Vieilles Gloires dorées : Cyd Charisse

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Eh oui, les Ballets russe de Serge de Diaghilev, issus du Ballet impérial de Saint-Pétersbourg, n’allaient plus comprendre, à partir des années 1910, que des ballerines russes. Cyd Charisse en est – avec des George Balanchine, Serge Lifar, Carlotta Brianza, Tamara Karsavina, Anna Pavlova – à partir de 1934, l’une des danseuses. Elle est pourtant née au Texas Tulla Ellice Finklea. Pour les Ballets, elle sera Natacha Tulaelis, Celia Siderova ou Maria Istromena. Mais pour le grand écran, avec Fred Astaire, Cyd Charisse, après des débuts sous le pseudonyme de Lily Norwood.


C’était « les gambettes », The Legs ! En 1952, elle tourne Chantons sous la pluie avec Gene Kelly pour la séquence de Broadway Melody. Le film de Stanley Donen est un succès et il sera dit qu’elle assure ses jambes pour cinq millions d’USD peu après (l’important étant que cela se sache, même si ce n’était guère vrai). Sa bio officielle est sur son propre site. Nous y apprenons que c’est le père de Tulla qui l’encourage à danser et il accepte sans doute qu’elle rejoigne les Ballets de Diaghilev au jeune âge de 14 printemps. Siderova est un dérivé de son surnom, Sid, qui devient Cyd pour Hollywood. Elle se marie, à Paris, en 1939, mais de retour au Texas, elle quitte rapidement son époux, Nico Charisse, en 1947. Elle se remariera l’année suivante avec le chanteur Tony Martin. Elle avait commencé à tourner des bouts de rôles, puis des rôles quelques peu oubliés, sous le pseudonyme de Lily Norwood, en 1943, pour Something to Shout About (de Gregory Ratoff), ou pour incarner le personnage de Galina Ulanova pour le Mission pour Moscou de Michael Curtiz, la même année. En 1946, c’est la première rencontre avec Vincente Minnelli pour le collectif des Ziegfeld Follies. Dès lors, elle tourne fréquemment.

 

Elle retrouvera Minnelli pour Tous en scène (1953), Brigadoon (1954), et Quinze Jours ailleurs (1962). Mais elle retrouvera aussi Stanley Donen pour deux autres films et tournera sous la direction de George Sidney, Norman Foster, Nicholas Ray et George Cukor. Sa carrière se ralentit après 1962 et elle ne tournera plus que deux films, Matt Helm, agent très spécial (1966, Phil Karson) et Les Sept Cités d’Atlantis (1978, Kevin Connor). Mais elle sera de la partie de That’s Entertainment III, un documentaire, en 1994.

 

Décédée, à près de 87 ans, d’une crise cardiaque le 17 juin 2008, Cyd Charisse était auparavant montée sur les planches de Broadway en tant qu’actrice de théâtre (elle avait le rôle d’une ancienne étoile, Elizabeta Grushinskaya), et participé à de nombreuses émissions de télévision.

 

Ciné Revue l’avait qualifiée de « plus beau corps d’Hollywood ». On peut le comprendre en voyant les unes des divers magazines que présente un site dédié à sa mémoire

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !