L’ère des énergies fossiles s’achevant progressivement, chaque pays cherche une nouvelle énergie ainsi que de nouveaux procédés pour remplacer efficacement le pétrole et autres énergies fossiles. Faisons un bilan afin de savoir quelle serait la meilleure stratégie à adopter.

Avant de faire un bilan sur les sources d’énergie, qui est un sujet très polémique, je préfère préciser que cet article est à titre indicatif et ce qu’il en ressortira ne sera dit que de manière totalement neutre sans parti pris. Pour tous ceux qui souhaiteraient commenter, merci de rester courtois et constructif quelle que soit votre opinion.

Beaucoup se demandent sûrement de quoi demain sera fait, beaucoup cherchent des sources d’énergie mais également de nouveaux matériaux permettant de remplacer efficacement ceux issus de la génération « énergies fossiles », cependant, le choix est difficile et demande à ouvrir son esprit ainsi qu’à financer de nombreuses recherches. C’est pourquoi il est nécessaire de réaliser un récapitulatif de tout ceci afin que tous puissent se faire une opinion à ce sujet et opter pour les solutions les plus adéquats.

 

Les énergies renouvelables, une solution ?

Présentées comme inépuisables et non polluantes, ces sources d’énergie semblent tirer leur force de leur quantité infinie. Cependant, qu’en est-il concrètement ?

 
Commençons par les éoliennes : ces dernières, placées en grande quantité dans les plaines ou au sommet des collines des régions venteuses, permettent de produire de l’électricité sans utiliser de source d’énergie et sans polluer l’atmosphère, utilisant simplement un mouvement mécanique ( la rotation des pâles ) afin d’actionner un mécanisme permettant de générer du courant. Cependant, l’électricité ne peut être produite que s’il y a du vent, ce qui implique donc que les jours sans vent la production en sera fortement atteinte. On ne peut donc se baser sur ce système que pour stocker de l’électricité afin de progressivement la distribuer, ne pouvant donc pas y utiliser pour alimenter une ville en permanence car on pourrait peut-être se retrouver sans électricité ( leur efficacité dépendant du temps, nous ne pouvons garantir une production maximale chaque jour ). On se retrouve donc obligé de coupler les parcs d’éoliennes avec des centrales secondaires, les barrages hydro-électriques étant tous utilisés en France, on ne peut donc les coupler avec ces derniers… Alors, ne pouvant y mettre avec une centrale nucléaire ( il est nécessaire d’y coupler avec une centrale à démarrage rapide afin d’immédiatement prendre le relais, le nucléaire est trop lent pour ça… ), on les couple avec des centrales à gaz, produisant ainsi, d’après les dires, plus de Co2 qu’une centrale à gaz performante ! Elles sont loin d’être non polluantes !

Il faut également noter que leur installation est souvent très controversée, beaucoup de riverains estiment qu’elles « dégradent » le paysage… Là où nous ne pouvons leur donner tort, c’est que ces dernières modifient les courants, pouvant donc faire changer le climat localement voire avec plus d’impact selon leur nombre ( d’après certains scientifiques, elles génèreraient « du vent » qui bloqueraient certaines masses et pourraient ainsi bloquer certains courants, instaurant donc de nouvelles règles climatiques… un impact écologique à ne point prendre à la légère ! ). Mais il faudrait également noter les nuisances sonores qu’elles amènent ( si elles sont placées trop près des habitations, il y a risque sanitaire pour les habitants ! ), elles perturberaient également les ondes hertziennes ( l’effet est moins ressenti grâce au passage à la technologie numérique pour les TV… cependant, les radars, mais surtout les radars météorologiques sembleraient affectés ! cela implique donc beaucoup d’études pour poser un parc d’éoliennes… ), sans compter les impacts qu’elles sont supposées produire sur la faune ! D’après des associations de défense des animaux ou des oiseaux, elles les déstabiliseraient ou les tueraient…

