La violence physique ou verbale au sein d’un couple est un poison qui détruit ce dernier de façon plus ou moins définitive. Faisant voler en éclats l’unité que forment les deux individus, la violence à travers toutes ses formes d’expression, dès lors qu’elle s’installe, a des conséquences irréversibles sur la vie commune.
Quel couple n’a jamais connu de disputes, de conflits, d’échanges verbaux plus ou moins animés ? Si l’opposition entre deux êtres unis a des vertus « constructives », il ne peut en être question quand il s’agit de violences physiques. La violence physique est la forme la plus extrême et la plus inadmissible de conflits dans un couple. Dès lors qu’elle est instaurée, elle détruit irrémédiablement l’autre, elle dissout la complicité, la confiance et le respect de l’autre.
Si les échanges verbaux dans un couple peuvent être par moment tendus, ils ne doivent en aucun cas conduire à une violence verbale cherchant à inférioriser l’autre, à le diminuer par tous les moyens. L’amour ne peut s’accompagner que par le respect de l’autre et sa considération.
Bien entendu, la violence physique est la forme la plus dramatique de violence qui peut s’instaurer au sein d’un couple. En ce sens, elle est d’autant plus à craindre que la violence verbale dans la mesure où elle peut tuer. En effet, chaque année, de nombreuses personnes meurent sous les coups de leur conjoint. Peut-on légitimement parler d’amour dans pareilles extrémités ?
La violence conjugale est devenu un mal de notre société qu’il convient de combattre par tous les moyens. En de pareilles circonstances, il est impératif d’anticiper au mieux les situations dangereuses. En préparant tout d’abord un éventuel départ du domicile conjugal par exemple. Il est impératif de s’armer au mieux afin de savoir comment réagir dans un cas extrême. Ainsi, il ne faut pas hésiter à mémoriser les numéros de téléphone essentiels en cas de mise en danger (gendarmerie, le numéro d’écoute pour les violences conjugales le 3919…). Si la personne a déjà été victime de coups, il est vivement conseillé de consulter un médecin afin de procéder à l’établissement d’un certificat médical, qui est une preuve reconnue devant la justice en cas de poursuites judiciaires. De même, les témoignages de proches ou de personnes gravitant autour du couple peuvent attester des faits et consolider la défense de la victime.
La violence physique et verbale est un fléau à proscrire dans une relation entre deux personnes qui s’aiment et se respectent. Quand la violence s’installe dans une relation, il ne faut en aucun cas la subir mais agir, en parler et surtout, ne pas l’accepter.
Les violences ont toujours existé, simplement, on ne parlait pas de ce genre de chose auparavant… Je ne partage pas votre avis du :
[b]En préparant tout d’abord un éventuel départ du domicile conjugal par exemple[/b]
Savez vous qu’un abandon du domicile conjugal est souvent préjudiciable à celui qui part ? Outre ce fait, il n’y a pas d’amour dès lors qu’il y a violence, les deux ne sont à mon sens pas compatibles. De plus, il est beau de parler de justice, d’assistante sociale qui vous pousseront à quitter le domicile ou pire encore porter plainte mais continuer à vivre sous le même toit ! Les drames arrivent bien souvent à ces moments précis ! Alors pas de conseils, je dirais juste qu’il faut que la personne concernée fasse ses propres choix parce que la justice et tout ce qui s’y rapporte n’est pas faite pour aider les victimes bien au contraire ! (plusieurs exemple proches me le démontre aujourd’hui encore ! )
Quelle tristesse !
ah oui, que nos chères mamans , soeurs, filles etc… bref, je veux parler de toutes les dames qui ont décidé de se marier , c’est normal , mais il faut bien un discernement pour choisir son mari .ne regarder pas plus sur son porte monnaie , ou encore son physique .Si vous regardez ses deux choses, alors là attendez vous …….
Par peur ,ou espoir que cela va s’arranger les victimes tardent souvent à réagir si bien que le mal est déjà fait quand elles ont enfin le déclic de ne plus se laisser faire et de quitter le bourreau.
