Par Mohamed Abdi et Abdi Sheikh
 
Quatre-vingt une personnes ont été tuées et 119 blessées dans les violences survenues depuis samedi à Mogadiscio »,
a déclaré Soudan Ali Ahmed, président de l’Organisation Elman pour la paix et les droits de l’homme, contacté au téléphone par Reuters. Il a dit avoir additionné les bilans établis par les hôpitaux locaux et des militants de l’ONG déployés dans la capitale, qui vit, selon des habitants, les pires affrontements qu’elle ait connus depuis des mois.
« Nous condamnons les combats incessants et l’utilisation de l’artillerie (…). Nous condamnons aussi les groupes d’opposition qui opèrent parmi les civils et les utilisent comme des boucliers (humains) », a ajouté Ahmed.
Le nord de la capitale, un fief islamiste, a été le théâtre des combats les plus violents. Selon des habitants, les deux camps, qui ont renforcé leurs positions pendant la nuit, ont échangé des tirs nourris aux premières heures de dimanche autour de l’hôpital Save Our Souls (Sauvez nos âmes, ou SOS).

LE GOUVERNEMENT REVENDIQUE LE DROIT DE SE DÉFENDRE

« Un obus de mortier s’est écrasé sur une maison juste derrière l’hôpital SOS, tuant un vieil homme et blessant grièvement sa femme ainsi que ses trois enfants », a déclaré un médecin qui a requis l’anonymat. Les employés de plusieurs hôpitaux ont dit soigner des dizaines de personnes blessées dans les combats. Un témoin a dit avoir vu les corps de quatre hommes près du principal marché aux bestiaux, ajoutant que personne n’avait osé enlever les cadavres « parce que tout le secteur est assiégé par les Ethiopiens ». Le Premier ministre Nour Hassan Hussein a dit regretter que des Somaliens soient contraints de fuir les violences, mais a dit que son gouvernement provisoire et ses alliés éthiopiens avaient le droit de se défendre. « Je suis vraiment désolé pour les malheureux civils qui doivent fuir quand il y a des combats », a-t-il dit, lors d’une conférence de presse. « Le gouvernement somalien est toujours prêt pour la paix, mais si nos troupes et les troupes éthiopiennes sont attaquées, des combats avec tout groupe opposé à la paix seront inévitables. » Le gouvernement provisoire d’Hussein peine à contenir une insurrection islamiste qui se manifeste par des attaques quasi quotidiennes contre les forces somaliennes et leurs alliés éthiopiens.

latribune.fr

Par Mohamed Abdi et Abdi Sheikh
 
Quatre-vingt une personnes ont été tuées et 119 blessées dans les violences survenues depuis samedi à Mogadiscio »,
a déclaré Soudan Ali Ahmed, président de l’Organisation Elman pour la paix et les droits de l’homme, contacté au téléphone par Reuters. Il a dit avoir additionné les bilans établis par les hôpitaux locaux et des militants de l’ONG déployés dans la capitale, qui vit, selon des habitants, les pires affrontements qu’elle ait connus depuis des mois.
« Nous condamnons les combats incessants et l’utilisation de l’artillerie (…). Nous condamnons aussi les groupes d’opposition qui opèrent parmi les civils et les utilisent comme des boucliers (humains) », a ajouté Ahmed.
Le nord de la capitale, un fief islamiste, a été le théâtre des combats les plus violents. Selon des habitants, les deux camps, qui ont renforcé leurs positions pendant la nuit, ont échangé des tirs nourris aux premières heures de dimanche autour de l’hôpital Save Our Souls (Sauvez nos âmes, ou SOS).

LE GOUVERNEMENT REVENDIQUE LE DROIT DE SE DÉFENDRE

« Un obus de mortier s’est écrasé sur une maison juste derrière l’hôpital SOS, tuant un vieil homme et blessant grièvement sa femme ainsi que ses trois enfants », a déclaré un médecin qui a requis l’anonymat. Les employés de plusieurs hôpitaux ont dit soigner des dizaines de personnes blessées dans les combats. Un témoin a dit avoir vu les corps de quatre hommes près du principal marché aux bestiaux, ajoutant que personne n’avait osé enlever les cadavres « parce que tout le secteur est assiégé par les Ethiopiens ». Le Premier ministre Nour Hassan Hussein a dit regretter que des Somaliens soient contraints de fuir les violences, mais a dit que son gouvernement provisoire et ses alliés éthiopiens avaient le droit de se défendre. « Je suis vraiment désolé pour les malheureux civils qui doivent fuir quand il y a des combats », a-t-il dit, lors d’une conférence de presse. « Le gouvernement somalien est toujours prêt pour la paix, mais si nos troupes et les troupes éthiopiennes sont attaquées, des combats avec tout groupe opposé à la paix seront inévitables. » Le gouvernement provisoire d’Hussein peine à contenir une insurrection islamiste qui se manifeste par des attaques quasi quotidiennes contre les forces somaliennes et leurs alliés éthiopiens.

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