VHS à DVD puis Blu-ray, et après ?

 Le fondement des enregistrements a été les cassettes VHS (Video Home System). Pratiques, elles pouvaient contenir un film ou permettre d’enregistrer une durée honorable avec une qualité acceptable, et être à l’épreuve du temps. Il s’est avéré que les VHS n’étaient pas à l’abri des dégâts temporels : dégradations de l’image et du son, même si l’on ne l’utilisait pas, il était clair que les cassettes devaient être remplacées. Par leurs failles de nombreux films personnels ou achetés dans le commerce ont été perdus. De plus, leur taille était encombrante et peu adaptée pour un rangement et une organisation pratique (disons 20 cassettes sur un étage de bibliothèque, ce n’était en effet pas énorme).

 

A suivi, après quelques essais, le DVD (Digital Versatile Disc). Fiable, il permet une qualité d’image et de son bien supérieurs à un VHS, pour une taille bien moins encombrante et une utilisation plus simple – adieu le "rembobinez à la fin du film!" ! De plus le DVD offre de nombreuses options, dont les sélections des langues et sous-titres, qui n’existaient pas dans les VHS. On se dit alors que, finalement, on a trouvé une alternative parfaite à la cassette, puisque le DVD est un CD, il résiste au temps – en tout cas bien mieux que le VHS.

 

Mais a débarqué le Blu-ray. Et la guerre fait rage entre DVD et Blu-ray ! D’une technologie plus avancée utilisant un laser de couleur spectrale bleue – d’où son nom – , avec plus de capacité ainsi qu’une qualité de son et d’images exceptionnels, on comprend bien que l’avenir du DVD a du souci à se faire. L’image d’un Blu-ray est tellement nette que l’on se demande même si les personnages ne sont pas modélisés en 3D, c’en est hallucinant, en fait presque mal aux yeux et à la tête.

 

Le Blu-ray va peut-être prendre la place du DVD dans les années à venir ? Rien n’est moins sûr ! Il est vrai, on a bien remarqué que les films ne sortent plus en "DVD", mais en "DVD et Blu-ray", et parfois même le DVD est vendu AVEC le Blu-ray. Une sorte d’incitation à la consommation. Le même phénomène s’est produit avec la cassette, qui sortait à l’époque en même temps que le DVD, avant d’être oblitérée. Mais dans le cas du Blu-ray, le problème est bien différent : le prix.

 

En effet, 20 euros environ pour un DVD, ce n’est déjà pas donné, mais 25 euros le Blu-ray n’a rien pour arranger ça ! Peut-être que l’on se dit que 5 euros ne font pas la différence, mais maintenant rendez-vous compte que ces 5 euros représentent tout de même 25% en plus du prix du DVD pour avoir un Blu-ray. C’est colossal ! Il suffit d’être honnête et d’acheter ses films en magasin pour se faire plumer si l’on veut un Blu-ray … Et je ne parle pas des joujoux pour lire tous ces CD : même en "basse" qualité, vous pouvez vous procurer un lecteur DVD pour une trentaine d’euros (Proline, Philips, Brandt et bien d’autres), alors que vous devrez compter au grand minimum 80 euros pour le lecteur Blu-ray le moins cher (LG, Toshiba). C’est environ 2.7 fois plus cher.

 

Et pour lire correctement un Blu-ray et profiter pleinement de ses qualités, il faut la télévision HD qui va avec, évidemment ! Les calculs deviennent déjà plus compliqués, alors basons-nous déjà sur les prix des disques et des lecteurs. Notons au passage que les télévisions qui proposent les meilleurs qualités faites pour le Blu-ray sont également celles qui produisent les lecteurs, LG, Samsung, Sony et compagnie.

 

Le Blu-ray est mieux que le DVD, c’est un fait. Cependant, son prix est beaucoup plus élevé : le DVD va-t-il survivre car il offre un moyen plus accessible de profiter des films que l’on aime ? Ou bien le DVD va-t-il disparaître pour obliger le consommateur à payer plus cher et augmenter le bénéfice des entreprises ? Car nous n’y pensons pas spontanément, mais si un jour il n’y a plus que des Blu-ray dans les rayons, nous serons bien forcés d’en acheter, ainsi qu’un lecteur adéquat. Quoi, nous n’allons pas vivre privés de cinéma à domicile !

 

Le compromis entre Blu-ray et DVD se fait bien attendre, nous espérons que d’ici que la qualité Blu-ray au prix DVD soit trouvée, nous ayons toujours le choix entre prix et qualité.

3 réflexions sur « VHS à DVD puis Blu-ray, et après ? »

  1. [b]La suite technologique est évidente il s’agit du XRay à base de rayons X comme son nom l’indique à ultra faible puissance ça va sans dire (aucuns, absolument aucuns rayonnement en dehors du /des champs de lecture/écriture en 3D dans le support de même taille qu’un DVD std avec un petit plus d’environ 30 à 50 fois les volumes d’enregistrements actuels (holographie X). Pour résumer 1 XRay = 50 DVD ! :)[/b]
    (le prix ne serait, dit-on, « que » de 5 à 10 fois le prix d’un BRay, c’est à dire grosso-modo 5 fois moins cher que la solution actuelle))

  2. Déjà il faut avoir un matériel « de pro » pour arriver à voir la différence entre Blu-Ray et DVD car j’ai une télé HD, un lmecteur e DVD et un lecteur Blu-Ray et je ne vois pas la différence quand je passe du DVD au Blu-Ray, à part le prix. On m’a dit que pour bien apprécier un Blu-Ray il faut un Home Cinema avec écran géant et tout le reste, un truc à plusieurs milliers d’euros. Sans compter la place que cela prend dans la maison ! Après, il faut se placer à 3 – 4 m de la télé pour ne pas s’abîmer les yeux, tout ça pour avoir une image un peu plus belle… Sans compter la dépense énergétique : tout ce matériel consomme beaucoup plus alors qu’on nous demande de faire des économies d’énergie !

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