Je me souviens de ses images incroyables et terrifiantes de ces machines ou défilaient des petits poussins en file indienne. triés, baladés puis "projetés" dans des bacs…la seule intervention humaine nécessaire, un travail des plus ingrats: découper les petits becs des volatiles (pour éviter qu'ils se blessent entre eux!), et jeter les "rebuts" dans une poubelle. Le tout sonorisé par des "cuic-cuic" qui très certainement expriment la peur et l'incompréhension d'un tel traitement. Et les poussins n'ont qu'une journée de vie au compteur. "L’existence d’une volaille dite « industrielle » est relativement courte : treize semaines pour une femelle, dix-sept pour un mâle en moyenne. Nourrie à doses très régulières (elle est même réveillée la nuit toutes les deux heures pour manger), elle atteint un poids de 4 à 8 kg au moment de son abattage. L’animal est protégé des maladies à coup d’antibiotiques au cours de sa croissance, puis confiné à l’intérieur d’un poulailler souvent fermé à la lumière du jour (7 bestioles au m², selon des associations de défense des animaux de ferme). Il est ensuite abattu, puis commercialisé, principalement dans la grande distribution."…Planete Terra

La grippe avière aurait certes dû faire baisser les ventes de dindes et de volailles en générales. L'importation et l'agriculture biologique combleront le manque pour permettre à Noël, comme beaucoup d'autres fêtes, d'être synonymes de massacres animales. Et puis, la fameuse dinde a beaucoup plus de succès aux États-unis, qui consomme cinq fois plus de volailles qu'il y a 50 ans…