Une médecine à deux vitesses ? Cet article, mal choisi pour ce long week end de farniente, va probablement paraitre provocateur ou choquer certains membres du milieu médical.
Ce n’est pas mon but ; je souhaite simplement faire part d’opinions de malades, tenter le regard extérieur et faire part de questions que je me suis posée au fur et à mesure de mes rencontres sans pouvoir apporter de solutions, n’étant pas du métier.
J’ai appris par hasard la semaine dernière au cours d’une conversation banale, le suicide en mars, d’un passionné d’informatique qui venait aider bénévolement de jeunes adultes à suivre des cours dans le cadre d’un projet de réinsertion. C’était un homme discret, presque banal. Je ne sais rien des « raisons » qui pourraient justifier son geste, ne le connaissant pas. Je sais seulement qu’il était suivi pour dépression mélancolique.
Au cours des 6 derniers mois, dans un chef lieu de département de 30 000 habitants du Sud Ouest de la France où parait ‘il, il fait bon vivre, 7 adultes plus ou moins jeunes se sont suicidés qui n’étaient pas incarcérés; l’un d’eux était en HP, et avait fugué pour mourir, les autres étaient simplement suivis pour dépression, abus de drogues ou alcool. Les tentatives de suicide (TS) sont plus nombreuses et moins connues.
Ces chiffres, peut etre anodins, dépassent la moyenne nationale de 13000 suicides et 160.000 TS . La France est en Europe un des pays au taux de suicide le plus élevé (et 2 fois plus important qu’aux Etats Unis , en Angleterre en Italie ou en Allemagne d’après l’Oraganisation Mondiale de la Santé, OMS) ; c’est pourtant un des pays où on consomme le plus de psychotropes, deux fois plus que dans les autres pays occidentaux.
J’ai l’occasion de partager des activités associatives avec d’anciens « toxicos », alcooliques, ou dépressifs chroniques, une population dite à risque. Ils m’ont tous raconté l’abus de médicaments prescrits aux effets secondaires difficiles à supporter, le manque d’écoute, la perte de confiance dans les soins, le manque de thérapies non médicamenteuses appropriées, les rechutes quasi évidentes à la sortie .
Leur constat était : on ne les soigne pas, on les maintient en survie. Sans parler de l’isolement dû à la maladie : proches ou anciens amis n’ont pas le temps à consacrer à un dépressif ; ils sapent le moral. Coté psychiatres, pas question ou pas le temps de changer une thérapie qui ne marche pas pour une autre plus légère chimiquement à base de psychologie lors d’une consultation mensuelle d’une ½ heure; on remplace une molécule par une autre molécule plus tolérable mais innefficace sur le long terme ; pas les moyens de travailler sur les habitudes, le « comment éviter la rechute ». Cela coute cher; il faut s’adresser à un psychologue (40 à 80€ les 45 mn non remboursés par la sécurité sociale). Une des seules maladies où les soins non médicamenteux sont totalement à la charge du patient même s’ils sont reconnus ayant une « maladie de longue durée » mais où les médicaments même non efficaces ou néfastes sont pris en charge.
On anesthésie , on rend le patient amorphe sans enrayer le mal, la souffrance réelle malgré les médicaments, on isole parfois le patient de sa famille, son environnement ; on l’empeche parfois de travailler en lui découvrant un handicap, on supprime ses ressources, ses défenses naturelles mais sans lui fournir d’armes plus appropriées.
Au bout d’un certain temps, privé d’espoir, certains patients se décident à avaler des cachets en espérant ne pas se retrouver en HP et réussissent leur dernière volonté ! Aurait il vécu à Paris ou dans une autre grande ville, aurait il pu financer des stages de developpement personnel ou une psychothérapie, peut être aurait il pu s’en sortir ?
Pourtant, les rémissions existent quand le patient est entouré et l’impact de la famille sur le taux de réussite est très important. Alors, plutôt que de pleurer trop tard pour des morts évitables, pensons aussi que ceux qui souffrent psychiquement, ont le droit de vivre et d’être soignés.
tout à fait pertinent comme sujet…et l’actu récente ne fait pas mentir cet article, au contraire…
ouais, mais voilà : la science sert-elle la guerre ou la paix ? la medecine sert-elle la senté ou la maladie ? Les profits engrangés par les traitements disparaitraient dès que la santé publique serait recouvrée…
Les medecins sont des businessman. Il n’y a rien d’autre et Hyppocrate se retourne dans sa tombe. Vive la carte bancaire ! Bientot vous ferez des crédits pour vous soigner…
[img]http://www1.bestgraph.com/gifs/animaux/abeilles/abeilles-02.gif[/img] JMarc,
En voila, une bonne nouvelle, vous êtes de retour.
Je me demandais vraiment où vous étiez passé, et si vous alliez revenir sur C4N.
AGNES, je reviens un peu plus sur sur votre article.
Un vote Super à l’auteur.
Amicalement.
ANDREA.
Voilà qui file des boutons.
Les laboratoires pharmaceutiques sont de véritables entreprises criminelles qui n’ont pour soucis que le profit alors que leur produits finis sont destinés à sauver des gens en principe, sauf à faire le forcing auprès des médecins, des hôpitaux ou autres cliniques.
Plus ils vendent mieux c’est pour eux, les malades ils n’en que faire. La vie stressante actuelle n’épargne pas les plus faibles d’entre nous, une aubaine pour ces laboratoires qui ne vont certainement pas œuvrer pour une vie plus saine.
