L’ancien guérilléro José Mujica, dit Pepe, a remporté les élections présidentielles qui se sont déroulées dimanche passé en Uruguay.
Le nouveau président, âgé de 74 ans, qui rentrera en fonction le 1er mars prochain, a promis de poursuivre la politique du précédent gouvernement qui avait permis à l’Uruguay d’échapper à la récession provoquée par la crise mondiale et avait attiré vers le pays de nouveaux investisseurs.
En promettant de poursuivre la lignée socialiste promulguée par son prédécesseur Tabaré Vázquez, le nouveau mandataire a rassuré les investisseurs qui craignaient que l’ancien guérilléro n’impose à l’Uruguay une politique d’extrême gauche.
José Mujica est en effet un ancien membre du Tupamaro, un Mouvement de libération nationale fondé en 1963 qui devait son nom à l’Indien Túpac Amaru écartelé par les Espagnols le 18 mai 1781 à Cuzco au Pérou après avoir lutté contre la colonisation durant près de quatre longues années.
Si au début, les guérilléros pillaient les entreprises et les banques pour redistribuer nourriture et biens de première nécessité aux plus pauvres, à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, cette guérilla qui s’était particulièrement renforcée tenta de faire vaciller l’ordre établi en s’attaquant aux arsenaux, aux forces de l’ordre, aux fonctionnaires, en pratiquant le kidnapping et en s’en prenant aux intérêts étrangers, plus particulièrement ceux du Brésil et ceux des États-Unis.
En 1971, les Tupamaros parvinrent à enlever l’ambassadeur de Grande-Bretagne qu’ils ont gardé en captivité pendant huit mois, se faisant ainsi connaître du monde entier.
Mais le coup d’État militaire de juin 1973 mettra fin à leurs aspirations, car l’armée parviendra à tuer 300 guérilléros et en fera prisonnier dix fois plus.
Ces trois mille guérilléros resteront sous les verrous jusqu’au retour du pays à la démocratie et bénéficieront d’une amnistie générale en 1985. À partir de cette date, Tupamaro se reformera, mais comme un parti politique légal qui rejoindra la coalition de gauche du Frente Amplio pour former le Movimiento de Participación Popular.
José Mujica a lui aussi longtemps séjourné sous les verrous (13 ans de 1972 à 1985) avant de finalement être libéré et de rentrer en politique.
En affirmant vouloir poursuivre la politique du gouvernement précédent, le nouveau président élu confirme le pragmatisme et l’éclectisme dont avaient fait preuve les Tupamaros, et prouve bien qu’il place l’intérêt de la Nation au-dessus de tout sentiment politique.
« Chers camarades vous avez livré une bataille et vous l’avez gagnée, mais il n’y a ni vainqueur, ni vaincu, nous avons seulement choisi un gouvernement qui n’est pas détenteur de la Vérité, mais qui aura besoin de vous tous ! », a lancé José Pepe Mujica dès l’annonce de sa victoire à une foule de partisans.
« Nous allons poursuivre la politique actuelle, à moins que de nouvelles circonstances nous forcent à appliquer des mesures distinctes. Historiquement, nous avons toujours été le pays d’Amérique latine qui a le mieux redistribué les richesses, mais du continent qui redistribue le moins » a souligné le nouveau président.
Il a aussi manifesté son désir de renforcer le Mercosur, et a reconnu qu’il admirait beaucoup son homologue brésilien, le président Luiz Inácio Lula da Silva « qui a fait de la négociation permanente le centre de sa politique » plutôt que le Vénézuélien Hugo Chavez qu’il a d’ailleurs critiqué en ces mots : « Je ne m’inspirerai pas du modèle du président Hugo Chavez qui n’est pas vraiment un modèle socialiste, car les résultats de l’expérience dans ce pays sont très différents de ceux qui étaient prévus sur le papier. Je ne cherche pas comme lui à polariser l’attention sur mon pays. J’ai dit à Chavez que ce qu’il développait chez lui ce n’était pas le socialisme, mais beaucoup de bureaucratie. »
Tout en assurant Hugo Chavez de sa "sympathie", José Mujica avait d’ailleurs précisé avant l’élection qu’il n’y aurait en Uruguay ni expropriation ni aucune des sottises commises au Venezuela.
Ainsi, José Pepe Mujica semble se dessiner comme le président des compromis, celui qui choisira ce qui est le mieux pour son peuple sans se soucier de la couleur politique des bonnes idées, prenant garde à ce que tous les historiens ont noté : « Si l’on regarde l’ensemble de l’histoire humaine, force est de constater que tous les extrémismes ont échoué, qu’ils soient de droite ou de gauche. » C’est d’ailleurs le même principe qui régit toutes les lois de la physique et de la chimie, les extrémismes ne tiennent pas, tout système évolue spontanément vers un état d’équilibre.
