Alors qu'environ quatre cents personnes manifestaient en silence en l'honneur des deux jeunes qui se sont tués à moto en heurtant une voiture de police à Villiers-le-Bel, l'inspection générale de la police confirmait la thèse de l'accident.
Selon les indices matériels, la moto se déplaçait à soixante-dix kilomètres-heure et les policiers à quarante. La masse totale de la moto avec ses deux passagers étant d'à peu près deux cents kilos, la violence du choc explique les dégâts impressionnants observés sur la voiture des policiers.
L'analyse des enregistrements radio confirme que les policiers ont appelé les pompiers trois minutes après l'accident, pompiers qui sont arrivés sur les lieux du drame neuf minutes plus tard. En attendant l'arrivée des secours, un des policiers aurait tenu la main d'un des deux adolescents pour éviter qu'il perde connaissance.
Ainsi, un accident somme toute banal entre une voiture de police qui roulait à une vitesse tout à fait réglementaire et une moto non homologuée conduite par des jeunes qui ne portaient pas de casque dégénère en une bataille rangée contre les forces de l'ordre.
Il serait temps que certaines couches de la population voient dans les policiers non plus l'équivalent des escadrons de la mort d'une quelconque dictature sud-américaine, mais bien des hommes et des femmes qui mettent leur vie en péril pour protéger les populations et défendre la société dans laquelle nous vivons tous. Sans eux, notre gouvernement n'aurait plus aucun pouvoir, et ce serait vite le chaos.
Et on va encore dire …
Et on va encore entendre que la police des polices n’est neutre et ne peut pas réellement savoir !
« Il serait temps que certaines couches de la population voient dans les policiers non plus l’équivalent des escadrons de la mort d’une quelconque dictature sud-américaine »
Vous parlez de la Colombie…? ;-)))