Mercredi 11 novembre, le jour est férié ici aussi.
Et oui, les polynésiens ont été de toutes nos guerres…
Ma logeuse décide de m’emmener voir le jardin botanique de Motu Ovini, dont voici l’entrée.
La Nature est tellement présente, partout sur l’île, que cela ne pose pas grande différence ; sauf qu’il en coûte 600 CFP (soit 5€) pour y accéder… encore un curieux petit paradoxe local.
L’événement des derniers jours est la tortue géante agressée par un Pitt Bull ! Il existe bien une loi pour ce type de chien, mais bon… du coup le paisible animal se la joue Halloween façon momie et se retrouve en cage grillagée !
Pratique les bandelettes autour de la patte gauche et de la tête…
Mais redevenons sérieux.
Longtemps laissé à l’abandon, le jardin botanique est à nouveau entretenu, depuis quelques années. L’initiative de créer une parcelle de plantes médicinales est si récente, qu’un regard néophyte prendrait ces pousses pour de mauvaises herbes.
En revanche, le ficus est là depuis longtemps et s’impose, sans contestation possible.
Le ficus est un arbre qui pousse « traditionnellement », c’est-à-dire par le biais de branches qui étoffent, grossissent, tirent vers le haut… mais pas seulement. Le ficus donne l’impression qu’il peut se mettre en marche à tout moment : des branches partent vers le sol en « soutien », prennent racine, occupent l’espace, s’étendent et se propagent. Cette conquête de l’environnement parait vraiment sans limite, avançant, petit à petit.
Les troncs ne sont pas ronds et lisses, ils sont chargés d’un vécu ancestral, de légende, debout tels des guerriers défendant la lisière imaginaire d’un territoire…
Tout est tellement démesuré qu’il est quasiment impossible de prendre un arbre « en pied » et de l’avoir entier, des racines jusqu’à la cime. De même que vouloir poser une comparaison de taille entre deux végétaux est inutile, tout est géant : tortue, ficus, bambou, fougère, etc…
Il manque facile 10 m aux bambous sur la photo !!
Pour situer, les fleurs en dessous sont aussi grosses qu’un ballon de football.
Et c’est une « petite plante » qui atteint facilement les 3m de haut.
Si dans mon bungalow je me sens parfois tel Robinson Crusoë, ici la tendance serait plutôt à la version lilliputienne. Mais bon, il parait que Tahiti est PETIT !!
(oui, ça, c’est un petit photo montage pour le plaisir des yeux, faut pas regarder de près !)
Un pitbull qui mord une tortue géante…ça c’est un scoop
Je suis très écolo mais je n’aime pas beaucoup les pitbulls.Allez savoir pourquoi?
Bravo pour vos articles
Très bel endroit !
Et l’histoire avec le Pitbull m’étonne beaucoup…
Bravo pour votre article 😉
[b]
Amitiés,
Benjamin[/b]
Iaorana Libertinus, Iaorana Benjamin,
Et merci à vous deux. 🙂
C’est vrai que les Pitbulls sont quand même des molosses et qu’ils impressionnent. Pour la petite histoire, les polynésiens ne ferment pas leur maison à clés, ils ont des chiens ; ils recueillent beaucoup des animaux abandonnés… par les métropolitains, repartant sur le continent… ça se passe de commentaires, mais c’est ce qui alimente l’errance d’animaux potentiellement dangereux, à la base, et qui, la faim aidant, ne se contrôlent plus.
En plus, il ne pouvait seulement attaquer ce qui dépassait, a tortue étant « comestible » par en-dessous ! Et avant qu’il n’arrive à la retourner, avec le poids et le volume qu’elle fait, c’était vraiment peine perdue.
Allez, nana, les citoyens reporters, à bientôt !