Sources :
C. Filgueira, « Uruguay : de la transition politique à la consolidation de la démocratie », in Problèmes d’Amérique latine, no 4850, Document. franç., Paris
Mujica se muestra cauto ante los sondeos y Lacalle esperanzado en ganar los comicios, EFE, Madrid, 2009
LATINOAMERICA – Duras criticas contra Chávez, Poder 360, Mexico, 2009
Mujica llegó al gobierno y no al poder, United Press International, 2009
Presidente electo de Uruguay quiere "socialismo moderado", abc digital, 2009
Uruguay : l’ex-guérillero Pepe Mujica favori de la présidentielle, LatinReporter, 2009
La roue (de la politique) tourne et qui aurait pu prévoir un jour l’arrivée au pouvoir de cet ex guérillero ? mais le fait est qu’il semble bien décidé à faire preuve de pragmatisme et d’efficacité pour le seul bien de son pays, sans idéologie excessive ni asservissement revanchard !
souhaitons lui bonne chance pour le bien de ses concitoyens
merci pour cet excellent article dont l’éclairage était fort passionnant
[quote]Tout en assurant Hugo Chavez de sa « sympathie », José Mujica avait d’ailleurs précisé avant l’élection qu’il n’y aurait en Uruguay ni expropriation ni aucune des sottises commises au Venezuela. [/quote]
Pourrait-on avoir la phrase exacte ou Pepe Mujica parle de « sottises commises au Venezuela » ?
[quote]C’est d’ailleurs le même principe qui régit toutes les lois de la physique et de la chimie, les extrémismes ne tiennent pas, tout système évolue spontanément vers un état d’équilibre. [/quote]
Depuis quand l’humain obéit aux lois de la physique et de la chimie ?(je ne suis même pas certaine qu’un physicien serait d’accord avec vos déclarations)
Fidèle à vos principes, vous passez sous silence les tortures dont a été victime cet homme pendant sa détention.
Et vous déformez bien entendu les actions légitimes du mouvement des Tupamaros, comme vous l’avez fait avec les Farcs au début de leur combat.
Réjouissez-vous plutôt d’avoir un « ancien révolutionnaire devenu réformiste », donc collaborant comme Lula avec les USA. Nous voyons depuis quelques années les conséquences sur l’Amazonie.Lula est un traître à ses propres idées…
Siempre, je ne sais pas si je dois encore perdre mon temps à vous répondre, tant votre agressivité et votre ignorance sont patentes.
Je ne passe rien sous silence et ne déforme en rien la légitimité des actions des Tupamaros (je vous renvoie à mes sources), je mentionne simplement les faits, ce qui permet à quiconque de comprendre l’origine du mouvement et laisse libre ceux désirant s’informer plus avant d’effectuer les recherches appropriées. [b]Cet article parle du président et non du mouvement Tupamaros des années 60, ni d’une dictature militaire aujourd’hui disparue ![/b] Je sais que vous vivez dans le passé, libre à vous d’écrire un article racontant ces événements, mais C4N me semble être un site d’actualité et donc non vraiment approprié à ce genre d’articles (je peux me tromper et il faudrait le demander aux propriétaires du site).
Aussi, je n’estime pas que mentionner le fait que Pepe Mujica ait été torturé sous l’ancienne dictature militaire change quelque chose à ses déclarations actuelles, tout comme je ne vois pas dans le présent article la nécessité d’expliquer la légitimité des actions du Mouvement de Libération Nationale -Tupamaros dans les années soixante, [b]c’est à dire dans un contexte aujourd’hui révolu.[/b]
Aussi, quelle nécessité de rappeler les exactions des FARCS et leurs liens avec le processus de fabrication de la coca (d’où leur guerre contre Pablo Escobar) pratiquement dès leur création ? Aujourd’hui, les FARC assassinent, torturent et enlèvent des civils sans proposer aucun projet politique, et cela seul compte !
Mais puisque vous prétendez être informée à ce propos, vous n’êtes pas sans ignorer que les analystes débattent encore pour savoir si le mouvement armé des Tupamaros avait été pensé dès l’origine comme projet révolutionnaire, ou si celui-ci n’avait été envisagé que comme moyen de défense contre les mouvements fascistes. Ce que l’on sait c’est que les Tupamaros prônaient globalement une « révolution socialiste », sans préciser la forme des institutions à venir, mais critiquant, dans leurs documents officiels, l’URSS et la « dictature du prolétariat ».
Ce que l’on sait également c’est que [b]la lutte armée engagée finalement par les Tupamaros est largement responsable de l’instauration d’une dictature militaire en Uruguay.[/b] « La lutte contre le MLN limitée par la législation antiterroriste classique poussera le gouvernement à élargir les compétences des autorités militaires. Celles-ci, libérées des limitations juridiques et constitutionnelles, engagent une répression impitoyable et finirent par démanteler le MLN en quelques mois. Mais l’agonie des Tupamaros, loin de pousser les militaires à s’éloigner de la scène politique, vit, au contraire, leurs prétentions s’accroître… jusqu’en 1973 où le président Bordaberry dut accepter de capituler sous la pression de l’armée qui s’empressa de dissoudre le Parlement.»
[i]Stéphane Vérine, L’Uruguay et la Turquie : deux démocraties victimes du terrorisme, in Politique étrangère, volume 51, Paris, 1986
Alain Labrousse , Les Tupamaros. Des armes aux urnes, Paris, 2009.