Lorsqu’on voit ces 5000 personnes dans les couloirs du parlement européen ou encore à Bruxelles, on se doute que les intérêts de ces entreprises passent bien avant les malades.
Quant à notre Barbie de le santé ou aux autres élus, il y a des choses qui leur échappent comme par enchantement.
Bah, pas grave, il faudra bien y passer un jour!
oui mais le plus tard possible, alors mesdames et messieurs les dirigeants sauver des vies sur la route est une chose, mais oubliez le principal, tous ces malades par dizaine de milliers. A quant les radars interdisant d’être malades?
Bien cordialement
Ludo
Bon sujet, interressant….
Cela est bien de montrer les défauts du systeme de santé.
Cependant on ne peut pas cracher sur les traitements médicamenteux, c’est déjà un bon
début s’ils permettent à certains de se maintenir en vie, mais chez certaines personnes ils aident même a retrouver une vie a peu prés normale !
Une des concéquences directe de la dépression est le suicide, elle n’est pas forcement liée a autre chose que la maladie puisque la maladie engendre elle même le détachement social ainsi que le dégout de vivre.
Les solutions efficaces contre la dépression ne sont pas forcement suffisantes.
Si vous essayez d’agir socialement sur les dépressifs dont la maladie a pri un grand pas vous verrez que vous aurez beau mobiliser autant d’énergie humaine que vous voulez, la seule chose qui puisse satisfaire un dépressif c’est en priorité se ressentir sois même dénoué de tous les symptomes psychiques et physiques de la maladie, secondairement retrouver sa place dans la société ( ce qui vient généralement au second plan malheureusement).
D’ailleurs vous les constateriez tous si vous étiez malade, la maladie est pire que la situation sociale. Certaines personnes voudront meme fuire leur entourage parce quelles ce sentent tellement mal dans leur peau est assiégées d’angoisses et de pensées obscures.
En fait dans de nombreux cas la dépression ne se soigne pas qu’avec de la bonne volonté, le suicide par la dépression n’est évitable que si la rémission persiste, si la personne malade retrouve le contrôle de son corps.
J’ai tenu important de témoigner ici puisque il est trés difficile pour quelqu’un qui n’a pas été touché par la maladie d’imaginer la souffrance qu’elle procure. Et qu’il nexiste pas une dépression mais des dépressions qui ont des origines trés diverses, et qui ont souvent en commun l’appirition de crises d’angoisses ou d’un stress prolongé.
Beaucoup de personnes qui avaient des aprioris un peu faux sur la maladie et ses traitements qui un jour en sont tombés victimes vous admettrons qu’elles ne se seraient jamais attendue à une telle soufrance et a une telle difficulté a contrôler leur psychisme.
Le repli sur sois n’est pas la cause imédiate du suicide, parfois il est même nécessaire que la personne dépressive se replie pour s’éloigner des tensions qui l’occupent (parfois fictives)
Il serait vraiment temps que l’on considére au sein des sociétés la dépression en tant que maladie mentale a part entiere et que l’on respecte les malades (réels) de cette maladie.
Il y a encore d’énormes progrés a faire en terme de conaissances et de prise en charge des malades.
on considére que la dépression sera une maladie de plus en plus grande fréquence notamment a cause du mode de vie sédentaire (qui augmente la vulnérabilité au stress) et le modèle social. Aujourd’hui elle représente environ 1/10 de la population mondiale.
La dépression a souvent pour cause de devenir chronique si elle n’est pas prise en charge assez vite et avec des moyens adaptés (psychologique et médicamenteux)
N’importe qui peut en etre victime au cours de sa vie et cela peut importe la classe sociale.
La dépression prend naissance a une période critique de la vie ou lors d’un stress prolongé. Elle engendre une détresse et un desespoir tel que la dépression est la premiere cause de suicide.
On considére qu’une partie non négligeable des dépressifs sont en réalité bipolaire dans ses differentes formes. (environ 1 / 4 dépressifs).
Je suis etudiant infirmier…Et très sincèrement, je ne vois rien de choquant dans ce qu’il y a d’écrit car il y a énormément de vrai.
Les français sont des « champions » en ce qui concerne la consommation de médicaments divers, particulièrement les psychotrope…et cela répond à la logique de nos jours, on traite le symptome et non la cause:
Un gars pique une crise d’angoisse? op! des anxiolitiques a gogo alors que si on retirait les rideaux qui lui rapellent ceux de sa grand mère qui l’a violé cela améliorerait les choses.
En « maison de repos », une personne est déprimée, pas de problème on double les doses d’antidepresseur alors que si on prenait le temps de comprendre que ça fait plus d’un an qu’il n’a pas été sur la tombe de sa femme et que ça l’attriste.
Et c’est la résultante des abus qu’il ya eu, qu’il y a et qu’il y aura toujours, les abus creusent la sécu, donc économie en tout genre dont le personnel. Moins de personnel= plus de travail sur chaque membre= moins de temps à consacrer.
Je pourrais sortir des tas d’exemple…
Je suis pleinement d’accord avec cela, les psychologues ne sont pas remboursés alors que même 15-20% de prise en charge cela changerai bien des choses!
