De plus en plus de personnes acculées par la crise économique se voient obligées de recourir à des méthodes souvent discutables pour survivre. Parmi ces méthodes, une qui fait hélas davantage parler d'elle aujourd'hui, c'est la vente de ses propres organes !

Malgré l'interdiction qui frappe cette pratique, les annonces sur internet commencent à se multiplier et il est de plus en plus aisé de trouver des offres concernant des organes humains.

On peut ainsi trouver des reins, des poumons, de la moelle pour des prix variant de vingt mille à plus d'un million de dollars.

Les "vendeurs" sont souvent des personnes désespérées qui ont perdu leur emploi et qui croulent sous les dettes. Plutôt que de perdre leur maison ou de voir sombrer toute leur famille dans la pauvreté, elles préfèrent se laisser convaincre par les membres d'organisations internationales, véritables mafias des organes, qui se chargent du prélèvement et de la vente.

Outre que rien ne peut garantir la sécurité des vendeurs quant aux organes réellement prélevés ou quant au paiement effectif des sommes promises, les candidats à la transplantation vont se faire opérer à l'étranger dans des conditions qui mettent souvent leur vie en péril.

Les autorités européennes, et particulièrement espagnoles où ce phénomène a pris une ampleur sans précédent, s'inquiètent devant ce phénomène croissant, d'autant que le ralentissement de l'économie mondiale devrait pousser davantage de personnes à recourir à ce type de solutions extrêmes pour survivre.

Ainsi commencent à se développer en Europe des pratiques que l'on pensait réservées au sous-continent indien qui dut d'ailleurs légiférer en 1994 pour freiner le commerce d'organes. Hélas, de nos jours, seuls cinq États des vingt-cinq États indiens ont approuvé cette loi.

Rappelons qu'en France, si le don d'organe est autorisé et même encouragé, « aucun paiement, quelle qu'en soit sa forme, ne peut être alloué à celui qui se prête au prélèvement d'éléments de son corps, ou à la collecte de ses produits ».

D'autres, plutôt que de vendre leurs organes préfèrent mettre aux enchères leur virginité, on se rappelle en effet l'épisode de Natalie Dylan qui avait proposé sa virginité sur eBay (voir article : « Vendre sa virginité on trouve de tout sur eBay ») et qui en avait finalement obtenu 3,7 millions de dollars. Si cette méthode pour obtenir de l'argent semble moins douloureuse que la vente de ses organes, elle n'a cependant pas fait beaucoup d'émules, à part une jeune roumaine qui vient de décider, elle aussi, d'offrir sa virginité au plus offrant. Alina Percea est en effet prête à passer sa première nuit d'amour avec un parfait inconnu. Celui-ci serait prêt à débourser 15.000 dollars pour déflorer cette jeune roumaine de 18 ans. Eh oui, c'est la crise également pour les acheteurs et on est loin du record détenu par Natalie Dylan.

La crise aura mené les hommes à tout, du louage des ventres des mères porteuses, à la mise aux enchères de la virginité, en passant par la vente de ses propres enfants, pour terminer avec des individus qui acceptent de se dépecer contre monnaie trébuchante.

Où va le monde… on se croirait revenu en plein Moyen âge.