Alain Labrousse, Les Tupamaros. Guérilla urbaine en Uruguay, Paris, 1971[/i]
Ces éléments historiques attestés confirment une fois encore que la lutte armée produit souvent des résultats totalement opposés aux résultats escomptés. Pareille analyse est sûrement pour beaucoup dans l’attitude actuelle de « négociation avant tout » prônée par l’ancien guérilléro.
Concernant les FARC, et puisque vous restez agrippée au passé que vous connaissez aussi mal que l’actualité, sachez qu’au début les FARC se sont organisées sur des terres non dirigées par le gouvernement (en particulier dans le Guaviare) où régnait la loi du plus fort, et si les paysans acceptèrent leur présence vers la fin des années soixante, malgré les prélèvements forcés et les assassinats de supposés traîtres, c’est parce que la pax-guerilla leur semblait valoir mieux que le désordre. Cependant dès les années soixante-dix les FARC augmentant leur pression militaire et devenant les responsables d’une nouvelle ère de violence forceront les paysans à soutenir la création de groupes paramilitaires d’autodéfense pour lutter contre cette « subversion communiste ». Leur victoire dans le Magdalena prouvera que la population civile encadrée par l’armée et les organisations paramilitaires peut venir à bout des rebelles des FARC, et c’est ainsi qu’en 1986 l’association paysanne des agriculteurs et des éleveurs du Magdaleña moyen (ACDEGAM) obtint une reconnaissance officielle (d’où la confusion actuelle entre les accointances supposées du gouvernement avec les mouvements paramilitaires d’origine paysanne).
Mais comme l’ACDEGAM va plus loin que la lutte armée et propose également une aide économique, sociale, éducative, sanitaire et technique aux paysans, éleveurs et petits colons, la région du Magaleña moyen s’érigera en une sorte de république indépendante anticommuniste. Hélas, l’arrivée de la mafia de la drogue (profondément anticommuniste depuis leur rivalité avec les FARC dans le Guaviare) et l’apparition de l’argent facile vont bouleverser la donne, et l’ACDEGAM va trouver dans ces nouveaux supporters très généreux les moyens de se convertir en organisation pleinement militaire… le narcoparamilitarisme est né !
[i]A. Molano, Selva adentro, una historia oral de colonización del Guaviare, Bogota, 1987
C. Gros, Les paysans des cordillères andines face aux mouvements de guérillas et à la drogue : victimes ou acteurs, Institut des hautes Études de l’Amérique latine, Université de Paris III, 1991[/i]
Voilà, comme beaucoup vous confondez les groupes, les paramilitaires sont nés avec l’aide des paysans pour lutter contre les FARC qui les opprimaient. Mais il n’y a pratiquement jamais eu aucune idéologie derrière cette lutte, seul l’argent sale a toujours justifié ce combat d’un autre temps.
Voici la phrase exacte que vous me demandez : [i]« La position philosophique de Lula, celle de tenter de négocier les conflits, de les résoudre par la négociation, donne des résultats nettement meilleurs» estime l’ancien guérillero. Il prétend que s’il est élu, « il n’y aura ni expropriation ni aucune des sottises commises au Venezuela»[/i], extrait d’un article publié par une des sources mentionnées en bas de mon propre article et que vous retrouverez aisément.
Pour répondre à votre question cocasse ; « Depuis quand l’humain obéit aux lois de la physique et de la chimie ? »
L’être humain obéit aux lois de la physique et de la chimie depuis qu’il est composé de cellules, qu’il respire, qu’il digère et qu’il vit sur la Terre où il est soumis aux lois de la pesanteur, etc., et que la chimie est une science physique qui étudie la constitution atomique et moléculaire de la matière et les interactions spécifiques de ses constituants et qu’elle représente l’ensemble des connaissances sur la préparation, les propriétés et les transformations d’un corps ; et que la physique étudie les propriétés fondamentales de la matière et de l’espace-temps. (définition Larousse)
[b]En bref, et jusqu’à preuve du contraire, tout ce qui existe, animé ou inanimé, obéit aux lois de la chimie et de la physique. [/b]
La phrase que n’accepterait pas un physicien est extraite de ma mémoire, elle avait été prononcée par un sociologue et historien péruvien dont le nom hélas m’échappe, mais vous en retrouverez aisément la trace dans n’importe quel manuel de physique et de chimie de première année du collège « Tout système évolue spontanément vers un état d’équilibre ; quel que soit l’état initial du système, la valeur du quotient de réaction Qr tend vers la constante d’équilibre K de la réaction considérée.» Pour quelqu’un qui est dans l’enseignement et qui prétend avoir lu quantité de livres, votre manque de savoir est inquiétant !
Sincèrement si vous continuez ainsi, j’aurais bientôt suffisamment de matière pour écrire un nouveau livre : « Les perles de Siempre sur C4N»
Vous avez pourtant raison en une chose, je reste fidèle à mes principes d’honnêteté et de vérification, et j’essaye de m’y tenir autant que faire se peut.
Pourrait-on avoir les phrases exactes vous permettant d’affirmer que « Lula est un traître à ses propres idées…» ?
Concernant la déforestation, ne vient-il pas d’annoncer « une réduction du déboisement de l’Amazonie de 80 % d’ici à 2020 » ? Attendons donc l’échéance proposée avant de le juger.