L’autre logique, c’est « Je paye une consultation, il est normal que je ressorte avec une ordonnance, sinon pourquoi payer? »
Mais, il y a un autre truc qu’il n’est pas toujours évident de mettre en cause, c’est que les laboratoire pharmaceutiques ont compris ce business et font tout pour le garder. J’ai vu une émission « Les médicamenteurs »…c’est effrayant et ça laisse place aux doutes sur l’intégrité de certains médecins (attention pas tous quand même ;D ) et leur orientation thérapeutique.
Et la réforme Bachelot + formation infirmière n’annonce rien de meilleur
…les causes des maladies psychiques sont souvent bien plus profondes et complexes que l’on pourrait le croire ou que la facon simpliste dont vous evoquez les choses , les troubles psychiques dont je parle ce sont la dépression ou l’anxiété généralisée,pas des troubles temporaires que toute le monde connait comme la déprime et la phobie qui sont juste des états. Le cerveau est un organe complexe.. et ce a quoi vous faites references ci-dessus dans vos exemples sont des états normaux de la vie qui, effectivement ne devraient pas etres traités par médication.
une dépression se soigne sur le long cours et cela prend du temps mais la psychotérapie seule ne suffit pas toujours c’est une chose qu’il faut savoir.
Vous avez evoqué, Julien des faits qui ne sont pas exactement lié à la dépression.
Vous vous etes égaré dans les frais médicaux. Je trouve cela normal de ne pas traiter une angoisse passagere, je trouve cela un peu moins de ne pas traiter quelqu’un qui a des angoisses multiples et invalidentes. Je trouve cela normal de donner un antidépresseur a une personne qui présente des symptomes de dépression et pas a une personne qui fait juste une déprime.
vous savez également qu’en maison de retraite ce ne sont pas que des antidépresseurs, c’est toute sorte de médications psychiatriques en réponse au manque criant de personnel et d’attention, ce qui est un autre probleme.
Voilà,j’espere mettre mieux exprimé,une dépression se soigne et c’est loin d’être l’unique cause du déficit de la sécu.
Merci.
Hum hum, permettez moi de vous reprendre un peu tous, et d’amener mon grain de sel :
[u]1/ Andréa, grosse bise du lac de Genève [/u]: vous avez votre Sud en france, j’ai le miens en Suisse ! Profitez bien de la merveilleuse lumière de juillet elle soigne la dépression).
[u]2/ cher julien, [/u]ce qui creuse les déficits de la Sécu sont seulement les traitements hospitaliers de plus en plus chers parceque mettant en cause des investissements technologiques plus couteux. Ceci-dit le déficit de la Sécu est programmé depuis longtemps par nos élites…
[u]3/ Anymous. What is the depression ? [/u]
La dépression ne se soigne pas, et pour cause : elle est constitutive du fonctionnement même du modèle de la société actuelle production-consommation.
[b]Nous ne vivons pas dans une société de consommation, mais de CONSOLATION.[/b]
[u]Le terrain n’y change rien, l’environnement est vicieux et vous conduit un jour ou l’autre à recourir à la médecine [/u], [i]les autres formes de soins étant proscrits par la loi ou tournés en ridicule[/i] : la sollicitation permanente par le désir et la frustration qui va avec, conduisent chacun d’entre nous à la dépression ou à la dévalorisation de soi, le dégout de ses activités, un perception cognitive négative, au minimum, NOUS IMPOSANT UN AMOUR DE SOI SOUS CONDITION ! (c’est connu chez le chomeur par exemple)
En effet, l’univers de la (re)production, très peu enthousiasmant car basé sur l’exploitation humaine, ne peut être supporté et rentable que par son verso : la société de consommation.
Or, pour que les gens ne rejettent aucune des deux faces de ce seul objet qu’est la société actuelle, et ne réflechissent pas trop à ce qu’ils vivent réellemment, comme dans un camp de concentration, la dépression est la condition indispensable du commerce bien compris !
A l’instar de la star de « Sex and the city » qui, en phase déprimante, s’en va acheter une quarantième paire de chaussures très cheres… Caricatural, mais révélateur.
Evidemment, il y a des degrés ! Mais nous sommes tous, peu ou prou, des déprimés sans le savoir. Nous refoulons plus ou moins les symptômes et compensons par des substituts…qu’on met à notre disposition : le capitalisme du loisir, de la distraction, encore un moyen de piquer le pognon aux pigeons !
Le suicide n’est pas la fin inévitable d’un déprimé : le suicide est également programmé par la société comme pour un chômeur.
Plutot que de parler des conditions de vie et de l’environnement, la société développe à dessein des discours culpabilisant ou sur la performance : le développement personnel, la réussite, qui signifient coller aux modèles sous peine de se comparer et de se percevoir comme nul.
L’ascenseur social ne joue plus que dans l’imaginaire. Construisez un monde sans espoir, sans ciel ni fenêtres, juste avec de la luimière artificielle (ce qui n’équivaut pas aux rayonnements solaires)et vous produirez des géénrations de déprimé(e)s.
En somme, la dépression sert à se débarasser des plus « faibles » au sens « évolutif » [i](Le concept d’évolution va de pair avec la médecine et la scienc ene général pour vous ôter tout pouvoir sur votre destin moralement)[/i] : à la fois génétique et cognitif.
Nous sommes condamnés pour survivre à devenir des marginaux… ou à vivre dans un Temple bouddhiste.