Il esxiste des femmes battues, des hommes battus, mais également des parents battus…Là où je vivais avant, ma voisine du dessus se battait avec son fils tous les jours, jusqu’à en faire tomber les meubles. On l’entendait pleurer, le supplier d’arrêter, mais elle était également odieuse dans ses propos lorsqu’elle lui parlait.Une relation pareille peut paraitre incroyable, on en a averti la police, si bien qu’àprès, dès que nous on faisait un peu de bruit c’était des menaces et des insultes de sa part envers nous. Je ne pouvais même plus faire à manger sans avoir de reflexions vexantes… alors on les a laissé dans leur coin, et depuis que nous sommes partis cela va beaucoup mieux pour nous.Ils ont réussi a nous traumatiser, en 1 an et demi!!!
ce n’est jamais évident car comment aider les gens sans s’immiscer dans leur vie intime, sans tronquer leur liberté, même si celle ci est aliénée?
Bonjour
Les violences conjugales ont malheureusement toujours existées, ce qui ne veut pas dire qu’il faut les légitimer.
Si j’adhère à l’idée de fond de l’article, il se base sur le mythique paradoxe « Si tu veux la paix, prépare la guerre », et les conseils diffusés ne sont pas tous adaptés.
En effet, un membre du couple qui fuit le foyer sous prétexte qu’il est victime de violences conjugales et qui porte plainte ne sera pas forcément vu d’un bon œil par les magistrats…c’est réducteur mais c’est ainsi.
Pareil si l’époux/l’épouse s’en va avec les enfants pour les « protéger » parce qu’il/ elle est victime de violences…il y a rapt d’enfants de l’autorité parentale de l’autre conjoint sans décision de justice, et c’est rarement bien vu même si le but d’origine était un but préventif.
Secondement dans l’article, il était évoqué de réduire les violences mais il est clairement évoqué qu’il faut « s’armer ». Réduire les violences/armer….arme/violence paradoxal non quand on veut réduire la violence ?
Je joue sur les mots j’ai compris l’idée bien entendu.
Et effectivement, s’extirper d’une telle situation relève d’un mental à toute épreuve, car généralement des témoignages de l’entourage…très peu sont recueillis, peu de gens s’engagent à témoigner déjà simplement car les violences sont rarement faites en public, et la victime évoque rarement les violences même à ses amis les plus intimes.
Le tout, passe par la prévention, dès le plus jeune âge, l’apprentissage du respect de l’autre par les parents, la famille, l’école, l’intégrité du corps humain, la non violence, la différenciation des sexes mais l’égalité des droits, devoirs, la dignité et la valeur humaine.
Que les parents en règle générale bannissent le discours « œil pour œil dent pour dent » qu’ils instruisent à leurs enfants dès la maternelle « si un enfant te mors tu te laisse pas faire tu le mors », ça commence par toutes ces petites choses là…car c’est banaliser la violence, la légitimer et donc l’autoriser dès lors que l’enfant se sent agressé et dans le développement futur, chez l’adulte.
Assurer un accompagnement des enfants témoins des violences conjugales pour qu’ils ne perpétuent pas les mêmes comportements auxquels ils ont assisté, car l’enfant à tendance à reproduire le « modèle familial », c’est l’un des principes de la psychogénéalogie.
Des moyens se développent, timidement, secrètement, comme la démarche qu’une victime entreprend pour se sortir de son dilemme.
Au-delà de cette problèmatique, sensibilisons également sur la reconnaissance des hommes victimes des violences conjugales qui sont largement sous estimées, car dès lors que l’on parle de ce sujet on parle toujours des femmes battues, mais combien d’hommes restent dans l’ombre et se voient rire au nez lorsqu’ils osent briser la loi du silence ?
Bonjour Julien, je dois avouer adhérer totalement à vos propos ! En cas de violences dans un couple, rien n’est aisé, encore moins s’il y a des enfants en jeu…Bonne soirée.