[b]Une fois de plus, votre commentaire n’apporte rien au débat.[/b]
[quote]Aussi, je n’estime pas que mentionner le fait que Pepe Mujica ait été torturé sous l’ancienne dictature militaire change quelque chose à ses déclarations actuelles, tout comme je ne vois pas dans le présent article la nécessité d’expliquer la légitimité des actions du Mouvement de Libération Nationale -Tupamaros dans les années soixante, c’est à dire dans un contexte aujourd’hui révolu. [/quote]
Vous ne voyez pas l’intérêt, moi si! Vous, de toute manière, le passé vous passionne lorsqu’il sert votre discours:[quote]En 1971, les Tupamaros parvinrent à enlever l’ambassadeur de Grande-Bretagne qu’ils ont gardé en captivité pendant huit mois, se faisant ainsi connaître du monde entier. [/quote]Cela, pour vous EST IMPORTANT. Pourquoi ? pour bien montrer au rare lecreur de vos articles que les Tupamaros sont des « monstres »! Vous êtes prévisible et pitoyable!
[quote]Aussi, quelle nécessité de rappeler les exactions des FARCS et leurs liens avec le processus de fabrication de la coca (d’où leur guerre contre Pablo Escobar) pratiquement dès leur création ? Aujourd’hui, les FARC assassinent, torturent et enlèvent des civils sans proposer aucun projet politique, et cela seul compte ![/quote]
Les Farcs n’ont pas été et ne sont pas seulement ce que vous voulez à tout pris faire croire. Et même « sainte Bettancourt » nous est arrivée en sacrée forme, lors de sa « libération »; Quant au nombre ridicule de membres des Farcs encore en liberté,(une petite centaine tout au plus) vous allez nous faire croire qu’il mettent en danger la Colombie, et que le don de 7 bases militaires aux USA, c’est pour les combattre, eux et les narcos alors que les deux pays producteurs du monde, La Colombie et l’Afghanistant sont sous contrôle US!
Vous vous fichez de qui ?
[quote]la lutte armée engagée finalement par les Tupamaros est largement responsable de l’instauration d’une dictature militaire en Uruguay. [/quote]
Classique: ce sont les mouvements révolutionnaires ouvriers et paysans qui provoquent l’arrivée des dictatures.
Permettez-moi de penser, comme beaucoup avec moi, que les dictatures dans le monde ont été pour 90% installées directement ou indirectement par les USA.
[quote]c’est ainsi qu’en 1986 l’association paysanne des agriculteurs et des éleveurs du Magdaleña moyen (ACDEGAM) obtint une reconnaissance officielle (d’où la confusion actuelle entre les accointances supposées du gouvernement avec les mouvements paramilitaires d’origine paysanne).
Mais comme l’ACDEGAM va plus loin que la lutte armée et propose également une aide économique, sociale, éducative, sanitaire et technique aux paysans, éleveurs et petits colons, la région du Magaleña moyen s’érigera en une sorte de république indépendante anticommuniste. Hélas, l’arrivée de la mafia de la drogue (profondément anticommuniste depuis leur rivalité avec les FARC dans le Guaviare)[/quote]
Voyons de plus près cette fameuse ACDEGAM:
« »les tueurs à gages et les trafiquants de drogues qui opèrent dans la juridiction de Puerto Boyacá (Boyacá) utilisent comme faUade « l’Association de paysans et d’éleveurs d’El Magdalena Medio – ACDEGAM », pour masquer leurs activités illicites … Le comité directeur de l’ACDEGAM se compose des dirigeants suivants: Henry Pérez, président; Gonzalo de Jesús Pérez, vice-président et père du susnommé; Luis Rubio, maire de Puerto Boyacá. Cette organisation compte plus de 300 hommes armés qui parcourent les communes de Puerto Boyacá et Otanche (Boyacá), de Cimitarra et Puerto Olaya (Santander), de La Dorada (Caldas) et de Puerto Berrío (Antioquia), grâce à un parc d’une centaine de véhicules composé aussi bien de jeeps, de camionnettes, d’automobiles, de camions que de petits avions. Le financement de la bande est assuré par les trafiquants de drogues, les éleveurs et les agriculteurs qui consacrent, d’une manière ou d’une autre, une partie de leurs terres à la culture de la coca, sous le couvert d’autres activités agricoles légales. Quelques hauts fonctionnaires de la région d’EL Magdalena Medio collaborent à l’ACDEGAM, les plus importants étant: le procureur régional de Honda (Tolima); le commandant et le commandant en second de la base militaire de Puerto Calderón; le chef de la police de La Dorada (Caldas) ; le chef de la police de Puerto Boyacá (Boyacá); le maire de Puerto Boyacá (Boyacá) … »
sources:[url]http://www.ilo.org/ilolex/cgi-lex/singlef.pl?query=0319892651434@ref&chspec=03[/url]
[quote]En bref, et jusqu’à preuve du contraire, tout ce qui existe, animé ou inanimé, obéit aux lois de la chimie et de la physique[/quote]
Voilà, vous allez encore m’obliger à dire de vous que vous êtes un pauvre type qui prend ses interlocuteurs (moi en l’occurence) pour des IMBECILES
Gardez pour vous votre leçon de chimie de niveau collège, effectivement!
