L’espérance de vie d’un cheval domestique est d’environ vingt-cinq ans, elle est légèrement inférieure pour un cheval sauvage. De l’heure de la naissance, à celle de la mort, la vie d’un cheval comporte une série d’étapes importantes.
Avant ses trois ans :
Les chevaux naissent parfaitement formés. A l’état sauvage, un poulain doit, dans les quelques heures qui suivent sa venue au monde, être capable de galoper avec le reste du troupeau s’il veut survivre. C’est pour cette raison qu’il a dés sa naissance de très grandes jambes qui atteignent presque leur longueur adulte.
La taille d’un poulain augmente d’environ un tiers au cours du premier mois. A la fin de la première année elle atteint les trois quarts de ce qu’elle sera à l’age adulte.
Le sevrage s’effectue vers l’age de six mois pour les chevaux domestiques et un peu plus pour les chevaux sauvages. Le débourrage est terminé vers l’age de trois ans, il faut dresser les jeunes chevaux doucement et progressivement, car le stress est un facteur de diminution de la durée de vie.
Le début du travail :
La plupart des chevaux ont fini leur croissance à six ans. Il ne faut pas faire travailler dur un cheval qui a devant lui une vie active très longue avant qu’il ait atteint l’âge adulte. Les choses sont différentes pour les chevaux de courses. C’est pendant leur quatrième année qu’ils fournissent le plus gros travail pour la simple raison que leur vie active n’est pas très longue. A l’âge de quatre ans,un cheval de course est généralement mis dans un haras. Si sa carrière est écourtée par une blessure, il peut être utilisé comme reproducteur ou comme cheval de selle, à condition que son état physique le permette.
La vieillesse :
Un cheval commence à devenir vieux vers l’age de quinze ans. son organisme ne fonctionne alors plus aussi bien qu’avant. il perd sa force et n’est plus capable de travailler aussi dur que lorsqu’il était jeune. Il peut cependant continuer à rendre des services pendant de nombreuses années, à condition d’être nourri convenablement, de faire de l’exercices de façon modérées mais régulières, d’être bien protégé des intempéries quand il est dehors et de rentrer à l’écurie l’hiver.
On laisse rarement les chevaux domestiques mourir dans les souffrances : on préfère les abattre. Il vaut mieux alors que le vétérinaire vienne lorsque l’animal est dans l’écurie. Ainsi le cheval mourra dans un environnement familier.
Les chevaux sauvages meurent un peu plus jeunes que les chevaux domestiques car leur vie est plus dure : ils ne reçoivent pas les soins et subissent la menace constante des prédateurs. quand un cheval sent venir la mort, il arrive qu’il quitte le troupeau pour être seul et mourir en paix.
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