Après la décision de Hugo Chavez de rompre les relations diplomatiques avec la Colombie et de militariser ses frontières avec ce pays, c’est au tour de l’Équateur de rappeler son ambassadeur et d’expulser en pleine nuit le représentant de Bogotá. (1)

  En début de soirée, le gouvernement colombien a porté à la connaissance du public certains documents découverts dans le camp des FARC et dans les ordinateurs de Raúl Reyes, le numéro2 des FARC abattu en territoire équatorien, qui prouveraient les relations et les accords existants entre le gouvernement du président de l’Équateur, Raphael Correa, et celui du Venezuela, Hugo Chavez.  

Ces mêmes documents montreraient comment les FARC utilisent leurs otages comme marchandises diplomatiques en concluant des accords secrets avec les gouvernements amis.

Ainsi, il semblerait que les FARC avaient décidé de libérer un cinquième otage pour le remettre entre les mains du président Correa en échange de leur installation dans ce pays situé au sud de la Colombie.

Dès la révélation de ces documents compromettants, l’Équateur a militarisé ses frontières avec la Colombie en menaçant directement Bogotá.

Militairement, la Colombie serait incapable de résister à une attaque simultanée sur ces trois frontières, au sud avec l’Équateur, à l’est avec le Venezuela, au nord avec le Nicaragua et à l’intérieur même de ses frontières, contre les forces rebelles des FARC.

Une nuit agitée en Colombie, où la population est resté scotchée à la radio et à la télévision dans l’attente des communiqués qui se faisaient suite de quart d’heure en quart d’heure.

Croisons les doigts pour que tout ceci ne soit que veine agitation, et que la raison diplomatique reprenne le dessus.

 

(1) : voir article précédent dans nos colonnes : http://www.come4news.com/une-minute-de-silence-.-avant-la-guerre-99520.html