VOUS SAVEZ pertinemment que je ne parlais pas de cela, mais des COMPORTEMENTS HUMAINS EN POLITIQUE qui n’ont rien à voir avec la physique, la chimie ni avec votre axiome ou théorème (je ne suis pas matheuse)[quote] Tout système évolue spontanément vers un état d’équilibre ; quel que soit l’état initial du système, la valeur du quotient de réaction Qr tend vers la constante d’équilibre K de la réaction considérée.»[/quote]
Si vous êtes un adepte expatrié de notre mollasson BAYROU, libre à vous.
Moi, le « Juste milieu, » en politique, ce serait plutôt la juste répartition des richesses dans le monde.Et ce n’est pas pour demain…
Votre petit ton condescendant , qui ou quoi vous permet d’en faire usage ici ? Si les militants de tous bords , les professeurs de toutes matières l’employaient, les partis seraient bien amaigris et les amphis bien vides…
Vous vous prenez sans doute pour le centre du monde dans votre petite ville colombienne, en tant qu' »intello » français: ici, vous n’êtes rien qu’un reporter comme les autres, pas plus peut-être moins…
Ah, une dernière précision:[quote]Concernant la déforestation, ne vient-il pas d’annoncer « une réduction du déboisement de l’Amazonie de 80 % d’ici à 2020 » ?[/quote]
Au train où va la déforestation, il sera devenu inutile de s’en préoccuper en 2020:il ne restera rien . Lula a déçu depuis des années toutes les gauches !( J’ai des amis au Brésil que je vois régulièrement)
Siempre, vous vivez vraiment sur une autre planète, cela ne m’étonne pas que vous vous étonniez que l’être humain soit soumis aux lois de la physique et de la chimie.
Les FARC qui étaient 17000 en 2000 sont encore estimées à près de 9000 combattants selon diverses ONG et les partis d’opposition et à 8000 d’après le gouvernement,
tout le monde aimerait qu’ils ne soient plus qu’une petite centaine. Je me permets de conserver votre commentaire pour mon livre « les perles de Siempre sur C4N », [b]mais j’aimerais connaître vos sources pour être certain de ne jamais y chercher une information.[/b]
Je dois vous avouer que j’ai dû relire votre phrase plusieurs fois tellement une telle méconnaissance de la situation me paraît énorme : « les FARC seraient une petite centaine tout au plus », alors qu’ils détiennent encore plusieurs centaines d’otages (dont seulement 20 échangeables) ! On se demande alors de quoi parle la sénatrice Piedad Córdoba du Polo Democratico et pourquoi elle se bat contre le gouvernement Uribe pour arriver à la libération de ces otages plus nombreux, selon vous, que les FARC elles-mêmes ! On comprend, selon vos chiffres, que le gouvernement Uribe refuse de libérer 500 guérilléros contre 20 otages.
Concernant la CIA et comme le disait le philosophe, ce sont des gens comme vous qui sont les plus pro-américains, puisque vous en faite des superhommes capables de s’infiltrer partout et de diriger le monde, alors que leurs services de sécurité n’arrivent même pas à empêcher 2 quidams de se glisser jusqu’à leur président, et que la fameuse première armée du monde est incapable de contrôler l’Irak et de soumettre quelques talibans mal armés !
Sachez que le monde n’est pas unipolaire, mais de plus en plus multipolaire avec la croissance des pays émergents, arrêtez de vivre dans le passé.
Et si effectivement Washington a soutenu des régimes fascistes en Amérique latine dans le contexte de la guerre froide, elle a aussi pris des sanctions contre les dictatures comme à Saint-Domingue, elle est intervenue au Kosovo, en Somalie, etc.
Alors, parce que Ingrid Betancourt est revenue en pleine forme, les FARC ne seraient pas des monstres. On ne leur a jamais reproché de ne pas la nourrir, ni la soigner (remarquez il est normal qu’ils prenaient soin de leur plus important otage) mais bien de l’avoir tenue séquestrée pendant six années, dont une partie enchaînée à un arbre ! [b]Votre remarque ridicule dénote une fois de plus quelles sont vos valeurs morales.[/b]
Et pourquoi ne parlez-vous pas de l’autocar brûlé la semaine passée avec ses 6 passagers à bord ? C’est certain, les guérilléros vont faire progresser la cause communiste en agissant ainsi. Pourquoi ne parlez-vous pas des otages que détiennent toujours les FARC, certains depuis plus de 14 ans ? Vous ne trouvez pas cela inhumain ? Et du traitement qu’ils réservent aux enfants qui font partie de leur bande ? Regardez le témoignage d’une ancienne combattante qui fut enrôlée de force dans la bande terroriste à l’âge de 12 ans : [url]http://www.youtube.com/watch?v=DwCboDmEyZk[/url]. Et ici les images d’un guérilléro des FARC âgé de 10 ans agonisant après avoir été blessé au combat : [url]http://www.youtube.com/watch?v=ILLfRGgjYXE&feature=related.[/url] Ici aussi une ex-combattante raconte comment elles sont violées et obligées d’avorter si jamais elles tombent enceintes. Dans cette vidéo ils expliquent que l’âge moyen de recrutement au sein des FARC est de 13 ans ! Selon l’UNICEF, les FARC comptabilisaient plus de 5.700 enfants enrôlés de force dans leurs troupes. [b]Pour mémoire l’enrôlement d’enfants dans des troupes combattantes est considéré avec raison comme un crime contre l’humanité.[/b] Et enfin une vidéo de février 2008 qui raconte le calvaire des filles au sein des FARC : [url]http://www.youtube.com/watch?v=uhPGeY7ojFU&feature=related[/url]
Si ces vidéos vous laissent indifférente, alors c’est que vous êtes définitivement perdue pour l’humanité et tout ce que vous direz n’aura plus jamais aucun sens, car vous serez complice de ces criminels barbares.
