Est-il vraiment du nombre des Oldies but Goldies, des Vieilles Gloires dorées, ce Christophe Lambert toujours en phase de beaugossitude tel qu'il était apparu dans Greystoke, la légende de Tarzan seigneur des singes ? Moins connu en France que son homologue Gérard (personnage d'une chanson de Renaud), Christophe Lambert a une carrière un peu sinueuse. On le retrouve dans des nanards du genre Hercule et Sherlock (avec Richard Anconina) et depuis Subway, ou À ton image (2004, Aruna Villiers, avec Nastassja Kinski), on ne peut vraiment dire qu'il crève l'écran. Mais il est de bon ton de le prendre à la légère… L'avenir pourrait encore en faire une vedette de premier plan…
Il a pour parfaits homonymes un écrivain français de SF, un joueur de balle au pied (actuellement au FC Lucerne), un champion de France de billard, et un publicitaire associé à Luc Besson dans l'agence Blue. Et puis le fameux Gérard Lambert de Renaud Séchan et Jean-Philippe Goude, dont le retour remonte à 1981 déjà… On peut dire que, des deux, c'est pour le moment Christophe qui le plus marche à l'ombre.
Le prénom Lambert voudrait signifier illustre ou brillant pays. Celui d'Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert ? Celui de Michel ou Marie-France ou Phyllis ou Yvon, célèbres québécois ? Le Texas de la chanteuse Miranda Lambert ? Ou celui de Lambert, commune alpine française ou du comté de Quitman (Mississippi) ? Allez savoir… Les germains de Lambert sont légion. Pour Christophe Guy Denis Lambert, né à Great Neck, New York, en mars 1957, dit Christopher Lambert, la notoriété débute en 1984 avec son rôle de Tarzan dans Greystoke, de Hugh Hudson, d'après le roman d'E.R. Burroughs.
Le but de cette rubrique n'est pas de pomper Wikipedia et de vous évoquer tous les grands moments de la carrière de Christophe « Christopher » Lambert (Paroles et musiques, d'Élie Chouraqui, en 1984, Subway, de Luc Besson, l'année suivante, Highlander, de Russell Mulcahy en 1986 ou 1990, ou celui d'Andrew Morahan en 1994, ou encore le Beowulf de Graham Baker, en 1999). Ni de traquer l'anecdote (s'est-il passé des choses avec Sophie Marceau, réalisatrice et interprête de La Disparue de Deauville, en 2007 ?). Encore moins de dévoiler les scénarios de Limousine, de L'Homme de chevet, ou d'En attendant Miller, films où il figure ou figurera à l'affiche en 2009. Non, le but de cette rubrique est de vous faire vous souvenir de l'acteur ou de l'actrice, de personnages, ou d'émotions liées à un film, bref, de vous-mêmes. Et de vous inciter à nous faire partager vos anecdotes ou émotions, en commentaires…
Toujours est-il qu'on peut vous aider à vous souvenir ou qu'il est parfois possible de vous distraire avec des anecdotes moins connues. Donc, inutile de s'appesentir sur Sophie Marceau qui ne s'est pas montrée dernièrement à Cannes à son bras en toutes circonstances. D'autant que je n'en sais rien, ayant été encore moins cette année à Cannes que les précédentes.
En tout cas, je profite de l'occasion pour vous recommander le roman routier itinérant d'Arto Paasilinna, Le Lièvre de Vatanen (tourné en 2006 par Marc Rivière, en 1977 par Risto Jarva, mais sans C. Lambert). Un roman que le myope Christophe Lambert a lu le nez chaussé de lunettes, car il est (ou était ? a-t-il profité d'une opération au laser depuis ?) myope comme une taupe ou presque (et cela lui a coûté pas mal de bleus et de gnons lors de cascades non doublées).
Tout comme Dipardiou (Gérard Depardieu) en Anjou et ailleurs, Christophe Lambert est vigneron (enfin, un peu plus comme Jean-Louis Barrault et le Dalaï Lama le sont en Valais, voir la chronique sur Jean-Louis Barrault), à Sainte-Cécile-les-Vignes et produit des côtes-du-rhône.
Et sur le site Wigiwig , qu'il a fondé, si vous voyez passer des cols étiquettés Les Garrigues de Beaumard-Lambert (Éric Beaumard est son associé), ce n'est pas un hasard. Au fait, ce site Wigiwig mériterait peut-être, si vous le désiriez, que vous lui adressiez vos nanards (vos vieux objets devenus pour vous inutiles et utiles peut-être à d'autres, selon cette acception).
Christophe Lambert fait effectivement beaucoup dans le nanard, mais c'est pas que… et parfois pour les bonnes causes. Chapeau l'artiste !