Amicalement, tous.
en un mot, en medecine comme ailleurs, cherchez la cause, ne perdez pas votre temps à soigner l’effet…
Merci à vous tous pour vos témoignages et commentaires; merci à vous tout particulierement anonymous d’avoir si bien résumer cette maladie qu’est la dépression qui occasionne de terribles souffrances psychiques, parfois pires qu’une maladie physique, d’apres mes témoignages.
Bien sur les médicaments sont tres importants pour rétablir la balance mais certains psychiatres pensent que cela suffit; peut est fait pour rendre l’ame du patient plus legère en le débarrassant du poids de cette maladie (angoisses, perte d’estime,peur des autres). Une amie m’a raconté avoir passé plusieurs mois dans une clinique privée du nord de Toulouse, à essayer des cocktails divers en voyant le psychiatre 10 mn tous les jours (facturés 40 € par jour en plus des frais d’hospitalisation pour rejoindre les commentaires tres pertinents de Julien); rentrée pour angoisses suicidaires, on lui a cassé l’humeur à coup de neuroleptiques qui l’ont rendue plus dépressive ; elle dormait toute la journée, n’arrivait plus à prendre une decision simple comme se doucher, vomissait, et perdait la mémoire, pleurait tou le temps; elle a d’elle meme arreter ce cocktail et est partie moins bien qu’elle n’etait rentrée.
Je ne peux pas généraliser à partir d’un témoignage mais peut etre une écoute attentive à ses problemes ou une gestion de sa maladie aurait eté plus salutaire?
Anonymous, au contraire, ces exemples sont des exemples très simples et effectivement, les passages de déprime sont présents dans la vie de chaque individus, et pourtant sont bien en lien avec la situation. Car un etat dépressif majeur peut très bien être causé par un deuil. Idem pour les etats psychotiques.
Ce que je voulais mettre en évidence c’est bien qu’aujourd’hui la médecine se base énormément sur le traitement des symptome et non plus forcément sur la psychothérapie.
De même, il n’est pas à nier que les médicaments sont parfois d’une bonne aide et que dans certains cas le recours est utile en association avec des entretiens.
Mais je l’entendais bien dans ce sens, a savoir que la dépression par exemple ne se « soigne » pas que par la médication, que la psy doit etre appliquée et non pas survolée.
jm2006: avez vous été dans les coulisses d’un service hospitalier? vous m’avez déjà accusé de ne rien connaitre dans ce que j’ecrivais mais là la situation est inverse.
Ces investissement couteux dont vous parlez sont souvent réservés aux grands hopitaux et pôles hospitaliers qui eux obtiennent beaucoup de subventions et d’aides pour financer ces investissements. et le recours aussi couteux soient ils sont largement amortis…calculez le nombre d’arrêt maladie abusif, des prescriptions et consommation abusive de médicaments remboursés comparé aux coût d’IRM et des divers examens coûteux. Sans parler du médecin qui prescrit des perfusions qui 10 minutes plus tard vous dit de les retirer et la jeter et 10 minutes encore après vous annonce qu’il faut repiquer. N’y a t’il pas du gachis?
Autre cas: la carte de groupe sanguin. Pourquoi pour une intervention, est elle refaite chaque fois que l’on change d’hopital? ce sont des frais superflus surtout pour s’appercevoir que mince! elle n’a pas changé de groupe sanguin depuis son tranfert il y a deux jours de l’hopital distant de 20 km.
Sachez que certains médicament style Plavix qui sont jusqu’à 20 fois plus cher que l’aspirine qui a le même effet et pourtant remboursé. n’y a t’il pas un dilemme?
Simple cas que j’ai vu car c’est mon père: Je passe les detail et l’historique de la maladie mais pour economiser un scanner, il a eu 6 mois de coktail censé le rétablir. Et finalement, après un malaise on lui a decouvert un tumeur cerebrale, il a eu la totale scanner IRM, examens en tout genre, opération Radiothérapie et chimio.
L’opération n’a pas totalement marché, il reste un morceau de tumeur que le chirurgien n’a pu enlever car le cancer était trop développé, ce qui ne laisse à mon père que quelques mois de sursis.
Aujourd’hui rééducation etc…tout ça à 100%…qui sait, si on avait plus écouté mon père, mes craintes, les antécédents..on aurait mieux anticipé la situation et entrainé des frais moins lourds donc moins participé au trou de la sécu
Et excusez moi AgnesB de m’être un peu écarté du sujet et d’avoir été un peu acide dans mon commentaire
Julien , je comprends parfaitement votre réaction , le vécu de votre père et vos souffrances à le voir souffrir pour n’avoir pas été écouté (etre « vieux », sans contact dans la profession, va vite faire cataloguer le patient comme un emmerdeur qui sait tout, sans souvent prendre en compte sa douleur).
Ceci dit, je trouve tres pertinent le commentaire de jeanmarc sur l’importance de l’image de soi véhiculé par les médias et la société, l’exclusion du chomeur qui mene à la dépression en l’isolant davantage, sa perte de repères sociaux, qui conduit à la destruction de soi soit dans l’achat compulsif caricatural, soit surtout dans le suicide.
Nous avons tous besoin de repres sociaux et d’etre apprécié des autres en suivant un standard défini par le gout du jour!