[b]Oubliez-vous aussi que les mines antipersonnelles utilisées par les FARC tuent tous les jours et principalement des enfants ?[/b]
Vos dernières remarques prouvent à suffisances que vous ne savez vraiment pas de quoi vous parlez, vous vous êtes mis des oeillères qui vous aveuglent et vous vous persuadez de vos propres mensonges ! Venez expliquer votre vision des choses aux millions de Colombiens qui ont manifesté contre les FARC il n’y a pas si longtemps. Venez parler aux trois millions de déplacés qui fuient les campagnes et vivent dans des conditions horribles et aux indigènes harcelés par ces terroristes, vous comprendrez peut-être mieux la situation.
MSF reconnaît pourtant bien que « Les mouvements de guérilla optent pour le terrorisme rural, en menant des campagnes d’attentats à la bombe. »
Et voici un autre témoignage paru dans Libération du 26/05/2006 :
« Du jour au lendemain, Edilma a abandonné sa petite ferme, perdue dans les jungles du Sud colombien. “La guérilla voulait enrôler mes deux fils, qui allaient avoir 15 ans, raconte la paysanne. Nous sommes venus nous réfugier ici aussi vite qu’on a pu.” La ville frontière équatorienne de Lago Agrio a reçu la famille colombienne, comme tant d’autres chassées par la guerre entre armée, guérillas et milices paramilitaires. “Je ne suis pas près de repartir là-bas, confesse Edilma, c’est resté trop dangereux.”
À 14 km de sa nouvelle ville de 30 000 habitants, l’une des deux seules routes bitumées de la région débouche sur le Putumayo, un des départements les plus violents de Colombie. La jungle amazonienne y sert de refuge à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes). Depuis des années, leurs ennemis paramilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC) leur disputent le contrôle des cultures de coca, source de financement des deux groupes, au prix de massacres de civils. Autour de La Dorada, bourgade proche de la rivière qui sépare la Colombie de l’Équateur, “il y a des dizaines, peut-être des centaines de corps enterrés dans des fosses communes”, raconte un habitant. »
« Selon le Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 3 millions de Colombiens ont été déplacés par le conflit civil continu. Il s’agit du plus grand groupe de personnes déplacées dans le monde. À cause d’un manque d’information sur les procédures en cours pour les réfugiés, beaucoup n’ont pu acquérir les avantages auxquels ils ont droit et se sentent étrangers dans leurs propres pays. »
Concernant l’enlèvement par les Tupamaros de l’ambassadeur britannique, action qui leur a donné une vitrine mondiale ! Oui, cette dimension internationale me semble importante, comme aujourd’hui on ne peut plus parler des FARC sans mentionner Ingrid Betancourt. Et encore une fois, vous déformez tout, je n’écris qu’une ligne sur cet événement pourtant important, preuve que je ne voulais pas en faire des monstres… surtout qu’ils redistribuaient aux plus pauvres. Et quand j’écris qu’ils se sont attaqués aux intérêts étrangers, c’est la vérité ! Ou bien dois-je mentir pour les faire passer pour des saints ? C’est cela que vous me demandez ? [b]Selon vous il faudrait donc parler des exactions des dictateurs, mais pas des enlèvements perpétrés par les mouvements de libération ?! Vous avez une notion de la vérité qui m’échappe complètement.[/b]
Mais puisque vous revenez avec cet évènement, vous avez raison, j’aurais peut-être dû préciser que le MNL-Tupamaros a commis plusieurs autres enlèvements, dont celui de policiers et de magistrats, qui comme celui de l’ambassadeur britannique, lord Geoffrey Jackson, n’étaient pas idéologiques, mais financiers puisque les guérilléros réclamaient des rançons. Celle de lord Geoffrey Jackson a été négociée par le président chilien Salvador Allende.
En janvier 1970, ils ont également enlevé puis assassiné Dan Mitrione, agent du FBI, sans savoir que ce dernier était venu en Uruguay pour enseigner les techniques de torture lors des interrogatoires.
Je ne dis pas non plus que ce sont les guérilléros qui ont installé la dictature, mais que les militaires ont profité de la situation ! J’explique simplement que l’incapacité du gouvernement à régler le problème créé par la guérilla a favorisé la prise du pouvoir par les militaires ! Par contre, quand vous affirmez que le gouvernement colombien profite de la présence « d’une petite centaine de guérilléros » pour installer des bases militaires, cela vous paraît normal. N’est-ce pas du même phénomène dont nous parlons ? [b]À croire que vous ne comprenez même pas ce que vous écrivez puisque vous vous contredisez en deux commentaires postés à 7 minutes d’intervalle.[/b]
[b]Et puis, encore une fois, cet article n’est pas sur les TUPAMAROS ! Apprenez à lire que diable ![/b]
Heureusement, le nouveau président uruguayen se place au-dessus des idéologies politiques et pense d’abord au peuple, parce que s’il devait écouter des gens dans votre genre, l’Uruguay aurait vite rejoint le cortège des nations en faillite.
