Après la décision de Hugo Chavez de rompre les relations diplomatiques avec la Colombie et de militariser ses frontières avec ce pays, c’est au tour de l’Équateur de rappeler son ambassadeur et d’expulser en pleine nuit le représentant de Bogotá. (1)
En début de soirée, le gouvernement colombien a porté à la connaissance du public certains documents découverts dans le camp des FARC et dans les ordinateurs de Raúl Reyes, le numéro2 des FARC abattu en territoire équatorien, qui prouveraient les relations et les accords existants entre le gouvernement du président de l’Équateur, Raphael Correa, et celui du Venezuela, Hugo Chavez.
Ces mêmes documents montreraient comment les FARC utilisent leurs otages comme marchandises diplomatiques en concluant des accords secrets avec les gouvernements amis.
Ainsi, il semblerait que les FARC avaient décidé de libérer un cinquième otage pour le remettre entre les mains du président Correa en échange de leur installation dans ce pays situé au sud de la Colombie.
Dès la révélation de ces documents compromettants, l’Équateur a militarisé ses frontières avec la Colombie en menaçant directement Bogotá.
Militairement, la Colombie serait incapable de résister à une attaque simultanée sur ces trois frontières, au sud avec l’Équateur, à l’est avec le Venezuela, au nord avec le Nicaragua et à l’intérieur même de ses frontières, contre les forces rebelles des FARC.
Une nuit agitée en Colombie, où la population est resté scotchée à la radio et à la télévision dans l’attente des communiqués qui se faisaient suite de quart d’heure en quart d’heure.
Croisons les doigts pour que tout ceci ne soit que veine agitation, et que la raison diplomatique reprenne le dessus.
(1) : voir article précédent dans nos colonnes : http://www.come4news.com/une-minute-de-silence-.-avant-la-guerre-99520.html
Qui sont les FARC ? D’où viennent-il ? Que veulent-ils à la base ?
Je vous conseille le long article de wikipédia, très bien documenté :
[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_armées_révolutionnaires_de_Colombie[/url]
Merci Candide. Quel truc de fou ! On se croirait dans « Prison Break ».
Le ou les Cartel(s) qui veut (veulent) se faire passer pour pacifiste(s) alors qu’il(s) aggrave(nt) tout en trahisant la démocratie. Ils veulent contrôler les brevets et le système de l’évolution de l’économie. Leur but est de pousser à la guerre « génératrice de profits ». Ils « jouent » comme on jouerait à un jeu vidéo, ils passent des conventions secrètes d’un peuple à l’autre tout en sachant que cela est nuisible à l’intérêt de ce dernier !
Maintenant, je me demande si nous devons considérer les FARC comme terroristes ou pas… Ils se défendent et veulent défendre les leurs, leur peuple. Ils veulent renverser le gouvernement comme je voudrais renverser le mien. Mais les années 80 montrent que leur idéologie n’est pas si saine que ça puisqu’il y a le trafic de drogue et l’asssociation avec les cartels… Je dois développer ça… A plus
Les FARC ne représentent plus rien, ils sont détestés par le peuple qui est le premier à les considérer comme des terroristes.
Les FARC s’en prennent principalement aux petits villages mal protégés, les paysans sont donc les premières victimes… ceci expliquant que le peuple ne se reconnaît pas dans ces narcotrafiquants.
D’autre part, lorsque les FARC eurent un territoire autonome, ils le transformèrent en gigantesque laboratoire de production de cocaïne, obligeant les cultivateurs à semer du pavot, pratiquant l’enrôlement forcé, transformant les enlèvements en une véritable pratique industrielle (qui finira par être plus rentable que la drogue), etc.
En peu de temps, ils transformèrent cette région en dictature de l’horreur.
Je raccourcis là, mais ce n’est qu’en Europe que les gens conservent cette vision du guérilléro romantique luttant contre les méchants pour sauver le peuple. Ici, les méchants ce sont les guérillas (FARC, ELN, paramilitarisme, …), les militaires ce sont souvent des appelés du contingent, comment le peuple pourrait-il soutenir ceux qui massacrent leurs enfants ?
Quand les FARC sont nées, ils avaient peut-être une justification (et encore puisque c’est un parti politique qui les a regroupées), mais c’était il y a un demi-siècle, les temps ont changé, et la Colombie est devenue une démocratie moderne (avec ce que cela comporte comme corruption et comme dossiers cachés).
Dans les années soixante-dix, une autre guérilla est née : le M19, qui avait vraiment un objectif politique. Une fois cet objectif atteint (réforme agraire, libéralisation des élections, …) le M-19 a cessé les hostilités, nous étions en 1989 et cette guérilla s’est constituée en parti : l’Alliance démocratique ; parti qui fait dorénavant partie du paysage politique colombien.
Il sera suivi par le parti révolutionnaire des travailleurs en janvier 1991, qui deviendra lui aussi un parti politique.
El ejército Revolucionario Guevarista (ERG) guérilla d’obédience guévariste a, quant à elle, signé un cessez-le-feu illimité en août 2008, cessez-le-feu suivit d’une démobilisation complète.
Voyez-vous, les FARC n’ont aucun objectif politique, sinon celui de prendre le pouvoir et de s’enrichir… peu importe les moyens même si ceux-ci sont contraires aux droits de l’homme.
Ok, c’est enregistré, ceux qu’il faut renverser, ce sont les FARC.
Ils n’ont aucuns objectifs politiques mais pourtant, cela semble être un véritable génocide politique ! Il n’y a donc que 2 solutions : ou on les élimine, ou ils évoluent dans leur conscience ?