Elle n’avait pas qu’une plastique répondant parfaitement aux canons de son époque. Car elle a(vait) un regard enjôleur, une frimousse à la symétrie irréprochable, et bien d’autres atouts. Hélas, qui se souvient, hormis des amateurs de films américains tendance kitchissime, de la fille d’Hortensia et de Victor, et de la sœur d’Olga Cardenas. Et pourtant, Elsa Cardenas Renteria, née à Tijuana en août 1932, fit – un temps – aussi jaser qu’une Gina Lollobrigida.
Connue sous les noms d’Elsa Cardenas ou d’Elsa Renteria de Cardenas,
En septembre 1957 et avril 1958, elle défraye un peu la chronique en se mariant avec un exploitant de champs pétrolifères texan, Guy Preston Patton, lequel est paraît-il coutumier d’actes de grivèlerie, notamment aux dépens de la chaîne hôtelière Hilton, celle des parents de Paris. Le couple loge en effet aux Hilton de Houston et
Mais en mai 1964, plus question de se marier avec Boetticher. Elle va tourner dans des nanars inoubliables pour qui se réjouit et jubile en voyant des péplums ou des trucs aussi improbables que la série des « Santo », tel ce Santo contre la Magia negra (1973, Alfredo B. Crevenna), défini par le genre « catch vaudou » par Nanarland, « le site des mauvais films sympathiques ». Avec Elvis Presley, elle joue le rôle de Juanita dans Fun at Acapulco (L’Idole d’Acapulco, 1963, de Richard Thorpe, avec Ursula Andress). Qui a vu un seul film avec Presley veut soit les voir tous, soit tous les fuir, c’est selon.
En fait, sa filmographie est surtout constituée de films tournés au Mexique par des réalisateurs mexicains très peu connus hors de la sphère hispanophone. On aura ainsi des Un Corazon Para Dos, Mision Suicida, La Ley del Monte, Triunfo de los Campeones Justicieros, Jesus, nuestro señor, Madame Death, Los Asesinos, El Camino de los Espantos, Despedida de Casada, Dos Meseros Majaderos, Juan Colorado, Los Alegres Aguilares, Besitos a Papa, Paso a la Juventud… Lesquels sont soit dans la veine de son tout premier film à second rôle, Rio Hondo (1947), soit des bluettes, soit des westerns tortillas (qui sont au Mexique ce que les spaghettis sont à l’Italie).
En fait, hormis pour son rôle dans
Pourquoi donc, alors, vous parler d’Elsa Cadenas ? Ben, c’est évident, non ? Parce que ce fut aussi une célèbre pin up, sans doute pas aussi célèbre que Farah Fawcett Majors, mais qui a symbolisé une époque du cinéma, celui qu’on voyait sur les plages, en été, ou en cachette des parents, les jeudis après-midi, avec la complaisance d’une caissière ou d’un patron de salle proche d’une gare ou en banlieue. Et puis, vanitas vanitatis, que ne ferai(s)-je point pour que cette rubrique des Vieilles Gloires (Oldies but Goldies) se distingue des autres chroniques cinématographiques du moment ? Vous le découvrirez au fil des jours ou des semaines à l’occasion de chroniques portant sur Diane Cilento (dernière apparition, en 1994, dans la série télé À mi-galaxie, tournez à gauche), Irina Demick, Gloria Guida, Debra Paget, et je vous en passe des moindres. Ce qui n’empêchera pas d’évoquer de grands noms du grand écran, évidemment. Bud Spencer,
[quote]Elle n’avait pas qu’une plastique répondant parfaitement aux canons de son époque.[/quote]
C’est bien dommage, que nos jeunes actrices ou mannequins, ne s’inspirent pas de mensurations de cette superbe femme
Elle est appétissante en diable : un buste gracieux, une poitrine (surement non refaite), des hanches épanouies à souhait et des cuisses qui ne ressemblent pas à des cuisses de grenouilles..
Quelle plastique
Avis à nos jeunes filiformes….
A part çà, c’est vrai que je ne la connais pas..
[b]Un extrait du film (?)[/b]
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[b]Je préfère et de loin, celle-ci, mais juste pour Elvis, pas pour le film (hors sujet ? bof, juste pour le réécouter)[/b]
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