Qu’est-ce que BAYROU vient faire en Uruguay ? Pourquoi venir l’insulter dans vos commentaires ?
[b]Et vous-même, en quoi participez-vous à la répartition des richesses dans le monde ?[/b] De quel droit m’insultez-vous ? En quoi vos amis brésiliens détiennent-ils la vérité sur leur pays alors qu’on ne sait même pas qui ils sont et ce qu’ils font ? [b]Est-ce cela votre seule argumentation ?[/b] Encore une fois vous évitez de donner des sources valables. Personnellement, je n’ai jamais été un adepte de Lula, j’ai moi-même de la famille au Brésil et de la famille brésilienne et je sais qu’elle n’apprécie pas la gestion de l’actuel président, mais cela n’a aucun intérêt de dire de telles choses, ce ne sont que des opinions personnelles. Alors, celles de vos amis que nous ne connaissons pas…
Je ne vous prends pas pour une imbécile, je vous juge d’après ce que vous écrivez, mais si vous vous rendez compte que vos commentaires manquent de profondeur et surtout d’argumentation, vous aurez déjà fait des progrès. Sachez que lorsque je parlais de systèmes physique et chimique, je faisais ce qu’on appelle en littérature u[b]ne allégorie [/b]! Je ne vais pas vous faire l’insulte de vous l’expliquer. D’ailleurs, je comparais deux systèmes, le politique et le physique, et non le comportement humain en politique. Et donc, je le répète, comme en physique, les systèmes politiques extrêmes ne tiennent pas, tout système évolue spontanément vers un état d’équilibre.
[b]Or quand vous me répondez : « depuis quand les êtres humains obéissent-ils aux lois de la physique et de la chimie » et « je ne suis même pas certaine qu’un physicien serait d’accord avec vos déclarations », on voit que vous avez pris l’analogie au premier degré et que vous ne pensez pas au « comportement humain en politique » auquel cas on se demande pourquoi vous parlez de physiciens alors qu’à ma connaissance ils n’ont jamais été qualifiés comme des experts en comportement politique ![/b]
Vous essayez de rattraper votre bourde, mais cela ne prend pas ! Soyez sans crainte, le ridicule ne tue pas, même si vous commencez vraiment à accumuler les non-sens !
Concernant l’ACDEGAM, le rapport auquel renvoie votre lien date de 1989, or j’ai bien précisé dans mon commentaire que l’ACDEGAM s’est liée avec les mafias de la drogue pour créer le narcoparamilitarisme après 1986 ! Ce que confirme le document auquel vous renvoyez : « Le financement de la bande est assuré par les trafiquants de drogue », [b]les deux documents ne se contredisent donc pas ![/b] Dans le cas contraire, force aurait été de vous renvoyer à mes sources, c’est-à-dire au livre de Molano et à l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine.
Je tiens à rajouter qu’à cette époque, le président colombien était Virgilo Barco Vargas, membre du Partido Liberal Colombiano (donc de la gauche colombienne), parti membre de l’Internationale socialiste et de la COPPPAL-Conférence permanente des partis politiques d’Amérique latine et des Caraïbes créée à l’initiative du Parti révolutionnaire institutionnel mexicain. Le gouvernement qui était donc accusé à cette date de collaborer avec les milices paramilitaires qui luttaient contre les FARC était un gouvernement de gauche ! D’ailleurs, c’est sous son mandat que les négociations de paix avec le M19 et le EPL (Ejército Popular de Liberación) aboutirent.
A cette époque, l’actuel président, Alvaro Uribe Velez, était sénateur de ce même parti politqiue libéral. Durant ces deux mandats comme sénateur, il a obtenu les distinctions suivantes : Senador Estrella (sénateur étoile), Senador de Mejores Iniciativas (sénateur ayant pris les meilleures initiatives) y Mejor Senador (meilleur sénateur).
Je préfère de loin mon ton condescendant, qu’il m’arrive sans doute d’employer bien malgré moi avec les ignares, à votre ton insultant et suffisant. Libre à vous de croire que je me prends pour un intello français dans ma petite ville colombienne, mais c’est faire bien peu de cas des intellectuels colombiens, et encore une fois vous m’insultez sans me connaître, [b]ce qui prouve votre aigreur et votre rancune injustifiée envers des gens qui, tout simplement, ne pensent pas comme vous.[/b] D’autre part, votre remarque prouve encore votre méconnaissance du terrain, car vous devriez savoir que les Français ne sont pas bien vus en Colombie, surtout depuis l’Afffaire Betancourt et les ingérences répétées des gouvernements de Chirac et de Sarkozy qui semblaient défendre les FARC et traitaient quasi ouvertement le gouvernement colombien de gouvernement fasciste ! Votre remarque n’a donc aucun sens et [b]dénote une certaine dose de racisme[/b] en sous-entendant qu’ici je pourrais « me croire quelqu’un » grâce à mon statut de Français tandis que sur C4N je ne suis rien ! Plus vous répandez votre fiel, plus vos valeurs apparaissent au grand jour, et je puis vous confirmer que je suis très loin de les partager puisque ce sont celles-là même que je combats.
