Je reviens de la Japan Expo (du 1er au 4 juillet au Centre des Expositions Paris Nord – Villepinte) où je n’ai passé que 3 jours sur les 4 et je suis mort de fatigue.

Pendant 3 jours j’ai couru de stand en stand afin de dénicher des informations importantes et j’ai vu de nombreux animateurs/animatrices à ce salon. J’ose à peine imaginer dans quel état ils sont. En effet, les trois premiers jours la chaleur était suffocante: imaginez un peu un immense bâtiment couvert rempli de milliers de personnes, totalement enfermées alors qu’il faut au moins 30°C dehors! C’était vraiment pénible et fatigant même en buvant sans arrêt.

Imaginez maintenant que vous êtes à ce salon en tant qu’animateur: d’accord vous êtes payés mais il faut quand même venir à 8 h du matin (alors que le salon ouvre à 10h30) et rester jusqu’à 20 h le soir, dans la chaleur et la cacophonie. Passer des journées entières debout et garder le sourire. Cela ne doit pas être facile.

On peut penser que ce n’est pas bien méchant car ce sont des personnes jeunes donc plus résistantes, honnêtement tous les animateurs et les animatrices souffraient des conditions de travail. Mais sans se plaindre. Pas facile de tenir 4 jours comme ça, aussi pensez-y la prochaine fois que vous irez à un salon et soyez gentils avez eux, car ce sont eux qui font le succès du salon. Mais on n’y pense guère, alors qu’ils font tout pour être gentils et attentionnés. On ne leur rend pas assez hommage. Honnêtement, auriez-vous vraiment envie de faire un travail comme ça?

Je ne veux pas les faire passer pour des martyrs, mais leur travail est quand même pénible, même s’il y a plus pénible encore. Sans compter les responsables des animateurs qui les surveillent sans arrêt et leur font des reproches pour un rien. Vraiment pas facile à supporter. J’avais promis aux animateurs d’écrire quelques lignes à ce sujet car il est normal de les remercier pour leur travail en apparence facile mais qui peut vite devenir pesant. Alors, encore une fois, merci aux gentils animateurs et animatrices qui égayent les salons par leur présence et leur gentilesse, dans une chaleur insupportable, dans un bruit assourdissant et sans reconnaissance du public qu’ils viennent divertir.