianotaient sur un clavier, donnant des ordres à la machine. Une caméra s’alluma, braquée vers le chef, encadré par deux autres personnes. Une douce lumière illumina la pièce, réglée de façon à dissimuler les deux sbires tout en dévoilant l’identité du cerveau. La voix basse du hacker s’éleva, dénuée d’émotions superflues.

 

« C’est bon, je peux vous faire diffuser sur toutes les chaînes. »

 

« Très bien, tu peux faire passer le discours sur le réseau de hauts parleurs de la métropole ? », demanda-t-il.

 

« Sans problèmes… », il marqua une pause, le silence se réinstalla, plus pesant qu’il ne l’avait jamais été. « C’est bon, caméra, prêt ? ».

 

Les voix des deux hommes s’élevèrent dans un curieux mélange, l’une basse et l’autre assez aiguë :

 

« Tout est bon, on peut commencer »

« Antenne dans 5, 4, 3, 2, 1, Maintenant. »

 

Au même instant, toutes les télévisions de ce qu’il restait de la planète et les hauts parleurs de la métropole arrêtèrent leurs diffusions. Musique, films, propagandes, flashs d’informations sur l’explosion. Plus rien. Dans des milliers de foyers, la stupeur s’inscrivait dans les êtres. L’image d’un homme en costume, le visage souriant, tâché par endroit de sang, aux yeux masqués par des lunettes dans lesquelles se reflétaient la lumière rouge de la caméra. De chaque côtés se tenaient deux silhouettes dont on ne pouvait dire si elles étaient d’hommes ou de femmes.

 

« Bonsoir à tous ! Certains d’entre vous ont assisté aujourd’hui même à la destruction de l’immeuble gouvernemental.. Vous, derrière votre écran, ne vous demandez vous pas ce qui a put arriver au centre de la police, des renseignements et du gouvernement ? Et bien vous avez le responsable devant vous. Oui, je revendique cet attentat. Il est temps pour vous de vous réveiller citoyens de la Terre. Il est temps pour vous de détruire vos chaînes et de retrouver cette liberté que l’on vous a dérobé depuis si longtemps que vos grands parents n’ont pas connut la liberté. Ce n’est pas dans un monde comme celui dans lequel vous vivez que vous arriverez à vivre sans contraintes majeures, comme celles que vous imposent au nom du bonheur planétaire. Notre but est de vous rendre la vue, de vous faire voir que le monde dans lequel nous vivons est dénué de sens moral, de logique. Regardez la vérité en face, la normalité est le but de cette élite, tout ceux qui en dévient sont écartés, cachés, éliminés. Est ce normal ? Tout le monde connait quelqu’un qui n’est pas dans la norme imposée par notre société. Vous ne dites rien car vous gardez l’espoir que tout se passe bien, mais n’avez vous pas envie de vivre sans cette peur que l’on vous enlève une partie de vous? C’est pourquoi, au nom de la vérité nous déclarons, nous, les Juges, la guerre au système en place. Nous ne reculerons devant rien pour menez le monde sur la meilleure voix qui s’offrait à lui avant l’arrivée des profiteurs qui nous servent de dirigeants. Finies les vies contrôlées et la peur. Terminées les violences policières et les lois partiales. Suivez l’utopie des Juges et vous serez les artisans d’un monde nouveau. Restez fidèles au régime en place et vous serez les agents de sa

déchéance et de sa destruction. »

 

Le discours s’acheva aussi brutalement qu’il avait commencé. L’annonce avait été brève, elle posait les basses d’une série d’actions à l’encontre du système ainsi que les conséquences des prises de positions. Il n’y avait rien d’autre à ajouter, les hommes et les femmes devaient trouver leurs voix et leurs façons d’agir par eux même. La confusion était semée, la peur aussi, et c’était le but de ce discours. Semer la confusion pour récolter la réflexion.

 

Peut être cela allait il fonctionner ou peut être que la situation allait devenir incontrôlable. Un déséquilibre temporaire.