Je crois que vous sentiriez plus à votre place au sein d’un régime totalitaire, vous y feriez des merveilles. Je comprends que vous craigniez leur disparition, mais rassurez-vous, il vous reste encore la Chine et la Corée du Nord.
Mais vous avez raison, je suis un imbécile, imbécile d’encore perdre mon temps à vous répondre alors que vous ne comprenez rien à ce que j’écris et que vous êtes emplie d’une idéologie surannée qui vous ôte tout esprit logique. Désormais, je ne répondrai plus à vos élucubrations, elles me font perdre un temps précieux et lassent certainement tous les lecteurs qui doivent en avoir plus qu’assez de vos chamailleries de révolutionnaire en pantoufle. Vous êtes ridicule, et votre ignorance n’a d’égal que votre agressivité.
comme vous avez raison, vos vidéos sans doute issues d’émissions bien réactionnaires, se basant sur des témoignages de « repentis »; vos arguments qui ne sont que des fatras de propagande (COPPPAL-Conférence permanente des partis politiques d’Amérique latine et des Caraïbes créée à l’initiative du Parti révolutionnaire institutionnel mexicain. » le PRI mexicain, un parti de gauche ???) fatigue tellement le monde qu’à part moi, vous n’avez plus le moindre commentateur. Il m’a suffi d’aller sur une dizaine de vos anciens articles pour voir la manière dont vous vous défendez lorsqu’un détracteur pointe son nez.
Alors effectivement, comptez vos clics (vous n’avez que ça à faire), envoyez vos articles indigents qui racontent toujours les mêmes salades; vous allez être tranquille, je vous méprise et ne viendrai plus commenter votre mauvaise foi. J’appellerai bien votre « travail », de l’onanisme journalistique puisque vous vous faites bien plaisir… Amusez-vous bien y ADIOS !
[b]C’est trop comique, je ne peux résister.[/b]
Siempre, dans cette phrase : « Je tiens à rajouter qu’à cette époque, le président colombien était Virgilo Barco Vargas, membre du Partido Liberal Colombiano (donc de la gauche colombienne), parti membre de l’Internationale socialiste et de la COPPPAL-Conférence permanente des partis politiques d’Amérique latine et des Caraïbes créée à l’initiative du Parti révolutionnaire institutionnel mexicain. », [b]pouvez-vous me dire à quel moment j’ai dit que le Parti révolutionnaire institutionnel mexicain (PRI) était un parti de gauche ?[/b]
Tout ce que j’ai écrit c’est que le Partido Liberal Colombiano faisait partie de la gauche colombienne, qu’il était membre de l’Internationale socialiste (sans même dire que l’Internationale socialiste est de gauche) et membre de la COPPPAL créée par le PRI !
[b]Où ai-je écrit que le PRI était de gauche ?[/b]
Mais puisque vous posez la question « le PRI mexicain, un parti de gauche ???», bien que les 3 points d’interrogation suggèrent que ce n’est pas une question mais un doute, et que vous affirmez le contraire, je me permets de vous inviter à lire la présentation historique que ce parti fait de lui-même :
[i]« Devant l’ascension croissante des mobilisations populaires qui réclamaient une plus grande participation dans les sujets de l’État et une distribution de la richesse plus équitable, on a crée en 1936 la Confédération des Travailleurs du Mexique (CTM) et deux ans après, la Confédération Nationale Champêtre (CNC). Après, en 1943, s’est constituée la Confédération Nationale d’Organisations Populaires (CNOP), parti qui configurait une structure représentative des secteurs ouvriers, champêtres et populaires.
Ces partis se réuniront au sein du PNR conçu comme un parti de masses et tutélaire des droits des travailleurs,
Le PNR s’est transformé en 1946 en PRI, seulement pour initier le retour à l’époque héroïque et idéaliste de la révolution, dans le sens de superposer les intérêts collectifs aux intérêts mesquins individuels, et ainsi pouvoir affronter les crises politiques et de tout autre nature que les ennemis éternels du processus essaient de provoquer… »[/i]
[b]Voyez-vous, pour moi une telle présentation suggère que ce parti est de gauche (Le PRI est d’ailleurs membre de l’Internationale socialiste), ou bien les ouvriers et les travailleurs auraient-ils changé de bord ? [/b]
Pour mes vidéos, on voit des guérilléros qui avaient été enrôlés de force alors qu’ils n’étaient encore que des enfants et qui se sont échappés des FARC. Les explications sont données par un membre de l’UNICEF (donc avec les garanties de l’ONU), je ne vois pas ce qu’il y a comme propagande alors que vous-même présentez comme preuve un document issu de L’Organisation internationale du travail qui est, elle-aussi, une agence de l’ONU.
Je pense que vous venez de m’offrir une nouvelle perle, vous êtes vraiment trop drôle avec vos affirmations sans fondement !