A l’occasion des 75 ans du King, il fallait faire quelque chose ! Le théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine a produit un spectacle intitulé « « Viva Elvis ». Le site canadien canoe.ca décrit cette production : « Viva Elvis, c’est la fusion entre la danse, l’acrobatie et la musique live, un spectacle qui revisite les moments forts de la vie et de la carrière d’Elvis Presley. »

Bien, mais voilà que sort un album appelé lui-aussi « Viva Elvis » et qui reprend quelques-unes des plus célèbres chansons du rocker de Memphis proposées avec un accompagnement plus actuel. Les puristes vont pousser des hurlements !

J’ai écouté attentivement chacune des 13 plages de l’album sur Le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis pas convaincu. Je trouve les arrangements très laids et ils n’apportent rien au talent du King. Certains diront, comme je l’ai entendu ce matin à la radio, que la technique fait des miracles : faire chanter un chanteur mort avec une chanteuse bien vivante, pourquoi pas mais là, j’ai failli avaler mon chapeau en entendant Amel Bent massacrer « Love me tender ». Que de chichis pour chanter une mélodie aussi simple ! Je serai moins sévère pour le même duo avec cette fois Dani Klein, la chanteuse de Vaya con Dios. Elle s’en tire pas trop mal, mais quel intérêt ?

La première plage de l’album est tout simplement insupportable avec le célébrissime « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss : l’orchestration, c’est n’importe quoi !

Que vient faire Elvis dans cette galère ?

Ce n’est pas la première fois qu’on se sert de cette icône pour faire du fric. Les précédentes tentatives ont été plus ou moins réussies mais la c’est un naufrage.

Vous pouvez lire des critiques moins sévères que la mienne sur le site Cyberpresse ou sur le site de gala.fr. Ou vous faites comme moi, vous l’écoutez en streaming sur musicme ou deezer, et vous me dites ce que vous en pensez.