Qui plus est, nous sommes tous plus ou moins fragiles et une série de drames sociaux peut nous déstabiliser malgré notre éducation ; on se confie difficilement à des proches qui vont avoir un jugement péremptoire, « secoue toi », « regardes autour de toi, la misere », » tun’as pas honte de te plaindre », etc; avoir quelqu’un à qui parler et qui réapprend à « marcher », à vivre step by step, pas à pas, peut etre vital; sans etre du métier, je l’ai fait dans 2 cas par amitié, et j’ai remarqué un regain de confiance, de vitalité. mais cela demande beaucoup de temps et et de gérer ses propres frustrations.
bien amicalement à vous tous pour ces commentaires tres riches
Bonsoir JMarc,
Grosses bises, à vous aussi.
Je profite de la merveilleuse lumière de juillet, mais ne vous inquiétez pas je ne suis absolument pas en dépression, (lol).
Amicalement.
ANDREA.
Si les gens de nos jours, en France comme en Amérique, se gavent d’antidépresseurs ce n’est pas tant le médecin qu’il faille blâmer que son manque de formation en matière de pharmacothérapie. Ce qui le rend vulnérable à tout ce que les représentants pharmaceutiques, qui sont d’abord et avant tout des vendeurs, peuvent lui dire dans son cabinet de médecin.
Étant incapable, compte tenu de son manque de connaissances, de faire la part des choses; on a déjà vu par le passé des médecins prescrire des IRS à des adolescents ou à de jeunes adultes, avec comme de raison, des conséquences fatales. Tout devrait commencer sur les bancs des facultés de médecine; afin d’y former de vrais professionnels, capables de décrypter le langage du représentant pharmaceutique; et de se faire LEUR propre idée sur ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas prescrire et dans quelle condition il y a abus de prescription.
Votre article, loin d’être choquant, soulève au contraire des questions pertinentes sur la façon même de traiter le malade. Par ailleurs, je ne suis pas sûr cependant que tout le monde puisse se payer un psychologue. A la rigueur, les meilleurs traitements d’appoints à la dépression, se trouvent souvent dans des choses aussi simples que de faire de l’exercice (ce qui active la production « d’hormone antidépressives ») ou de prendre beaucoup de lumière (pour les dépressifs saisonniers).
Cordialement
Comme vous le dites Northlandnews,une bonne hygiene de vie et des exercises sont des traitements d’appoints si j’en juge par les sportifs dépressifs (et non pas déprimés) que j’ai rencontré (y compris celui que je mentionne dans l’article).
Qu’un bon psychologue ou « coach » ou mentor capable d’aider à faire le tri dans sa vie, à redefinir ses valeurs et buts ne puisse etre accessible me parait dommage; cela fait que beaucoup de jeunes deviennent dependants de sectes où ils croient trouver une reponse à leur souffrance.
cordialement
Cher @Julien, relativisez donc tous mes écrits, sinon on s’en sortira pas.
Le système veut que nous nous arrêtions sur des points de détails… Ainsi nous passons des heures à écrire sur des sujets sans qu’aucun changements ne se produisent : PARCEQUE NOUS NE VISONS PAS LA CAUSE PRINCIPALE, mais la multitude des causes secondaires qu’on nous met sous le nez bien volontiers pour que nous ne regardions pas là où il faudrait regarder…
Les procédures aberrantes que vous décrivez ne doivent pas faire oublier que la médecine a ses formalités de sécurite. La responsablilté pénale est au bout de chaque erreur…
Un service hospitalier ne va pas se fier uniquement au travail d’un autre…
Il s’agit d’indicateurs pour eux…
A l’intérieur de chaque service, le travail relève d’une méthodologie prévue par l’Ordre. Celui qui n el’applique pas sera soumis un jur ou l’autre à devoir se justifier.
[u]Maintenant, quelle influence sur la sécu : est-cela qui forme le trou ? [/u]
[u]1/ le Trou est d’abord une « légende ».[/u] [b]Un discours alarmiste sert la taxe des pigeons,[/b] c’est connu, surtout quand les pigeons croient sauvegarder « leur » sécu…
Les soins ne font pas exceptions après le terrorisme, la menace climatique, voilà la grippe procine (en fait avière)… etc…
[u]2/ le Trou est causée par des facteurs invisibles du publics. Rien de ce qui est REEL ne vous sera communiqué.[/u] Toutes les bonnes explications sont fournies aux médias… Mais vous n’aurez jamais accès aux comptes (à moins de faire partie de la Cour du même Nom)
[u]3/ Ce qui est sur c’est que la médecine business est dans notre pays depuis au moins 10 ans vraiement[/u] : [b]pourquoi les banques ce sont-elles mises à faire des assurances, car le domaine de l’assurance va être très rentable dans l’avenir[/b] >>>>> ceci est le marqueur comme quoi les soins vont dépendre de plus en plus de la carte bleue, de la mutuelle, du niveau social.
Tout le monde n’est pas soigné déjà de la même façon, selon que vous appartenez à la CMU ou à un mutuelle…
Cordialement [i](et bon rétablissement à votre père : ne vous inquiétez pas, le trou de la sécu ne vient pas de nous. Il était prévu et entretenu de longue date) [/i]
@Northlandnews : la formation universitaire d’un medecin dure 10 ans. Pas un de moins.
Ce ne sont pas des idiots, en théorie…
Il est vrai qu’ils ont tous eu le diplôme mais pas la même note !
De plus le médecin généraliste a été pensé comme un maillon d’une longue chaîne que le patient fait vivre.