Concernant les hydroliennes, nous avons plus ou moins affaire au même problème, en effet, même dans l’eau, elles changent ou dévient les courants et peuvent porter atteinte à la faune et la flore ( en créant des zones mortes là où elles agissent, et d’après certains dire, en blessant des poissons )…
Bien entendu, leur cas est assez méconnu, et la plupart des thèses avancées pour ou contre sont sujettes à des études complémentaires. Cependant, n’ont-elles que des mauvais aspects ? Non, car elles permettent à des particuliers ( souvent des agriculteurs ) de pouvoir améliorer leur fin de mois en vendant leur production d’électricité à EDF. De plus, concernant les hydroliennes, on pourrait obtenir en France un potentiel de 5 GW, soit l’équivalent de 3 centrales nucléaires de type EPR… Cela semble peu, mais pourrait être une source d’énergie complémentaire plutôt conséquente !

Passons au solaire. Cette fois, nous avons le plaisir de découvrir une énergie nouvelle beaucoup plus propre ! En effet, les matériaux utilisés pour produire un panneau solaire sont recyclables à 95%, quant au émissions de  Co2 estimées ( par kWh d’électricité produite ), elles ne représentent que 7 à 37% des émissions d’une centrale thermique classique ( en se basant sur un cycle de 20 ans ) !
Posés sur les toits des habitations, ils ne prennent pas de place supplémentaire et permettraient, si toutes les habitations en étaient disposées, de diminuer considérablement la facture énergétique des foyers en fournissant de l’électricité propre à ces derniers.

D’ailleurs, d’après une hypothèse, la totalité des surfaces des toitures des habitations du monde entier, si elles étaient bien exposées et couvertes de panneaux, satisferait la totalité des besoins mondiaux en électricité !


Avant de conclure, jetons un coup d’œil aux barrages hydro-électriques. Ces derniers permettent la production d’électricité à partir d’un cours d’eau contrôlé. Non polluants ( bien que suspectés de rejeter d’importantes quantités de méthane à cause de l’activité bactériologique se produisant dans leur eau ), ils permettent de fournir des villages ou villes en électricité de manière suffisante, cependant, l’impact environnemental n’est pas nul ! En effet, une retenue d’eau demande souvent le déplacement de population tout en modifiant la faune et la flore présente ( le territoire étant submergés ). On change donc artificiellement le paysage ! sans compter qu’on bloque les alluvions, qui sont des sédiments permettant de nourrir les sols, participant à la fertilité des terres. Bien entendu, ces derniers peuvent également être toxiques selon leur nature ! Ce en quoi leur accumulation dans les barrages peut amener de graves problèmes, voire créer des retenues de « boue » au long terme ( comme c’est le cas en Chine au Barrage des Trois-Gorges… ). Ainsi, cette solution semble donc provisoire car semblant néfaste à moyen et long terme.

Cependant, pourrions-nous appliquer ces sources d’énergie aux véhicules ? Oui et non, en effet, une éolienne ne pourrait jamais suffisamment alimenter un véhicule, les sources d’énergies hydro-électriques sont déjà exploitées par certains bateaux ! quant aux panneaux solaires, des tests ont été effectués ( notamment l’avion Solar Impulse, qui pesait 1 600 kilos et dont les panneaux solaires alimentaient 4 moteurs électriques de 10 ch chacun. Il avait atteint la vitesse maximale de 70 km / h… ). Ils révèlent pour le moment que c’est une solution plutôt intéressante pour fournir les pays en électricité, mais pas encore assez développée pour en tirer une source d’énergie satisfaisante pour nos moyens de déplacement ! Peut-être que la recherche à leur sujet permettra de développer plus de potentiel ? Seul l’avenir nous le dira !



Dans la prochaine partie, nous parlerons de l’énergie atomique ( considérée comme énergie bas carbone ), ainsi que des procédés ou découvertes nous permettant de réutiliser des matières issues du pétrole ou bien de remplacer les matières fabriquées à l’aide de ce dernier !

Partie 2: http://www.come4news.com/vers-quelle-ere-energetique-devrions-nous-nous-tourner-partie-2-576342