"Le droit de veto du Conseil de sécurité des Nations unies est un droit accordé uniquement aux cinq membres permanents du Conseil qui leur permet de bloquer toute résolution ou décision, quelle que soit l’opinion majoritaire au Conseil". Les pays pouvant bénéficier de cette mesure sont la Chine, les Etats Unis d’Amérique, la Russie, la France et le Royaume Uni. En d’autres termes, un seul de ces pays, peut à lui seul, pour des raisons qui lui conviennent,  s’opposer à une décision prise par tous les pays de la planète terre. Dans ces condition, difficile de parler encore de la démocratie qui se veut être un système dans lequel le peuple est souverain. Car si un pays de la taille de la France avec moins d’un dixième de la population mondiale peut s’opposer à une résolution voulue par plus de 6 milliards de personnes,  cela n’est ni plus ni moins qu’une forme de dictature ! Aussi, l’on se rend très vite à l’évidence que les membres non permanents du conseil de sécurité de l’ONU ne sont en réalité là que pour animer la galerie. Sinon, que peuvent – ils réellement ?

En fin de cette semaine, face la cruauté avec laquelle Bachar el – Asad réprime les manifestations dans son pays, la communauté internationale sous la bannière du conseil de sécurité s’est réuni pour prendre à l’encontre du pouvoir Syrien des sanctions pouvant  le pousser à arrêter les exactions contre les civiles. Mais deux pays, pour des raisons purement fantaisistes ont usé de leur Véto, pour s’opposer à une telle démarche. Une façon pour la Russie et la Chine (puisqu’il s’agit d’eux) , d’encourager le régime Syrien dans la tuerie massive qu’il a mis sur pied depuis plusieurs mois aujourd’hui.

Au jour d’aujourd’hui, la révolution Syrienne est de loin la plus meurtrière de toutes les révolutions  Arabes et devrait l’être davantage si rien n’est fait. Et le seul moyen pour la communauté internationale pour mettre fin à ce carnage humain revient pour elle à prendre très urgemment à l’endroit du pouvoir de Damas des sanctions dures et sévères. D’ailleurs en l’état actuel des choses, seule une intervention milliaire comme celle effectué en Libye peut résoudre le problème d’Asad. Comment cela se rendra possible tant que les Chinois et les Russes continueront de soutenir un dictateur inhumain et criminel ? La communauté internationale dans l’ensemble et les pays en développement particulièrement s’en trouvent ainsi interpellé ; eux qui devraient user de tous les moyens, pour pousser l’ONU à abolir ce désuet droit de Véto qui ne cesse de causer du mal  à l’humanité !