Internet est une immense bibliothèque. Elle contient tout ce que l’on veut ou presque.

On peut y trouver des gens avec qui discuter, des livres à lire, des films à regarder, de la musique à écouter, de la sexualité, de l’humour, des nouvelles…

Sur Internet, on peut découvrir tout ce qu’on veut, c’est très simple. Google, Yahoo, Bing… Tant de moteurs de recherche (qui font tous la même chose) qui peuvent nous conduire vers tant de sites web différents.

Il est drôle de constater qu’il y a 40 ans, cette technologie n’existait pas. Il est drôle de constater à quelle vitesse cette technologie est apparue dans la vie quotidienne d’une très grande partie d’entre nous.

À quel point elle a réussi à s’incruster, devenant par le fait même une nécessité. De nos jours, dans nos pays riches, qui n’a pas accès à Internet? (À part quelques pauvres, évidemment, mais ils sont pauvres, alors on s’en fout, non? Qu’ils vivent dans les rues, ils ne méritent pas notre aide, non, nous sommes beaucoup trop GRANDS comparativement à eux. Laissons-les dans leur merde et allons donc nous acheter une quatrième télévision HD 42 ».)

 Je m’égare. Que disais-je?
Ah oui, Internet. On y trouve tout ce qu’on veut. Et même quand on ne sait pas ce qu’on veut, on finit toujours par trouver ce que l’on y cherche. Prenons un exemple très simple: le mien. Tout à l’heure, je n’avais rien à faire. En deux temps trois mouvements, me voilà assis devant mon écran. Premier réflexe? Facebook. N’y voyant rien d’intéressant, je me tourne vers ma boîte de messagerie Hotmail.

Ah tiens, un nouveau message dans ma boîte de réception. Ce sont les nouvelles du jour sur C4N. Tant mieux, je vais pouvoir m’informer sur ce qui se passe dans le monde, je vais accomplir mon devoir de citoyen! J’y lis deux ou trois articles, et une question germe dans ma tête. Si moi, en tant que personne, j’ai parfois des tendances antiaméricaines… Certains ont-ils des idées anticanadiennes? (Non, le Québec n’est pas encore un pays ; jusque là, je dirai que mon pays est le Canada.) Petite recherche sur Internet.

Réponse à ma question? ÉVIDEMMENT. On a déjà entendu dire que le Canada était le meilleur pays au monde. Quelle bonne blague. Aucun pays n’est le «meilleur». Toutes les sociétés ont des défauts, et de là à dire que le Canada est celui qui en a le moins…

Les journaux parlent abondamment de la corruption dans notre système (notamment ces temps-ci, où le premier ministre Jean Charest semble être sur le banc des accusés… Il a quand même été élu par pas moins de 60% de la population, il faut le dire. C’est loin d’être majoritaire à mon goût, ça), notre politique environnementale semble si parfaite (à un point tel où on se dit qu’on va aller aider les autres à être écologiques) alors qu’au contraire, on aurait besoin de plus de 3 terres pour subvenir à nos besoins si tout le monde faisait comme nous…
«Comment il fait pour dire ça, lui?»
Empreinte écologique, mon cher. Empreinte écologique. Une manière d’évaluer l’impact de tes habitudes de vie sur la planète Terre. Autrement dit, combien d’espace la Terre devrait te fournir pour que tu aies tout ce qu’il te faut pour conserver ces habitudes.

On dit que la moyenne canadienne nous monte à un beau total de 3 planètes (et des poussières). Dans mon cas, c’est deux planètes et demie. Hourra! Je suis sous la moyenne! Une chance que y’a des gens qui mangent pas du tout, ça maintient un équilibre et je me sens beaucoup mieux.