Vous connaissez la personne qui vous empoisonne, vous acceptez plus facilement de passer à la moulinette d’une médecine chimique réputée seule vraie medecine…
En réalité tout cela procède d’une vaste fumisterie…
J’ai pu voir, dans toutes les étapes du dépistage [i](je ne parle même pas du traitement) [/i]du cancer du sein chez la femme, comment les procédures et les prix relevaient d’un business à l’américaine… codifiés, certes, mais avec une large apparence de business quand même !
Rien que dans cet exemple de dépistage, la femme est considérée comme un « animal », un « objet », un ensemble de chairs que l’on va « radiesthésier » à l’envie. Inutile de vous amener avec des clichés précédents, on vous les refait encore plus précis !
Je connais une amie qui a ainsi subit plus de 25 clichés de différents intervenants (certains étant ratés ont du être recommencé).
Le solde se monte à 900 euros environ pour vous dire que VOUS n’avez pas (ou avez) le cancer… (dont 600 euros rien que pour la sécu.)
93 % des cas de cancers pourraient être évités (je vous citerai le livre d’un medecin qui l’affirme).
Mais dans ce cas pas besoin de dépistage >> manque à gagner pour de nombreux radiesthésistes (souvent des femmes) qui opèrent dans le domaine (un centre privé par région)
Avec tous les rayonnements qu’on leur envoie, on peut se demander si elles ne risquent pas de le chopper le cancer !
Pour que ce qui est des coach et de la psy, le jour où vous aurez des résultats la-dedans vous viendrez me voir !
Le développement personnel et la psy ont été inventé aux USA pour contrer le besoin fondamental de spiritualité chez tout être humain.
La société marchande vivant de la concurrence et compétition de ses membres entre eux, et de la confusion qu’elle alimente entre bonheur et succès, santé et beauté, pallient aux inévitables failles par les erzats que sont la psy et le dev. perso.
Rien ne vaut une bonne ambiance familiale, un cocon familial et une vie naturelle. La lumière naturelle évidemment.
Pour vous empêcher d’y recourir, la société marchande s’est employée à détruire la nature, à multiplier les sources de lumière artificielle (votre écran), les ondes terrestres qui vous coupent des ondes célestes…Etc…
De même, l’urbanisation répond à cet objectif : couper l’homme de la source vitale qu’est la nature qui répare tout.
Alors on invente de nouveaux problèmes et nouvelles solutions pour que vous ne cherchiez jamais à sortir du marché des soins en cherchant un mode de vie (rythme) naturel.
PAYER ou CONSOMMER vous oblige à travailler : vous rester ainsi esclave du circuit de la production.
Bonsoir jmarc2006
Petite rectification Jmarc, la formation d’un médecin généraliste dure 9 ans en France corrigez-moi si je m’abuse; (soit 6 ans dans une UFR + 3 ans d’internat) et 6 ans au Canada (mais ça dépend des provinces). Ce ne sont pas tous des incompétents certes, mais leur formation, à certains égards, présente des carences. Je parle ici spécifiquement des omnipraticiens.
Plus loin, vous mentionnez : «Vous connaissez la personne qui vous empoisonne, vous acceptez plus facilement de passer à la moulinette d’une médecine chimique réputée seule vraie medecine». Je n’abonde pas tout à fait dans le sens de votre propos, du moins pas de nos jours. Car s’il est vrai qu’avant, les patients étaient très compliants, voire même très soumis, à tout ce que pouvait leur dire un médecin; aujourd’hui avec l’abondance d’information qui nous entoure, la parole du médecin est plus aisément remise en cause. En outre, il a été démontré que les patients exercent une certaine influence sur la décision du Md pour leur prescrire un médicament, bien que cela ne soit pas toujours requis (attitude, insistance, désir de ne pas sortir du cabinet médical sans prescription…). Alors non, le patient, à moins d’être désespéré, n’est plus un béni-oui-oui, qui passe à la moulinette sans mot dire. Voici une petite lecture de chevet à ce sujet: [url]http://www.unaformec.org/publications/bibliomed/092_Prescription_desir_pat.pdf[/url]
Pour ce qui est du dépistage des cancers que vous citez, il est vrai que les méthodes peuvent parfois être stressantes pour les patientes (Mais aussi pour les patients, dans le dépistage du cancer de la prostate par exemple…). Des erreurs peuvent survenir et alors les tests doivent être recommencés, avec tout le lot de désagrément que cela implique. Mais j’estime qu’il vaut mieux passer plusieurs mammographies qui ne révèlent aucun cancer du sein, plutôt que de ne faire aucun dépistage et un bon jour se retrouver avec une tumeur métastatique…
Cordialement
Jeanmarc,
votre analyse du « trou de la sécu » est à la fois nouvelle et pertinente; cette façon de culpabiliser le « peuple » pour miuex faire avaler les restrictions à venir,je n’y avais pas pensé; il est vrai pourtant que la sécu sera l’affaire des assurances dans un avenir proche, privatisée pour mieux générer « des profits » sur le dos des « tax-payers » comme cela se fait ailleurs.
La durée des études médicales ne cesse de rallonger, de 7 ans à mon époque à 8 ans puis 9 ans aujourd’hui! Quel bénéfce; et surtout quel cout pour de jeunes etudiants motivés mais dont la famille ne peut se permettre tant d’années d’études. Pas étonnant alors que la médecine devienne un business fait pour occupper une certaine classe sociale.
