Nelson Mandela, le leader historique du Congrès national africain (ANC), et son parti figurent encore sur les listes noires américaines. Pendant l’Apartheid, le parti, qui est au pouvoir aujourd’hui en Afrique du Sud, était considéré comme un mouvement terroriste. Une loi devrait très bientôt mettre fin à cette situation face à laquelle la secrétaire d’Etat américaine s’est dit, mercredi, « embarrassée ».

« L’Afrique du Sud est un pays avec lequel nous avons maintenant d’excellentes relations, mais il est plutôt embarrassant que j’aie encore à intervenir personnellement pour autoriser l’entrée sur le territoire de mon homologue sud-africain, sans parler du grand dirigeant Nelson Mandela », a déclaré mercredi, Condoleezza Rice, la secrétaire d’Etat américaine. Aux Etats-Unis, les dirigeants du Congrès national africain (ANC), au pouvoir désormais en Afrique du Sud, font l’objet de restrictions lors de leurs déplacements américains. Durant le régime ségrégationniste de l’Apartheid, leur mouvement était considéré comme terroriste.

Embarrassant et suranné

La secrétaire d’Etat encourageait ainsi vivement l’initiative de la commission des Affaires étrangères du Sénat qui a introduit, la semaine dernière, un projet de loi pour lever ces restrictions. L’ANC et ses leaders ne devraient plus figurer sur aucune liste noire américaine après l’adoption de ce texte, à une date encore inconnue. Le département d’Etat ne fait pas mystère du soutien qu’il apportera à un projet de loi qui paraît suranné quatorze ans après la fin de l’Apartheid, le prix Nobel de la paix décerné à Nelson Mandela et son passage à la tête de l’exécutif sud-africain. Les Américains, avant-gardistes ? Ca dépend.

 
11 avril 2008 – afrik.com

Nelson Mandela, le leader historique du Congrès national africain (ANC), et son parti figurent encore sur les listes noires américaines. Pendant l’Apartheid, le parti, qui est au pouvoir aujourd’hui en Afrique du Sud, était considéré comme un mouvement terroriste. Une loi devrait très bientôt mettre fin à cette situation face à laquelle la secrétaire d’Etat américaine s’est dit, mercredi, « embarrassée ».

« L’Afrique du Sud est un pays avec lequel nous avons maintenant d’excellentes relations, mais il est plutôt embarrassant que j’aie encore à intervenir personnellement pour autoriser l’entrée sur le territoire de mon homologue sud-africain, sans parler du grand dirigeant Nelson Mandela », a déclaré mercredi, Condoleezza Rice, la secrétaire d’Etat américaine. Aux Etats-Unis, les dirigeants du Congrès national africain (ANC), au pouvoir désormais en Afrique du Sud, font l’objet de restrictions lors de leurs déplacements américains. Durant le régime ségrégationniste de l’Apartheid, leur mouvement était considéré comme terroriste.

Embarrassant et suranné

La secrétaire d’Etat encourageait ainsi vivement l’initiative de la commission des Affaires étrangères du Sénat qui a introduit, la semaine dernière, un projet de loi pour lever ces restrictions. L’ANC et ses leaders ne devraient plus figurer sur aucune liste noire américaine après l’adoption de ce texte, à une date encore inconnue. Le département d’Etat ne fait pas mystère du soutien qu’il apportera à un projet de loi qui paraît suranné quatorze ans après la fin de l’Apartheid, le prix Nobel de la paix décerné à Nelson Mandela et son passage à la tête de l’exécutif sud-africain. Les Américains, avant-gardistes ? Ca dépend.

 
11 avril 2008 – afrik.com

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