Le gouvernement yéménite a fait appel à l'aide de l'OTAN suite à l'éruption d'un volcan sur l'île de Jabal al tair, petit îlot dépourvu de population, mais qui abrite des installations militaires chargées de l'observation et du contrôle des nombreux navires qui naviguent à proximité des cotes du Yémen.

Selon l'agence de presse yéménite SABA, la garnison militaire a dû être évacuée, car l'île d'une longueur de trois kilomètres et qui est située à environ 115 kilomètres du Yémen a rapidement été recouverte par la lave et le magma.

La flotte de l'OTAN qui était présente dans les parages a assisté à la violente explosion qui s'est produite à 19 heures, heure locale, projetant des matières en fusion à plusieurs centaines de mètres d'altitude, et des cendres volcaniques à plusieurs milliers de mètres.

Pour l'instant, on ignore le nombre exact de militaires présent sur l'île au moment de l'éruption, mais il semblerait que huit soldats soient portés disparus et que neuf autres personnes seraient perdues en mer selon un appel de détresse lancé par un garde-côte yéménite. La frégate canadienne HMCS Toronto s'est immédiatement dirigée vers la zone.

Pour l'instant, les informations sont confuses, surtout que le Yémen est un pays pauvre, aux coutumes tribales, et les infrastructures de communication y sont plutôt désuètes. Il faut savoir que le pays est un peu le mouton noir de la région depuis son soutien à l'Irak lors de l'invasion du Koweït, ce qui lui valut des représailles de la part des États-Unis et de son puissant voisin, l'Arabie saoudite. De plus, le gouvernement yéménite doit actuellement faire face à un mouvement de rébellion d'obédience islamique.