La durée des etudes est de 6 ans en Allemagne, 6 ans en Suede!
Y est on moins bien traité?
Quant à l’interaction medecin et labos, pas facile pour un spécialiste, et encore moins pour un généraliste de s’en sortir avec toutes les « nouveautés » qui permettent l’avancée des recherches ou la reconduction des patents; qui croire? on leur demande souvent de tout savoir!
J’ai la chance de ne pas frequenter les cabinets médicaux mais des amis medecins m’ont dit que les patients attendent tout d’eux comme s’ils etaient le Messie et que cela les mettaient en difficulté; qu’ils preferaient un patient averti et capable de decrire son symptome clairement
merci à tous pour vos commentaires
@ Jmarc2006
[i]3/ Ce qui est sur c’est que la médecine business est dans notre pays depuis au moins 10 ans vraiement : pourquoi les banques ce sont-elles mises à faire des assurances, car le domaine de l’assurance va être très rentable dans l’avenir >>>>> ceci est le marqueur comme quoi les soins vont dépendre de plus en plus de la carte bleue, de la mutuelle, du niveau social.
[b]Tout le monde n’est pas soigné déjà de la même façon, selon que vous appartenez à la CMU ou à un mutuelle… [/b]
[/i]
Sur ce point je suis entièrement d’accord, un patient « ordinaire » ne dispose pas de la même attention qu’un député maire ;).
[img]http://www1.bestgraph.com/gifs/animaux/abeilles/abeilles-02.gif[/img] Bonsoir Agnès,
Notre société d’aujourd’hui et notre mode de vie, ne sont-ils pas pour quelque chose dans ces dépressions ??
En effet, dans le temps, les familles restaient regroupées dans le même village et les membres de celle-ci, étaient proches.
Maintenant, les familles sont dispersées. Ne serait-ce pas aussi une des causes de ces dépressions mélancoliques.
Ajoutez à cela, le stress d’une vie trop mouvementée, les pressions exercées au travail ???
North a raison, rien ne vaut pour notre équilibre mental, une bonne hygiène de vie et des exercices quotidiens.
Mais il est vrai, que si l’on continue sur cette lancée, nous allons bientôt être obligé comme le dit, JMarc, de faire des crédits pour pouvoir nous soigner.
De moins en moins de médicaments sont remboursés, mais nous avons de plus en plus de taxes.
La médecine à deux vitesses, du moins je le crois, n’est pas loin d’être mise en place.
Et ce n’est pas notre Président, qui va changer la donne.
Un vote Super.
Amicalement.
ANDREA.
bonjour Tous,
« Le medecin soigne,
c’est la Nature qui guerit ».
Je ne fais aucune confiance a des gens qui ont formé lobbys et ont l’instinct corporatiste plus développé que la CGT.
Des groupes de medecins très actifs s’en sont déjà pris à des centre de la sécu aux dires d’Agents de cette Sécu. Renseignez-vous.
Croyez bien que vos medecins s’entendent entre eux, se réunissent et forment une corporation puissante. Vous n’avez pas d’amis parmis eux. Leur Ordre les gouverne.
Ils ne sont pas indépendants.
Exigez un service de qualité. Car vous êtes les bailleurs de fonds…
Ne laissez aucun membre de votre famille trop longtemps sans visite à l’hopital ou dans une maison de retraite, comme en prison… Il faut qu’ils voient que le patient n’est pas seul.
Et ne leur faites aucun cadeau… même s’ils n’ont aucune obligation de résultat.
Moi pour ma part, je ne leur en fait pas.
[b]J’EXECRE LEUR CORPORATION ET NE CROIS PAS A LEUR BONNE FOI…[/b]
DANS LA PERIODE A VENIR, vous pourrez jauger le niveau d’information et donc d’honnêteté de votre médecin sur ce qu’il vous inoccule : la double-dose du vaccin (anti) grippale (on vous inoccule le virus, mais lequel ? Puisqu’il y a trois origines de grippes réunies en une seule).
personne ne meurt jamais de la grippe en elle-même, seulement de complications pour lesquelles ont est hospitalisé et que tout le monde ne subit pas.
Evidemment, l’épisode est pénible, mais ça vaut mieux que de consentir à recevoir en douce un empoisonnement quelconque
(le virus de la grippe avière en fait, celle-ci est mortelle pour l’humain)
Les pays avaient déjà fait le plein lors des dernières alertes : ils n’ont pas utilisés les vaccins… et ceux-ci sont à date limite.
Que vont-ils REELLEMENT vous fourguer ?
Evidemment, il est plus facile de faire confiance que de se mettre en colère…
vous verrez si les medecins sont bien des « amis »… dans quelques temps.
Quand à la stratégie de culpabilisation : elle n’est pas nouvelle.
On l’utilise contre les chômeurs depuis longtemps, pour masquer le fait que les difficultés proviennent des choix politiques et non des individus,
on l’a utilisé contre l’éducation nationale pour affaiblir le mammouth,
contre les agents bénéficiant de régimes de retraites « particuliers »… etc…
Hitler était un promoteur en la matière (en fait, ça date au moins de Rome)
Alors, ne vous attribuez pas vos difficultés ni celles de la société.
