Une sécheresse bénéfique pour le vin français cette année.

 

Si la sécheresse de ce début d’année affecte de nombreux agriculteurs qui se demandent comment ils vont avoir suffisamment de fourrage pour nourrir leurs bêtes et de récoltes pour pouvoir survivre, il n’en est pas de même des viticulteurs français qui se réjouissent  avec ce temps sec de pouvoir obtenir cet automne un millésime d’exception.

 

 

La vie est ainsi faîte, quand certains pleurent, d’autres se réjouissent et c’est actuellement le cas des professionnels des grands vins de Bordeaux qui voit pour cette année 2011, un vin de bonne référence comme cela a été le cas en 1976, 1989, 1990 et 2003.

Ce phénomène s’explique par le fait que le temps sec bloque la floraison et de ce fait l’évolution des grappes de raisin, qui deviennent beaucoup plus petites mais plus concentrées en tanins et anthocyanes, éléments qui donnent la structure en bouche et la couleur du vin.

Les anthocyanes sont des pigments naturels à la fois des feuilles, des pétales et des fruits de couleur violacée. Ils ont la propriété d’être des antioxydants favorables pour la santé, dans la mesure où ils luttent contre le vieillissement cellulaire et améliore l’élasticité de l’épiderme.

Cela permet de bonifier le vin et de le rendre plus pigmenté naturellement et cela que ce soit le blanc, le rosé ou le rouge.

Après un hiver assez pluvieux, cette période de sécheresse est de bon augure pour la santé des vignobles, mais il ne faut pas pour autant que cela perdure trop longtemps car cela changerait la donne au niveau de la qualité du vin qui deviendrait beaucoup plus mûr et confit et peut être moins apprécié.

Même si l’abus d’alcool est dangereux pour la santé comme on l’entend très souvent, boire un verre de  vin  est bénéfique pour l’organisme, surtout s’il s’agit d’un bon millésime.

Attendons l’automne pour voir si les promesses des viticulteurs se réalisent pour la récolte de cette année.

 

Une réflexion sur « Une sécheresse bénéfique pour le vin français cette année. »

  1. 1976 et 2003 sont des années plutôt décevantes malgré les fortes chaleurs en Bordelais. Le manque d’acidité nuit à l’équilibre du vin.

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