 

 

Au loin, une sirène hurla à plein poumons son appel à l’Ordre. Les officiers de réserve se ruèrent au travail. Les rares personnes encore dans les rues se précipitèrent chez eux.

 

« Ce n’est qu’une question de temps les amis, il faut lever le camp maintenant. »

 

« Non, je ne suis pas d’accord, la prison est tellement accueillante, ça me manque de me faire tabasser par des gardiens pour avoir insulter leurs mères et soeurs »

 

« Très amusant William, très amusant. Allez on décolle »

 

« Oh oui emmène nous au septième ciel Richard ! »

 

« William. Ta gueule. S’il te plait. »

 

Ils prirent les affaires les plus importantes, le matériel fut rapidement descendu dans la camionnette garée non loin de la porte de l’immeuble. Cinq minutes plus tard, le groupe partaient, s’échappant de la ville, prenant milles précautions pour échapper à tout ce qui pourrait les filer. Changeant de route, de plaques, de véhicules, prenant les souterrains de la ville. Rien n’était laissé au hasard.

 

Moins de cinq minutes après leur départ, l’immeuble d’où ils avaient émit était cerné de toute part. L’inspecteur Millers, le plus renommé de tous parmi les meilleurs, menait l’opération. Il donna rapidement les ordres. Les portes de l’immeuble furent enfoncées et ses hommes visitèrent chaque appartement à la recherche de celui utilisé, prenant toutes les précautions pour éviter d’éventuels pièges, utilisant les escaliers, inspectant tout recherchant d’éventuelles bombes. Mais tout ce qu’ils trouvèrent, dans l’appartement utilisé, ce fut un mot laissé par les terroristes, au milieu des bouts de verres brisés.

 

« Il fallait s’y attendre, s’ils ont réussit une telle opération contre nous, c’est qu’ils ne sont pas imprudents ou désorganisés. »

 

L’inspecteur se saisit du mot et le lu, celui-ci était bref :

 

Dans un monde comme le notre, il faut des libérateurs pour rompre les chaines et les baillons.

Arrêtez nous si vous pouvez, mais quelqu’un d’autre prendra notre place. En attendant de vous voir, bonne chance, inspecteur.

 

« Nous avons affaire à des joueurs, ils sont maitres d’eux et pensent pouvoir nous rouler aussi facilement que l’on vole une sucette à un enfant. Mais personne ne peut nous défier et s’en tirer si facilement… Allez ! Au travail ! Vous savez ce que vous avez à faire, trouvez moi des indices, et dépêchez vous. », ordonna-t-il pour finir.

 

Les hommes qui s’étaient arrêtés de travailler pour écouter leur patron reprirent immédiatement leurs activités, sans bruit superflus, avec un :

« Oui chef ! » unanime

3 réflexions sur « Viva la Revolucion. »

  1. Ce n’est pas moral de proposer des relations homos entre femmes,comme plus haut.et les ados qui lisent ça?

  2. Hm. Où voyez vous de tels propos dans ce texte ?
    Car si vous pouvez me l’expliquer je me ferai un plaisir de changer ça pour redonner son sens au texte. Ce que j’ai cherché à poser dans ce prologue c’est avant tout les bases sur ce « nouveau monde » plein de préjugés contre lesquels ces terroristes vont se dresser justement, contre la morale trop stricte (que ce soit envers les préférences sexuels, l’handicap, les minorités ethniques). Ils cherchent justement à libérer le monde de ce racisme omniprésent dans leur société.

  3. Mon nom est Line Fortier,née Blanc,je ne suis pas l’auteur de ce topic….
    hélas c’est la seconde fois que cette dame,qui a LE MEME E-MAIL que moi,publie sur un site
    j’ai reçu plusieur fois des mails pour elle
    Je désire changer d’adresse mail,mais c’est complique
    M’en moque que les gens soit ci ou ça et ma petite-fille en sait presque autant que moi……RAS L’BOL bonne journee

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