VOUS N’Y ÊTES POUR RIEN, sauf à souscrire à la propagande permanente DES FRANCAIS LES UNS CONTRE LES AUTRES…
Dernières victimes : la jeunesse, tous alcoolos, drogués..Etc.;. (et je parle même pas de ce qu’on dit sur les jeunes des cités)
[b] »Même un jeune se soucie de l’avenir de son pays »[/b]
Les hommes et femmes politiques nous font croire que cette conscience relève d’une vocation professionnelle… c’est faux ! tout le monde l’a.
Alors je ne vote plus, car MOI AUSSI JE SAIS CE QUI EST BON POUR MON PAYS.
LA DEPRESSION PROVIENT DE TROP REFOULER LA COLERE… qui finit par vous miner si vous l’héberger.
[b] »La passivité est le résultat de l’agressivité refoulée »[/b]
cordialement.
Jeanmarc
Les généralisations n’ont rien d’interessant et sont rarement justifiées ; je crois que vous commencez à vous et nous égarer. Qu’il y ait quelques medecins vereux et un Ordre faillible mais beaucoup ont la vocation et aiment leur métier qu’ils font avec devouement.
l’almalgame ne peut que nuire aux patoents meme et à ceux qui souffrent, cherchent espoir et solutions.
votre commentaire est sensé @AgnèsB, mais il malgré tout FAUX.
Pourquoi ?
[i](relativisez mes propos, évidemment, je fais des [b]suggestions [/b]sur un mode affirmatif)[/i]cela ne signifie pas qu’il faut les prendre à la lettre…
1/ les généralistes forment le maillon terminal (comme la phase) d’une longue chaîne que le patient fait vivre… sans en tirer tous les profits qu’on pourraient espérer.
Que deviennet les médecins sans les malades ? Ils ont plus à se convertir comme vétérinaires.
1ere idée fausse : la medecine nous aide à vivre.
1ere idée vraie : nous aidons la medecine-business à s’enrichir…
[i](le medecin des pauvres à disparu du paysage même romanesque)[/i]
2/ les généralistes ont la vocation ?
RARE ! plus souvent le paternel était déjà medecin ou la famille a du pognon… car il en faut, les capacités intelectuelles ne suffisant pas.
On devient souvent medecin comme on devient boucher : en fonction du métier du Père (ou de la Mere) et du milieu social.
Il y a peu de medecins issus des cités… Le FILTRE SOCIAL joue aussi, même dans l’Humanitaire ! Et puis il faut acheter un Cabinet avec sa clientèle… comme les Notaires.
2eme idée fausse : n’importe qui peut devenir medecin puisqu’il s’agit d’études universitaires
2eme idée vraie : les vraies barrières sont en premières et deuxièmes années. Mieux vaut avoir une famille argentée et déjà au fait des sujets possibles d’examen.
Comme pour un futur traducteur à Bruxelles, c’est bien d’avoir une mère qui parle couramment l’anglais à la maison…
3/ Les medecins aiment le métier et le font avec dévouement ?
3eme idée fausse : on s’occupe de vous, on vous aime, on a le souci de votre bien être.
3 eme idée vraie : le clientélisme est une attitude à la mode même chez les généralistes. Ceux qui n’y souscrivent pas encore, c’est parceque le contexte dans lequel ils opèrent ne leur permet pas (ex: petits villages)
CONCLUSIONS :
Je n’ai jamais vu aucun Généraliste se dire choqué des hausses de prix successifs de la consultation (tarif remboursement sécu).
Tous approuvent la nécessaire négociation de leur syndicat ou corporation avec la Sécurité Sociale pour obtenir ces hausses de prix… sans égards pour la population la plus faible.
La CMU n’a pas été inventée pour rien !
Il est arrivé un moment où des pans entiers de la population n’aurait pas pu se soigner.
[b]A T-ON JAMAIS VU LA CORPORATION DES GENERALISTES SE BATTRE CONTRE LES HAUSSES TARIFFAIRES ET POUR L’ACCES AUX SOINS ?[/b]
Beaucoup rêvent de dépasser les prix Sécu, [b](il y en a même maintenant à 40 euros la consultation (!) sans que le service rendu vaut un autre à 22 Euros.)[/b]
Tous le monde rêve de n’avoir que des BONS clients… n’est-ce pas ?
[i]C’est pas parcequ’on est dans l’Humanitaire qu’il faut perdre sa position sociale en perdant du pouvoir d’achat [/i]: ils vont quand même pas se mettre à « travailler pour rien » ces pauvres petits… (entendez : rouler en renault, partir en vacances dans des campings avec tout le monde…)
SUR LES GENERALISATIONS :
Votre septiscisme est normal, @AgnesB, on passe tous par cette première phase avant d’explorer plus loin le sujet de la medecine à 2 ou 3 vitesses…
Mais un jour ou l’autre on ne comprend plus pourquoi, MÊME NOUS, nous nous retrouvons exclu du parcours des soins… et devons faire des crédits en plus d’avoir de smutuelles, alors que VOUS COTISEZ DEJA SUR VOS SALAIRES MENSUELS !
Un jour, pas si lointain, @AgnesB, vous vous retrouverez obligée d’écrire comme Zola.
On a réussi à déboulonner le prêtre, puis l’instituteur, il reste le medecin à descendre de son piesdestal.
Seul le soldat Inconnu aura droit de figurer comme un Tabou à ne pas toucher au milieu de la place du village.
Cordialement.